On n'a pas besoin de s'imposer le devoir de chercher la vérité quand elle est utile. La recherche de la vérité dans le domaine scientifique va par exemple de soi. L'explication et la compréhension du monde qui nous entoure nous permettent de le maîtriser et donc d'y vivre mieux.
Grâce à la recherche de la vérité, on peut comprendre et acquérir un savoir qui permet de pouvoir et de prévoir. Ainsi, le besoin de rechercher la vérité est le besoin de survivre, de connaître pour agir.
La recherche de la vérité ne peut donc pas se passer du doute. Il est moteur pour cette recherche au double sens du terme : il la déclenche, puis il entretient son mouvement. Même si, parfois, la recherche de la vérité doit se passer du doute, faire comme s'il n'y avait pas lieu de douter, si elle veut progresser.
Douter ce n'est pas renoncer à la vérité mais entreprendre une démarche pour la trouver. Le doute méthodique est le signe de la plus grande exigence de vérité, de celle qui ne se satisfait jamais du probable ou du vraisemblable.
Renoncer à la vérité, reconnaître son inaccessibilité, revient à se libérer de tout ce qui au fond constitue notre désir de toute puissance et donc notre égocentrisme. Le renoncement à la vérité sera donc source de bonheur.
Les hommes ont toujours cherché la vérité. C'est grâce à cela que la science a évolué, de même que les connaissances dans de nombreux domaines, et évoluent encore. Cependant, aujourd'hui certains sont morts pour avoir eu connaissance de vérités qui ne les concernaient pas.
C'est également une source de pouvoir et un outil pour simplifier les choses. Lorsque l'on sait que l'on s'efforcera de dire la vérité quelles que soient les circonstances, on n'a plus à se préparer à grand-chose. Savoir que l'on a dit la vérité dans le passé permet de ne pas avoir à se souvenir de tout.
Le sujet « pourquoi vouloir la vérité ? », présuppose que l'Homme est à la quête de la Vérité, ici la vérité signifie la connaissance, le savoir absolu sur le monde, les choses qui nous entourent et sur nous, les Hommes.
La vérité est donc ce qui est conforme à la réalité et, en conséquence, dont on peut affirmer que c'est vrai. Mais la réalité des choses, comme tout un courant de la philosophie a tendu à l'établir (notamment la phénoménologie), n'existe que pour une conscience qui la perçoit.
La vérité doit être universelle (valable partout) et nécessaire (valable en tout temps). La science pourrait donc être le lieu privilégié de la vérité. Ainsi la vérité ne peut être relative au sens où justement sa caractéristique est de restituer avec objectivité la réalité qu'elle désigne.
Néanmoins, le mensonge relève d'un acte moral (la bonne ou la mauvaise foi), alors que la vérité relève du fait (le vrai et le faux). Le contraire du mensonge serait donc la sincérité et celui de la vérité l'erreur. Il est d'ailleurs possible de mentir et de dire involontairement la vérité.
Mentir, c'est cacher une vérité que l'on doit manifester.
La vérité révélée peut dévoiler une position de vulnérabilité, une part de nous qui va nous dévaloriser aux yeux des autres, peut blesser son interlocuteur voire le trahir. Certains vont dénier le droit à d'autres de lui asséner des vérités par illégitimité : « Tu n'es personne pour me dire cela ! »
La connaissance est, en ce sens, une voie qui satisfait un désir de liberté. Elle permet à l'esprit de s'affranchir des superstitions, des craintes, des désirs puérils. Elle substitue des pensées d'entendement aux pensées d'imagination et c'est sans doute par cette ascèse que l'esprit accède à sa maturité.
La volonté de « tout expliquer », on le voit, est une volonté dangereuse car excessive : à vouloir tout expliquer, on risque d'être amené à préférer se donner, comme l'écrivait Nietzsche, « n'importe quelle explication » plutôt que « pas d'explication du tout », pour se rassurer, avoir l'impression de mieux maîtriser ...
Pourtant, refuser la vérité peut être un forme de courage [et donc d'affirmation de soi à un degré plus élevé]. On peut refuser une vérité extérieure à nous, car il nous est trop douloureux de l'accepter. On s'affirme alors en disant que l'on ne peut croire qu'une telle chose soit vraie.
La vérité n'est pas seulement nuisible. Elle peut aussi être bonne dans le sens où elle est utile, libératrice : elle a aussi une efficacité. Elle est pour cela au fondement de toute société et donc de toutes nos relations sociales.
Locution-phrase
On se sent d'autant plus offensé ou blessé que les remarques désobligeantes ou reproches qui nous sont faits sont justes et mérités.
Mentir pour rassurer
C'est une raison valable de glisser un petit bobard car elle permet de ne pas faire souffrir inutilement la personne, sachant comme la vie est déjà assez dure parfois. Celui-là, on l'aime bien, parce qu'il nous rassure sur notre image et sur l'amour que notre partenaire nous porte.
Vrai. Sincère, qui dit la vérité.
On peut donc mentir en ne disant rien. Mais on peut aussi mentir en disant la vérité. Ce sera le cas si on la dit, mais en en cachant une partie, laquelle serait essentielle pour que notre interlocuteur comprenne pleinement ce que j'ai dévoilé. On peut même mentir en disant toute la vérité.
Le bonheur et la vérité apparaissent comme deux objectifs naturels à l'homme : « Tous les hommes désirent être heureux », comme le dit Kant, et nous cherchons la vérité, le savoir, la sincérité des autres, nous en avons besoin pour vivre avec eux et maîtriser le monde.
Vérité absolue, ultime ou radicale
Paramārtha est ce que voit et expérimente l'Éveillé en tant que vacuité. Et c'est pour cela qu'on l'appelle l'Omniscient. La réalité absolue désigne le mode réel des choses, leur nature essentielle et ultime.