L'écoute active est une forme optimale d'écoute bienveillante. Initialement développée par le psychologue Carl Rogers, elle permet d'obtenir une interaction idéale, sans jugement et sans préjugé. Elle est très utile dans la relation entre le psychothérapeute et le patient qui se sent libre de s'exprimer librement.
Définition "être à l'écoute"
Chercher à entendre, appliquer son attention à des bruits, des sons.
auditrice. Personne qui écoute (un cours, un discours, une émission de radio, une conférence...)
auditeur, auditrice
Personne qui écoute un discours, un cours, une émission radiophonique, un concert. 2.
L'écoute est le point de départ de la communication. Avant d'émettre, il faut être capable de recevoir. Bien écouter fait partie des soft skills, et permet de désamorcer des situations de crise, de se concentrer sur le factuel, d'activer l'intelligence collective, en multipliant les points de vue sur le réel.
L'écoute passive, c'est le fait d'écouter distraitement, d'une oreille, sans vraiment se concentrer sur les paroles de notre interlocuteur ni chercher à en approfondir le sens.
Fausser l'écoute, c'est utiliser des mot-clés, utiliser une bonne gestuelle, reformuler les fins de phrases ou en posant une question.
La valeur d'écoute
L'écoute est le fondement de toute relation humaine, preuve d'estime et de respect entre individus. Elle est la base de toute communication, que ce soit dans la vie privée, en famille, entre amis ou dans la vie professionnelle.
Devant le mal-être de l'autre, on se sent démunie, voire impuissante, et cela peut nous amener à trop parler en donnant à l'autre des conseils ou même en lui faisant des reproches pour éviter de se confronter à cette souffrance dont nous ne savons que faire.
Ecouter, c'est être disponible, c'est prendre du temps pour autrui et donc accepter de comprendre ce qu'il ressent, ce qui le pousse à agir. Ecouter, c'est également analyser les échanges entre les individus, accepter d'entendre un point de vue divergent mais également observer les non-dits et interpréter les silences.
Ainsi, en ponctuant chaque fin de phrase de ton interlocuteur de l'interjection « Hum hum« , ou « Hin hin« , tu lui envoies un message clair : tu comprends ses doutes, tu entends ce qu'il te dit, tu partages son scepticisme.
Dans le cas d'entendre, c'était une capacité physique, uniquement avec l'oreille et dans le cas d'écouter, c'est une capacité dite cognitive, donc liée au cerveau, une capacité intellectuelle qui fait que vous cherchez à comprendre et vous cherchez vraiment à percevoir un son.
Dans un dialogue plus dynamique, l'écoute active consiste à montrer à l'interlocuteur qu'on l'écoute - par son attitude, son regard, son silence lorsque l'autre parle, puis par des reformulations sous forme de questions.
L'écoute est souvent considérée comme la plus importante compétence en communication qui soit. En effet, une écoute efficace est étroitement associée à la compréhension, alors qu'une mauvaise écoute peut être à l'origine de malentendus coûteux.
Écouter est beaucoup plus difficile que parler. Pourquoi ? Parce que cela demande à la fois de la concentration (comprendre ce que l'autre nous dit) et de l'attention (interpréter le non-verbal). Mais en plus, il faut dégager les idées principales, éliminer le superflu, évaluer les arguments et démontrer de l'empathie.
À FAIRE : Dites aux gens qu'ils comptent.
Avant toute chose, assurez-vous de renforcer votre relation avec la personne. Dire des choses comme : «Avant de dire quoi que ce soit, je veux m'assurer que tu sais que je me soucie de toi» ou «Je veux te respecter et apprécier ton point de vue» .
Être réceptif, attentif aux messages et aux sollicitations de son interlocuteur, de son environnement, considérer les idées de l'autre sans à priori afin de cerner son message dans sa globalité.
Outre une concentration intense, se mettre en mode «écoute active» requiert une bonne dose d'empathie. L'auditeur actif est ainsi celui qui entre dans l'esprit de son interlocuteur afin d'envisager son message à partir de son point de vue.