Atteindre la vérité suppose des critères pour la séparer de ce qui n'est pas elle. Lorsque la vérité se reconnaît d'elle-même, ce critère est l'évidence. Mais souvent la vérité est cachée. Dès lors, si elle n'est pas révélée comme dans la religion, elle doit être démontrée.
La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté – au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité.
La raison est la faculté de l'esprit qui nous permet de distinguer le vrai du faux et le bien du mal. Elle a donc un usage dans la connaissance, dans le premier cas, elle nous permet d'accéder à la vérité. Elle est utile en morale, afin d'être raisonnable, dans le second cas.
Philo52 - Les obstacles à la (recherche de la) vérité "Je dirai qu'il y a trois causes qui font obstacle à ce que devrait être la vision du vrai : les exemples dont l'autorité est fragile ou indigne de ce nom ; le poids des habitudes ; le gros bon sens des foules sans expérience.
La vérité est donc ce qui est conforme à la réalité et, en conséquence, dont on peut affirmer que c'est vrai. Mais la réalité des choses, comme tout un courant de la philosophie a tendu à l'établir (notamment la phénoménologie), n'existe que pour une conscience qui la perçoit.
Pour le sens commun, une proposition ou une théorie est « vraie » lorsqu'elle est conforme au réel et qu'elle peut être attestée par l'observation ou par l'expérimentation. Cette approche est aussi celle de la philosophie, mais jusqu'à un certain point seulement.
Pour accéder au statut de vérité, il faudrait pouvoir vérifier que l'argent n'a jamais fait le bonheur de personne et que l'amour a toujours rendu tout le monde aveugle. Même si nous considérons en permanence que c'est le cas, nous ne connaissons pas suffisamment cette réalité pour accéder à la vérité.
Quand on a la foi, on peut se passer de la vérité. Cette phrase de Friedrich Wilhelm Nietzsche contient 13 mots. Il s'agit d'une citation courte.
La raison ne semble pas limitée, ainsi, par l'étendue de son domaine, mais seulement par la finitude de l'homme. Descartes considère cette finitude comme un avantage pour la connaissance, mais on pourrait aussi penser que c'est une restriction, et donc aboutir au scepticisme.
Vérité absolue, ultime ou radicale
Paramārtha est ce que voit et expérimente l'Éveillé en tant que vacuité. Et c'est pour cela qu'on l'appelle l'Omniscient. La réalité absolue désigne le mode réel des choses, leur nature essentielle et ultime.
La vérité n'est ni une opinion, ni un absolu
En effet, Kant explique dans la Critique de la raison pure que la vérité dépend de la structure a priori de l'esprit humain. Une connaissance est une synthèse, entre une intuition de la sensibilité et un concept de l'entendement, qui lui donne une forme.
Le mensonge déguise la vérité dans l'esprit même du menteur ; Il implique toujours une volonté de tromper car il apparaît une construction préméditée dans l'intention d'obtenir l'adhésion de l'interlocuteur à un point de vue que l'on sait faux ou que l'on croit faux.
Autrement dit, parce que l'irrationnel subsiste une existence concrète, la raison ne peut pas tout expliquer. Après tout, le rôle de la raison n'est pas de supprimer cette réalité qui est supposée insensée, mais tout simplement de le donner sens.
La raison est une faculté universelle, tous les hommes ont la Raison. Elle fait partie d'une faculté distinctive de l'Homme. L'auteur met en garde le lecteur sur la confusion du mot « raison », lorsqu'on pense en consultant sa Raison et en fonction de ses raisons.
Dans une première partie nous allons nous intéresser au faite que la raison ne peut pas toujours être juste et qu'elle n'est pas toujours utilisée pour connaître la vérité. Puis dans un second temps, nous démontrerons que la raison a toujours raison en toute circonstance et qu'elle exprime toujours la vérité.
Dans un second temps, Nietzsche applique le critère d'acceptation du mensonge qu'il vient d'établir, à la vérité. Ainsi, de même que les hommes rejettent le mensonge à cause de ses conséquences, ils ne recherchent que les conséquences positives de la vérité.
La vérité comme relation
L'absolu, c'est ce qui, dans la pensée comme dans la réalité, ne dépend de rien d'autre que soi, et contient en soi-même sa raison d'être.
Pour lui, donc, le « problème de la vérité » renvoie essentiellement au problème qui consiste à trouver et à fonder un critère de vérité, le sens du terme « vérité », quant à lui, étant tout à fait clair et naturellement donné à l'esprit.
Nier la vérité est un acte beaucoup plus facile que de l'affronter. En règle général il est plus facile de contourner son obstacle que d'y faire face. C'est un mouvement instinctif, courant et surtout humain. Pour certaines personnes fragile d'esprit, fuir la vérité les protègent du quotidien souvent sans pitié.
On n'a pas besoin de s'imposer le devoir de chercher la vérité quand elle est utile. La recherche de la vérité dans le domaine scientifique va par exemple de soi. L'explication et la compréhension du monde qui nous entoure nous permettent de le maîtriser et donc d'y vivre mieux.
Dire la vérité accroît la part d'humanité dans notre monde. Nous souhaitons tous être traités de manière humaine, avec respect et gentillesse. Nous montrer honnêtes les uns envers les autres en est un aspect, c'est une manière que nous pouvons choisir de rendre ce monde meilleur, pour les autres et pour nous-même.
La raison est généralement considérée comme une faculté propre de l'esprit humain dont la mise en œuvre lui permet de créer des critères de vérité et d'erreur et d'atteindre ses objectifs.
La raison n'est pas seulement un principe de conformité logique, elle implique également une capacité de jugement, c'est-à-dire la capacité à définir des valeurs ou à évaluer des phénomènes, à en discerner le degré de vérité, d'utilité, de validité ou de moralité.
C'est la raison qui nous permet de comprendre le monde et d'y agir - elle qui nous promet les clés d'une vie mesurée, équilibrée, d'une connaissance raisonnée et d'une existence raisonnable.