L'hypocondrie est un état d'anxiété, d'inquiétude excessive à propos de son propre état de santé au point de causer une angoisse chronique et de perturber la vie quotidienne. Certains hypocondriaques témoignent de symptômes (douleurs au niveau de la poitrine, céphalées importantes, etc.)
Le cerveau peut moduler la façon dont la moelle épinière traite l'information douloureuse. Soit via un signal électrique, soit via des hormones comme l'ocytocine, dont la libération est coordonnée par trente neurones situés dans l'hypothalamus (notre image).
Une douleur psychosomatique est une douleur physique causée ou augmentée par des facteurs mentaux et émotionnels.
Il le fait par habitude, parce que cela fait longtemps qu'il a mal et qu'il a appris à l'endurer : on s'habitue à la douleur et on finit par moins la percevoir, tout comme on s'habitue à n'importe quelle sensation, par exemple les bruits de la circulation dans les grandes villes ; il le fait aussi parce que depuis trop ...
Les douleurs psychogènes
Elles sont liées à des troubles psychiques qui provoquent une sensation douloureuse en l'absence de toute lésion d'un organe. Elles sont difficiles à mettre en évidence et nécessitent l'avis d'un psychiatre.
Le stress est souvent associé à des émotions (colère, agressivité, anxiété, démoralisation…), ou à des manifestations telles que tensions ou contractures musculaires qui peuvent accentuer la douleur. Le cercle vicieux douleur-stress est fréquent chez la personne qui souffre du dos.
Dans le traitement de la douleur, la relaxation peut être d'une grande aide. Ainsi, la sophrologie, une technique de relaxation qui associe respiration, décontraction musculaire et visualisation, peut soulager de nombreux troubles et peut donc avoir sa place dans le traitement des douleurs chroniques.
Plus qu'une simple expérience sensorielle
Même s'il ne possède pas de nocicepteurs, il « sent » toute notre douleur. Le cerveau est en effet l'organe par lequel nous interprétons, évaluons et expérimentons tous les signaux sensoriels de notre corps.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
La somatisation est un trouble à symptomatologie somatique (anciennement appelé trouble somatoforme) : c'est-à-dire, un trouble psychologique qui se caractérise par des symptômes physiques persistants, accompagnés de pensées et craintes excessives et inadaptées.
La psychosomatique, ou somatisation, n'est ni plus, ni moins qu'une transformation interne où une émotion psychique devient une douleur physique, de la même manière que de la vapeur d'eau peut se transformer en glace.
Ces douleurs sont généralement provoquées par une lésion, une irritation ou un dysfonctionnement du système nerveux périphérique (plexus, tronc nerveux, nerfs) ou central (cerveau et moelle épinière). On a aussi réalisé que, même intact, le système nerveux peut mal fonctionner à certains endroits.
Antalgiques, anxiolytique, relaxantes… Ces hormones sécrétées par le cerveau ont plus d'un bienfait sur notre organisme.
La douleur n'est pas uniquement une sensation, c'est aussi une émotion. La douleur n'est pas proportionnelle à la gravité d'une lésion. Certaines lésions n'entrainent pas de douleur et il peut y avoir des douleurs sans lésion tissulaire. Est douleur ce que le patient décrit comme tel.
Amputation d'un doigt
Le doigt étant la partie du corps la plus richement innervée, son amputation sans anesthésie provoque une douleur très intense. D'autant que la victime souffre souvent ensuite des douleurs dites du « membre fantôme ».
Souffrir d'analgésie congénitale c'est ne pas ressentir de douleur lorsque l'on se fait mal. A première vue, cette maladie génétique présente des avantages. Mais être insensible à la douleur c'est aussi se faire mal sans le savoir.
Sommaire Reine des prés et écorce de saule (mal de tête) Bicarbonate de soude (estomac) Gaulthérie (douleurs articulaires) Menthe (piqûres) Camomille (règles) Harpagophytum (arthrose) Lavandin super (crampes) Clou de girole...
Quand la douleur persiste, ces réactions s'épuisent, et le stress se chronicise : les troubles du caractère, la fatigue, la perte d'envie, la perte d'énergie s'installent. L'inactivité physique, le retrait de la vie professionnelle et sociale, la perte de contact avec ses amis dépriment la personne souffrante.
- On peut demander au patient d'exprimer sa douleur sur une échelle qui utilise des petits bonshommes plus ou moins souriants plutôt que des chiffres. - L'observation du comportement donne également de bonnes indications. Il existe effectivement une échelle du comportement à laquelle le médecin peut se référer.
Plaisir physiologique : les endorphines
On peut expliquer le lien entre souffrance et plaisir du sportif d'un point de vue purement physiologique. Quand on souffre, le corps émet des endorphines, des hormones similaires aux opiacés : elles permettent de réduire la douleur.
L'essentiel : Méditation, hypnose, tcc, emdr : des thérapies psychologiques qui soulagent souvent les patients atteints de douleur chronique. C'est parce que la douleur n'est pas qu'une sensation ; c'est aussi une émotion, qui s'accompagne de stress, d'anxiété et parfois de dépression.
Les symptômes physiques sont variés et nombreux : troubles du sommeil, douleurs musculaires, palpitations, tremblements, mains moites, vertiges, frissons, maux de tête ou maux de ventre, diarrhée ou constipation, sensation de serrement au niveau de la poitrine, impression d'étouffer, nœud à l'estomac ou à la gorge, ...
La douleur neuropathique (encore appelée douleur neurogène) est secondaire à une atteinte du système nerveux (central ou périphérique), c'est-à-dire touchant le cerveau, la moelle èpinière ou les nerfs. La douleur est mixte quand elle associe ces deux mécanismes (nociceptif et neuropathique)