La défense antimissile a d'abord été conçue pour détruire les missiles balistiques, mais elle s'est adaptée à la diversification et à la sophistication croissantes des technologies dont bénéficient les missiles modernes qu'une dizaine d'États possèdent dans les années 2010.
Selon ces spécialistes français et américains, l'antimissile peut, sous certaines conditions, neutraliser l'engin intercontinental, mais il ne condamne pas le missile à courte ou moyenne portée, et notamment le sous-marin stratégique. A l'appui de cette thèse, ils font généralement valoir plusieurs arguments.
Pour contrer les missiles hypersoniques, le Pentagone développe des armes à énergie dirigée, à savoir, des lasers ou des canons à micro-ondes.
En cas d'alerte nucléaire, le gouvernement français recommande de : Se mettre rapidement à l'abri dans un bâtiment en dur. Se tenir informé via les médias et les réseaux sociaux. Ne pas aller chercher les enfants à l'école.
Ce projet, appelé « European Sky Shield » [bouclier anti-aérien européen] réunit donc, outre l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Slovaquie, la Norvège, la Lettonie, l'Estonie, la Hongrie, la Bulgarie, la Belgique, la République tchèque, la Lituanie, les Pays-Bas, la Roumanie et la Slovénie.
Les États-Unis, la Russie, la Chine, l'Inde, Israël et la France développent et mettent en œuvre des systèmes de défense antimissile qu'ils déploient sur leur territoire et sur celui d'une dizaine d'États alliés. Plusieurs États en ont fait l'acquisition ou en ont exprimé le projet, en nombre croissant depuis 2010.
Ils seraient accessibles par des galeries situées sous le bâtiment. L'Elysée dispose aussi d'un abri de 250 m2 sous le palais. Sur la côte normande, des bunkers permettraient aussi de s'abriter mais pas de résister à une attaque nucléaire, tout comme les catacombes de Paris.
Il existe différents moyens de se protéger des retombées radioactives : masque à gaz et combinaison NBC (en cas de faibles radiations) ou abri anti-atomique, mais la plus efficace reste l'évacuation.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
Le missile hypersonique DF-17
Ce missile hypersonique peut frapper une cible dans un rayon de 2.500 kilomètres en atteignant une vitesse qui dépasse les 7.000 kilomètres par heure.
La technicité des M51 se veut redoutable. Ces missiles peuvent supposément atteindre un objectif estimé à 6.000 kilomètres à une vitesse de Mach 15 (19.000 km/h). Depuis 2016, les ogives peuvent emporter plusieurs têtes nucléaires océaniques (TNO), une TNO ayant une puissance estimée de 100 kilotonnes (kT).
Les États-Unis ont annoncé avoir procédé à un tir d'essai d'un missile hypersonique, qui s'est soldé par un succès. La Chine et la Russie disposent déjà de ce type de missile. La course aux armements s'accélère.
Une carte sur laquelle il était indiqué que les nouveaux missiles intercontinentaux russes Sarmat, capables de transporter jusqu'à dix têtes nucléaires, peuvent atteindre Berlin "en 106 secondes", Paris "en 200 secondes" et Londres "en 202 secondes". Des missiles toutefois encore en phase de test.
En cas d'attaque, le gouvernement recommande de se cacher dans un bâtiment en dur, souterrain et sans fenêtre de préférence.
En cas de menace nucléaire, les autorités peuvent recommander de prendre de l'iode non radioactif, disponible sous forme de comprimés. "L'objectif est de saturer la thyroïde en iode stable afin qu'elle ne stocke pas l'iode radioactif en cas d'attaque ou d'accident.
La Russie et les États-Unis restent toutefois loin devant, puisqu'ils détiennent toujours environ 90 % des armes nucléaires de la planète.
Il faut pour cela utiliser des matériaux étanches: scotch, drap mouillé, mastic à prise rapide, planche ou film plastique, couper la ventilation et le chauffage, qui favorisent les mouvements d'airs. Le mieux est évidemment de pouvoir se réfugier dans les sous-sols.
Un masque à gaz, ou masque anti-gaz , est une protection contre certaines armes chimiques et armes biologiques et contre les agents radioactifs. Il se porte sur le visage et couvre les entrées des voies respiratoires (bouche, nez) et souvent les yeux ainsi que d'autres tissus sensibles du visage.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.
Avant de construire son bunker et de creuser, il faut prendre en compte l'emplacement dans le jardin et la nature du sol. L'idéal est de prendre contact avec un expert ou un géologue, qui étudiera la surface et le terrain. L'objectif d'un abri souterrain, c'est de se protéger contre les catastrophes.
L'administration de comprimés d'iode stable (ou iodure de potassium - KI) protège de manière temporaire la thyroïde de l'iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l'environnement en cas d'accident nucléaire.
La Russie, pays le plus puissant d'un point de vue nucléaire
Et malheureusement pour la stabilité de ce monde, il s'avère que c'est la Russie qui fait office de pays le plus puissant en matière d'arme nucléaire.
Selon les dernières estimations du Sipri, la Russie est toujours la première puissance atomique mondiale, avec 5.977 têtes (-280 sur un an) déployées, stockées ou en attente de démantèlement début 2022.
Fusées thermobariques : l'une des armes les plus redoutables de la Russie.