Non seulement elle améliore notre vigilance, nos performances et notre mémoire, mais elle est également bonne pour la santé physique, et notamment pour le cœur. De plus, dans une société où l'on dort de moins en moins la nuit, elle est un excellent moyen de « récupérer » du temps de sommeil.
Pour la plupart d'entre nous, la durée idéale de la sieste est de 10 à 20 minutes, de préférence entre 12 h et 15 h.
Une sieste compensatrice d'une à deux heures pendant la journée permet de compléter la nuit et de palier à ces « dettes de sommeil ». Afin d'optimiser le temps de vos siestes compensatrices, mettez toutes les chances de votre côté : Ne surchargez pas votre emploi du temps, réservez-vous du temps pour dormir.
La sieste est excellente pour les neurones
Selon l'Institut du sommeil et de la vigilance, les siestes permettraient de restructurer nos neurones et donc d'améliorer notre mémoire et notre concentration. Après le déjeuner, au lieu de travailler au ralenti, mieux vaut s'arrêter une vingtaine de minutes.
La probabilité de s'endormir rapidement est relativement élevée. Selon le Dr Mims, c'est aussi le moment où les répercussions sur le sommeil nocturne seront les moins importantes. En revanche, elle ne recommande pas de faire une sieste trop tard dans l'après-midi.
Cette pénible sensation est due à un réveil contraint en plein milieu d'un cycle de sommeil. « Quand on fait une sieste trop longue la journée, surtout si on n'a pas assez dormi avant, on peut traverser un petit épisode de sommeil lent profond, l'épisode où le cerveau est ralenti.
"Généralement, la sieste disparaît entre 4 et 5 ans. Mais des études montrent que si on donne l'opportunité de dormir en début d'après-midi à des enfants entre 4 et 5 ans, la moitié d'entre eux dorment", précise la spécialiste. Ce qui veut dire qu'ils ont besoin de ce temps de sommeil !
Enfin, la somnolence après le déjeuner peut être due à une baisse de notre température corporelle qui se produit naturellement entre 13h00 et 15h00. Cette baisse déclenche la libération d'une hormone appelée mélatonine, qui provoque le sommeil.
Réveillez-vous dans le calme. Pas de sonnerie tonitruante pour vous réveiller. Prenez quelques minutes pour ouvrir les yeux, respirez profondément pour vous réveiller, étirez-vous, et c'est parti !
Selon un article publié dans le journal Oral Surgery, Oral Medicine, Oral Pathology, Oral Radiology, and Endodontology , relayé par Slate , baver pendant son sommeil serait dû à un "dysfonctionnement de la coordination du mécanisme de déglutition, qui a pour résultat l'accumulation excessive de salive dans la portion ...
L'hypersomnie idiopathique
Elle est caractérisée par une somnolence diurne excessive constante entrecoupée de siestes peu reposantes et accompagnée d'un sommeil nocturne de durée normale ou accrue mais non reposant.
Quand faire la sieste ? Durant la journée, aux premiers signes de somnolence ou de « coup de barre », mieux vaut ne pas lutter. En règle générale, la sieste se fait juste après le repas de midi. Son nom vient d'ailleurs du latin sexta, pour désigner la sixième heure du jour.
La sieste est un outil redoutable contre la fatigue, à condition qu'elle soit bien utilisée. Il existe plusieurs sortes de siestes que vous pouvez adapter à vos besoins et à vos obligations : La Power Nap de 20 minutes maximum : idéale au travail. La sieste de 30 minutes : pour un repos plus conséquent.
Il est souvent associé à des troubles du sommeil. D'une manière générale, les sueurs nocturnes sont la conséquence d'une stimulation du système nerveux sympathique, c'est-à-dire de l'un des systèmes nerveux autonomes de l'organisme. C'est l'excitation de ce système nerveux qui est à l'origine de la sudation.
Pourquoi ? Tout simplement parce que quand on dort, on s'allonge. Or, quand on s'allonge, on bouleverse complètement le processus de digestion. Les aliments ont plus de mal à descendre dans les intestins, et restent donc plus longtemps dans notre estomac, ce qui ralentit la digestion.
Qu'est ce que le rythme circadien ? Lorsque vous tentez de remédier à votre fatigue en dormant excessivement, vous troublez votre rythme interne, ou rythme circadien. Ce dernier est réglé par un groupe de neurones, appelé noyau suprachiasmatique, situé dans l'hypothalamus.
Loin de n'avoir que des conséquences sur la santé physique, dormir plus de dix heures par jour aurait également des conséquences psychologiques comme le stress, l'anxiété et la dépression. Jouer les marmottes peut également entraîner des troubles cognitifs et des difficultés à se concentrer.
La narcolepsie est un trouble du sommeil marqué par une somnolence excessive pendant la journée ou récurrente, des épisodes irrésistibles de sommeil pendant les heures de veille normales, généralement avec des épisodes soudains et passagers de faiblesse musculaire (cataplexie).
À chaque âge son besoin de sommeil
Les nouveau-nés (de 0 à 3 mois) : 14 à 17 heures. Les adolescents (14 à 17 ans) : 8 à 10 heures. Les adultes (26 à 64 ans) : 7 à 9 heures. Les personnes âgées (65 ans et +) : 7 à 8 heures.
La sieste réduit le stress, la tension artérielle et le risque de maladies cardiovasculaires. Une courte période de repos permettrait de diminuer le stress. De plus, selon une étude scientifique publiée sur Science Daily, les bienfaits de la sieste réduirait l'hypertension artérielle.
Entre 9 et 12 mois, la sieste du soir disparaît la première. Entre 15 et 18 mois, c'est celle du matin qui disparaît. Ne reste plus que la sieste du début d'après-midi qui bénéficie d'un répit jusqu'à 3 à 6 ans, selon les enfants, avant de tomber elle aussi aux oubliettes.
En règle générale, la durée est inférieure à 5 heures. Pour les longs dormeurs, la durée dépasse les 10 heures de sommeil par 24 heures, durée qui peut atteindre 12 à 14 heures le week-end. Dans les deux cas, le sommeil est efficace : le rapport temps passé au lit sur temps dormi est normal.
Qu'est-ce qu'un gros dormeur ? "En général, le gros dormeur dort entre 9 et 11 heures par nuit. Au-delà, il peut s'agir d'hypersomnie, qui est une pathologie", introduit Sylvie Royant-Parola.
Hypersomnie en relation avec un trouble médical
De nombreuses maladies et troubles médicaux peuvent nuire au sommeil et entraîner des hypersomnies. Le diabète par exemple, l'hypothyroïdie, le cancer etc. C'est aussi le cas des tumeurs cérébrales, des encéphalites, des traumatismes crâniens.