Est- ce que l'homme pourrait vivre sans penser qu'il pense ? Oui, diront les uns, car les hommes peuvent agir de manière intelligente en s'adaptant automatiquement à l'environnement. Pour cela, il peut se fonder sur ses propres acquis. C'est le cas des animaux dits « inférieurs ».
On peut admettre que l'homme, d'un point de vue biologique, peut vivre sans penser. Comme l'animal, l'homme a des besoins physiologiques qu'il doit satisfaire s'il veut se maintenir en vie. Pour vivre, l'homme doit s'alimenter, se vêtir, se loger ou trouver un abri. Cela ne le distingue pas de l'animal.
Si l'on ne peut vivre sans mémoire, l'oubli est une fonction tout aussi utile dans la vie. Il n'est pas qu'une déficience de la mémoire. Il est aussi une force, sans laquelle il nous est impossible de vivre dans le présent. Digérer le passé, voilà un impératif essentiel à l'équilibre psychique.
Oui, penser en soi est dangereux. Tout le processus est une prise de risque perpétuelle. Penser fait peur, inquiète, parce que ce que nous aimons occulter d'habitude, le Mal, le Chaos, la complexité, nous reviennent de plein fouet.
Pourquoi réfléchir ? La capacité de réfléchir est ce qui distingue le mieux l'homme des autres animaux. C'est cette capacité qui permet à notre civilisation de se développer, en bien et en mal.
Les penseur·se·s excessif·ve·s n'arrêtent jamais de réfléchir, si bien qu'il·elle·s ne se rendent pas toujours compte de leurs excès. Une psychologue a mis au point une liste de signes qui montrent que l'on se prend trop la tête.
La conscience est la présence constante et immédiate de soi à soi. C'est la faculté réflexive de l'esprit humain, c'est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. C'est la conscience qui permet à l'homme de se prendre lui-même comme objet de pensée, au même titre que les objets extérieurs.
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
L'overthinking, littéralement “penser trop”, se traduit par un torrent d'émotions et de pensées négatives qui persistent dans le cerveau de l'individu.
OUBLIEUX1, -EUSE, adj.
L'existence humaine se définit dans le temps : l'oubli, en ce sens, est considéré comme un défaut. Cependant, on n'oublie jamais vraiment : on refoule dans l'inconscient les choses mauvaises notamment, ce qui peut être nocif à la stabilité psychique. L'oubli est essentiel pour vivre et rend l'existence supportable.
détresse psychologique : stress, anxiété, syndrome dépressif, fatigue importante, vécu douloureux ; manque de sommeil ou sommeil de mauvaise qualité comme dans le syndrome d'apnées du sommeil ; carences nutritionnelles en vitamines, alcoolisme...
Or, il y en a plusieurs milliers, il est donc impossible de pouvoir tout dire, car chaque individu est limité à quelques systèmes linguistiques, c'est à dire à quelques visions possibles du monde, mais n'a pas la possibilité de toutes les connaître. Ainsi chaque langue ne se focalise pas sur les mêmes choses.
Il est impossible de ne pas être soi parce que la conscience est notre manière d'exister or la conscience est présence à soi et au monde. J'ai conscience de moi et j'ai conscience du monde, telle est la donnée immédiate.
1. Connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur. 2. Représentation mentale claire de l'existence, de la réalité de telle ou telle chose : L'expérience lui a donné une conscience aiguë du danger.
Les benzodiazépines sont les principales substances utilisées pour traiter l'anxiété aiguë (effet dit anxiolytique, voire sédatif). Le médicament agit après une seule prise, en 5 à 15 minutes environ, selon la dose absorbée et la sensibilité du patient.
Trop penser peut devenir un problème
Se concentrer devient difficile. Par ailleurs, trop penser demande de l'énergie mentale. Lorsque l'on réfléchit, nous consommons des calories et notre cerveau travaille. Cela peut devenir fatigant à long terme.
Les hauts potentiels intellectuels ont donc des comportements typiques liés à leur aptitude hors du commun. Ils savent s'adapter aux autres, font preuve d'une grande curiosité, ils sont de fins observateurs, ils réfléchissent très vite et ont une grande indépendance intellectuelle.
Un cerveau qui ne se met jamais en pause
Si vous pensiez être fou/folle de ne pas pouvoir arrêter ce phénomène, sachez qu'il s'agit en fait de connexions neuronales qui se font par milliers indépendamment de votre volonté.
La responsable de cet état est, entre autres, la mélatonine. Une hormone que notre cerveau produit en quantité pendant la nuit. Elle place le corps en mode de repos et exerce une foule d'effets bénéfiques, mais si nous sommes réveillés à ce moment-là, elle dégrade notre humeur.
La conscience serait limitée au seul sous-ensemble des informations qui auraient été attendues, observées. Au mieux, les informations non attendues seraient des représentations fragmentaires des informations originales.
Les mécanismes inconscients contrôlent la plupart de nos comportements, nos choix, nos émotions, nos décisions, comme le montrent de nombreuses expériences de psychologie. La conscience ne serait que la partie émergée de l'iceberg des processus cognitifs.