La rentabilité de l'achat d'un terrain constructible correspond à la plus-value réalisée. Après abattement, celle-ci est imposée à 19 % sur l'IR et à 17,2 % dans l'assiette des prélèvements sociaux.
Les avantages de l'achat de terres à bâtir
Un projet d'acquisition de terrain constructible permet de profiter de réels avantages. Tout d'abord, en lançant une recherche de terrains, vous avez la main sur le choix de l'emplacement et sur l'orientation de votre construction. C'est votre projet !
La meilleure façon de tirer profit de votre terrain c'est de le louer ou la vendre. Pour cela, vous devez avant tout réfléchir à ce que vous pouvez faire. Vous pouvez vendre et louer le terrain nu et en tirer un maigre profit ou y construire un immeuble ou une maison pour pouvoir le vendre beaucoup plus cher.
Les avantages d'acheter un terrain
Le premier avantage qu'offre l'achat d'un terrain est que vous avez la liberté de créer la propriété que vous souhaitez, quel que soit le type de terrain que vous achetez, tant que vous en aviez l'autorisation.
Votre terrain peut être exposé à des risques technologiques. Par risque technologique nous entendons la pollution du sol, ou encore la toxicité d'une usine non loin. Il y a également les risques naturels à prendre en compte comme les avalanches, les inondations, ou les tremblements de terre.
#5 : Acheter un terrain comme un investissement à long terme
Pour terminer, l'une des stratégies les plus connues d'investissement immobilier en rapport avec les terrains est bel et bien l'achat d'une terre ou d'un terrain dans une perspective de détention à long terme.
Le délai de validité est, en effet, de trois ans, avec deux prolongations possibles d'un an chacune. En conséquence, l'acheteur dispose en théorie d'un délai de cinq ans (trois ans de validité initiale du permis de construire, et deux prolongations d'un an) pour commencer les travaux.
Dans la très grande majorité des cas, les frais de notaire sont à la charge de l'acquéreur. Il ne faut pas les négliger quand vous avez un budget serré, car ces frais viennent s'ajouter au prix de vente affiché du terrain dont vous faites l'acquisition.
Pour sceller la vente d'un bien immobilier, le notaire doit percevoir ce que l'on appelle les « frais de notaire », qui sont payés par l'acquéreur et qui sont, en réalité, composés essentiellement de taxes qu'il va reverser à l'Etat.
Pour pouvoir accueillir une habitation, un terrain doit être constructible au sens du PLU et viabilisé, c'est-à-dire raccordé aux réseaux disponibles. De plus, il n'est pas possible d'installer une habitation mobile ou démontable sur un terrain non constructible.
une autorisation écrite du maire est obligatoire pour résider dans un mobil home sur un terrain non constructible ; des impôts locaux peuvent être à prévoir.
Acheter, développer et louer
La meilleure astuce pour faire fructifier l'investissement d'un terrain nu avec de bons potentiels est de l'acheter à bon prix et d'y faire construire des unités locatives (immeubles résidentiels, maisons, commerces…).
Discuter pour obtenir un meilleur prix
Bien que le taux de négociation soit de l'ordre de 5%, il est préférable d'aller au-delà pour proposer son prix. Mais avant, il est primordial de se renseigner sur le prix du marché, mais aussi sur la valeur réelle du terrain à acheter pour faire sa proposition.
La viabilisation consiste à raccorder un terrain aux différents réseaux : eau, électricité, gaz, assainissement, etc. Vous rendre en mairie vous permettra d'évaluer le coût de l'opération. Entre les frais de raccordement et les éventuelles taxes, viabiliser un terrain peut coûter entre 5 000 € et 15 000 €.
Un achat immobilier étant une vente comme une autre, la loi ne vous contraint aucunement à avoir recours à un notaire. Légalement parlant, il est tout à fait possible de régler une vente sous seing privé, et donc de conclure un achat immobilier sans notaire.
C'est au propriétaire du terrain, qu'il s'agisse d'un particulier, d'un lotisseur ou d'un promoteur immobilier, d'entreprendre les démarches de viabilisation. Il doit aussi prendre en charge le coût des travaux et coordonner la réalisation de ceux-ci lorsqu'ils font intervenir plusieurs entreprises.
Ce type de terrain à bâtir offre davantage de libertés que l'achat d'un terrain en lotissement. Toutefois, il est rarement viabilisé et nécessite donc des travaux de raccordements aux différents réseaux de gaz, d'eau, d'électricité…
Actuellement une tiny house est considérée comme une habitation classique installé sur un terrain. Elle répond donc aux mêmes obligations qu'une maison standard. Pour une tiny house fixe de maximum 20 mètres carrés de surface au sol, une déclaration préalable de travaux suffit.
Une maison neuve de 80 m² demande un budget entre 116 000 € et 144 000 €. Il faut, bien sûr, ajouter à cette somme, le prix du terrain et les frais notariés. Une maison de 100 m² coûte entre 145 000 € et 180 000 € et la maison de 120 m² est estimée à un budget entre 174 000 € et 216 000 €.
« Ce surcoût s'explique aussi par le fait que les parcelles sont davantage situées en zones urbaines et donc également plus petites», peut-on lire dans l'étude. La taille, la viabilisation et l'emplacement sont donc les 3 éléments qui font le plus varier les prix des terrains.
La signature d'un avant-contrat pour l'achat d'un terrain à bâtir doit s'effectuer devant un notaire. La signature d'un avant-contrat entraîne le versement d'un acompte de l'acquéreur au notaire, bien souvent compris entre 5 et 10% du montant total de la vente.