À l'heure actuelle, pour se rendre sur la planète Mars, le vol dure 150 ou 300 jours. Soit plus de 9 mois pour les vols plus longs. Alors que si la sonde New Horizons pouvait voyager en ligne droite, elle mettrait que 39 jours pour s'approcher de la planète Mars.
Si on peut s'installer sur Mars à des fins d'exploration temporaires, on ne peut pas prétendre, un jour, partir y vivre. Il n'y a pas d'atmosphère, il n'y a pas d'eau, il y a énormément de radiations.
La Nasa a pour objectif d'envoyer des astronautes sur Mars d'ici la fin des années 2030 ou le début des années 2040. Envoyer et maintenir en vie des humains sur Mars pose de vrais défis logistiques et biologiques.
Le premier atterrissage est réussi en 1971 par la sonde soviétique Mars 3, mais ce sont les deux engins américains Viking qui parviennent à déposer en 1976 sur le sol martien une charge utile scientifique significative.
L'équipage humain fera ensuite un voyage de 200 à 350 jours vers Mars, suivi d'une exploration de la planète rouge d'une durée pouvant aller jusqu'à 500 jours.
Vénus et Mercure
Quelques engins spatiaux ont visité Vénus, la planète la plus proche de la Terre. Autrefois, Vénus était considérée comme la jumelle de la Terre en raison de sa taille similaire. Mais cela a changé quand nous l'avons visitée. En 1962, Vénéra 1 a été le premier engin spatial à survoler une planète.
La durée du voyage depuis la Terre est de l'ordre d'une décennie et demie avec la technologie actuelle. L'énergie constitue un autre problème majeur, le flux solaire représente au maximum 0,11 % de ce qui est disponible sur Terre, l'énergie nucléaire reste donc la seule option actuellement envisageable.
« La surface de Mars est actuellement inhospitalière pour la vie : c'est trop froid, trop sec, bombardé par trop de radiations, et la chimie de sol a détruit tout le matériel organique [qui pouvait s'y trouver]. Je ne connais aucun micro-organisme sur la Terre qui pourrait survivre à la surface de Mars.
Le but des missions robotisées vers Mars est aussi de préparer de futures missions humaines. Et en la matière, il y a beaucoup à faire. Déterminer où se trouvent les ressources en eau les plus accessibles. Ou encore, évaluer les risques biologiques dans le sol et la poussière de la planète rouge.
La planète qui en est le plus proche, Mercure, serait un petit grain de 2,5 millimètres gravitant en moyenne à 29 mètres de lui ! Vénus, elle, serait un gros grain de 6 millimètres tournant à 54 mètres de l'astre du jour.
Mars pourra servir de base pour aller sur d'autres planètes
Depuis la nuit des temps, l'espèce humaine a repoussé ses frontières. Après avoir traversé les continents, franchi les mers et les montagnes de la Terre, et avoir marché sur la Lune, l'humanité porte désormais son regard vers les planètes du Système solaire.
Avec Artémis 2, un groupe d'astronautes embarquera dans le vaisseau pour évoluer autour de l'orbite lunaire. Il faudra attendre Artémis 3 pour voir des humains poser à nouveau le pied sur la Lune, à l'horizon 2025 si l'on se fie au calendrier fixé par l'agence américaine.
Faut que ça pousse ! Vivre sur Mars, c'est aussi pouvoir y rester totale en autonomie. Emmener avec soi ses réserves d'eau et de nourriture est envisageable, tout comme se faire approvisionner régulièrement par la Terre. Mais dans ce cas, le moindre problème risque de mettre l'équipe martienne en danger.
Dans un communiqué publié mardi 10 janvier 2023, la Nasa a annoncé avoir repéré une exoplanète potentiellement habitable. Découverte dans le cadre de la mission Transiting Exoplanet Survey Satellite (TESS), cette planète nommée TOI 700 e aurait approximativement la taille de la Terre.
D'après une étude parue lundi, la vie telle qu'elle est connue sur Terre est impossible sur Vénus, car la planète voisine de la notre ne possède pas suffisamment d'eau dans son atmosphère.
Musk imagine une flotte de milliers de vaisseaux qui stationneraient en orbite autour de la Terre. Puis, tous les 26 mois environ, quand Mars et la Terre seront favorablement alignés, cette flotte mettrait le cap sur la Planète rouge.
Depuis ses débuts, l'exploration spatiale présente de très nombreux défis. Parmi eux, l'impesanteur qui engendre des troubles musculaires et squelettiques mais aussi les rayons cosmiques qui impacteront la santé des astronautes.
Son atmosphère est composée à 96% de CO2, un gaz à effet de serre bien connu. Comment se fait-il alors qu'il y fasse si froid ? En effet, la température moyenne de ce monde est de – 63°C à comparer aux + 15°C de la Terre.
Le 28 janvier 1986, la navette spatiale américaine Challenger explose après seulement 73 secondes de vol. La tragédie, télévisée en direct par la chaine CNN, cause une réelle onde de choc aux États-Unis : les sept membres de l'équipage sont les premiers Américains à mourir en mission spatiale.
L'hypothèse d'une vie sur d'autres planètes dans l'univers ne saurait être écartée. La plasticité du vivant et les modifications qu'il apporte à son milieu lui permettent de s'adapter à des environnements très différents. La découverte de fossiles a montré que la vie peut exister dans des conditions très hostiles.
De nombreuses contraintes limitent les possibilités d'atterrir sur Mars en sécurité L'altitude est un paramètre clé. Compte tenu de la faible densité de l'atmosphère martienne, il faut atterrir sur un site de basse altitude pour que l'atterrisseur ait le temps de freiner avant son atterrissage.
Y a-t-il de la vie sur Jupiter ? Jupiter semble assez peu hospitalière pour accueillir une forme de vie, en tout cas telle qu'on l'imagine. La pression et les températures sont extrêmes sur la géante, ce qui parait hautement incompatible avec le développement d'organismes.
vidéo Depuis 2006, Pluton n'est plus une planète : c'est une planète naine.
Uranus est une planète gazeuse, si on met quelque chose, ça passe à travers jusqu'au noyau. Donc on ne peut pas se poser dessus. On ne peut pas vivre sur Uranus.
Or, celles de Vénus sont infernales : la température atteint 470 °C, la pression de l'atmosphère (constituée principalement de CO2) est 93 fois celle de la Terre, et à haute altitude des vents soufflent à plus de 400 kilomètres/heure. Ce climat rendrait l'atterrissage d'une sonde beaucoup plus délicat que sur Mars.