Ne pourrait-on pas dire que l'acte de philosopher est normal ( ce qu'on peut attendre de...) chez un être raisonnable sensiblement affecté qui peut toujours exercer sa liberté de penser: c'est normal, bien ajusté au type idéal: un être raisonnable sensiblement affecté.
Il faut philosopher, c'est-à-dire penser pour penser, pour agir et pour exister, pour assumer une existence authentique, consciente d'elle-même, de ses valeurs, de ses fins et de sa raison d'être.
Philosopher vous apprendra à être plus rigoureux et à ne pas prendre pour acquis ce que vous pensiez savoir et ça, c'est essentiel dans l'argumentation. Vous ne pouvez pas être crédible quand vous avancez une idée préconçue sans pouvoir la justifier et sans en comprendre les fondements.
La philosophie n'est pas une théorie mais une activité. Une œuvre philosophique se compose essentiellement d'éclaircissements.
Non, la philosophie n'est pas dangereuse; elle n'annonce nul péril, elle ne nuit à aucun ordre, puisque, précisément elle dit simplement l'ordre des choses. "Concevoir ce qui est, est la tâche de la philosophie, car ce qui est, c'est la raison.
Elle est inutile en tant qu'elle ne propose aucun choix pratique, aucune option particulière en dehors d'elle-même. Elle ne donne pas un sens particulier, elle est une certaine orientation de la pensée. Par conséquent, la philosophie n'est pas tout. Elle ne permet pas de vivre, encore moins de survivre.
Par analogie, le but négatif de la philosophie est de détruire le dogmatisme et les prétentions erronées du sens commun : « Elle nous débarrasse du dogmatisme arrogant de ceux qui n'ont jamais traversé les régions du doute libérateur, et elle vivifie notre sens de l'étonnement en nous montrant les choses les plus ...
C'est le pouvoir d'exercer sa puissance de penser. Tous les individus en sont capables et en ont le droit. Il est obligatoire que dans une vie ils philosophent plus d'une fois. Nous ne pouvons pas vivre sans philosopher, aussi bien du point de vue éthique ou de la personne, que du point de vue social et politique.
La philosophie est la connaissance de la réalité. Ce qui veut dire qu'elle n'est ni seulement critique ni seulement connaissance de sa propre histoire (ce qui, à ce titre, n'en fait qu'une culture), mais bien qu'elle apporte cette utilité qui consiste à comprendre les choses et le monde.
Pour autant il semble bien que le fait de philosopher peut être dit normal dans le second sens, à savoir en tant qu'il nous permet de conduire notre pensée et notre action.
Certes, si tout le monde peut philosopher, tout discours et toute activité de la pensée n'est pas de la philosophie. Il y a par exemple des discours d'opinion. Mais, à l'usage, le danger n'est pas si grand pour la philosophie qui, de toute façon, sait très bien reconnaître l'opinion et la comprendre.
Citation de Paul Valéry sur Rien
Ce qu'on peut reprocher à la philosophie, c'est qu'elle ne sert à rien.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Le but premier de la philosophie est de contribuer à la conversation démocratique nourrissant les grands débats de notre société, comme celui sur la laïcité.
- Blaise Pascal. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu'il ne faut, s'il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer. Cette phrase de Blaise Pascal contient 46 mots.
1. Ensemble de conceptions portant sur les principes des êtres et des choses, sur le rôle de l'homme dans l'univers, sur Dieu, sur l'histoire et, de façon générale, sur tous les grands problèmes de la métaphysique.
Apprendre à philosopher, c'est donc apprendre à remettre en question ses préjugés, à travailler sur l'exactitude de ses discours, à être exigeant avec soi-même, avant même de penser à être exigeant avec le discours des autres.
« Philosopher », c'est travailler à élever l'âme vers le ciel des Idées ; or, elle est enchaînée à la réalité de la matière, en particulier à celle du corps humain.
Ainsi naissent l'autoritarisme et ses suites… Un autre grand danger de la réflexion philosophique (peut-être le premier et le seul) serait celui de faire basculer son adepte dans les certitudes de ses vérités acquises et non plus de constamment chercher des vérités qui continueront à bâtir son « bonheur » ici-bas.
Les critiques de la philosophie sont multiples et diffèrent par leurs moyens et leurs buts. La philosophie étant une discipline créative, la production philosophique implique une reformulation, une réappropriation des concepts formés par les philosophes antérieurs.
L'idéal éthique de la modernité marque, en effet, les limites mêmes de la philosophie : il est nécessairement général et abstrait - il légifère indistinctement pour chacun et en toute situation -, rationnel et réfléchi - il pense la vie au-delà de ses occasions effectives et particulières en des termes explicitement ...
« La philosophie joue un rôle central dans l'éducation. »
L'étude de cette matière devrait permettre aux élèves d'avoir des discussions approfondies sur des idées, encourager l'ouverture d'esprit et développer des compétences de communication et de pensée », a-t-elle déclaré.
Le but de la philosophie serait donc de rechercher la vérité. En ce qui concerne l'utilité, il est nécessaire de différencier ce qui est utile de ce qui ne l'est pas. Par définition, est utile quelque chose qui est profitable à quelqu'un, qui lui procure un avantage.
"Quand un philosophe me répond, je ne comprends plus ma question." "Le cynisme finit par être le comble de la franchise dans une société d'hypocrites." "On ne peut apprendre la philosophie, on ne peut qu'apprendre à philosopher." "Je fais cas d'un philosophe dans la mesure où il est capable de fournir un exemple."