Si l'on se penche sur les projections du modèle américain pour le trimestre estival 2023, une tendance chaude se dessine. Que ce soit pour le mois de juin, de juillet ou d'août, le modèle envisage des températures supérieures à la normale en France.
Tendances pour août 2023
Après une première décade fraîche, le déficit thermique devrait rapidement être comblé par des deuxième et troisième décades sensiblement plus chaudes, voire caniculaires. Ainsi, août 2023 serait plus chaud que la normale avec un excédent plus marqué dans le sud et l'est.
Les vagues de chaleur paraissent donc inévitables et des périodes de canicule risquent de s'installer sur la France entière pour l'été 2023. Septembre étant également un mois estival, même s'il est moins propice aux vacances, s'annonce également très chaud.
Météo-France annonce que les prochains jours pourraient être les plus chauds de l'été 2023. Une nouvelle vague de chaleur qui pourrait flirter avec les 40°C, en particulier au sud de la Loire. Cette hausse des températures prévue à partir de dimanche devrait durer au moins jusqu'au milieu de la semaine prochaine.
Il est fort probable que l'été 2023 soit marqué par des anticyclones persistants en Europe de l'ouest, tout comme l'année précédente. Côté mer et océans, la température de l'eau s'annonce plus élevée que la moyenne sur toutes les côtes de France, et spécialement sur les côtes de la Manche et la côte atlantique.
Le printemps météo 2023 est arrivé à son terme et s'est montré plutôt instable avec des températures très fluctuantes et le début de l'été s'est montré très chaud en juin.
Un mois de septembre plutôt sec
Seul l'arc méditerranéen semblerait connaître un mois de septembre plus humide en raison du risque d'orages et d'épisodes méditerranéens qui paraît plus élevé. La région Languedoc-Roussillon pourrait observer les épisodes pluvio-orageux les plus intenses.
La canicule de 2003 a non seulement été la plus longue, mais aussi la plus meurtrière d'entre toutes.
Les 15 et 16 juillet 1976 : il fait 38° en Aquitaine, 37 ° à Toulouse et 36° en Lorraine.
Après 1911, on trouve quelques années particulièrement chaudes en 1921 (moyenne générale, juillet étant le mois plus chaud) et au début des années 1930. La canicule de 1911 a touché en fait la France entière et plus généralement l'Europe de l'Ouest.
"2023 est pour l'instant la troisième année la plus chaude avec 0,43°C au-dessus de la moyenne récente" et "une température moyenne mondiale en juillet 1,5°C au-dessus des niveaux pré-industriels", souligne également Samantha Burgess.
L'observatoire européen Copernicus a enregistré 17,08 °C le 6 juillet 2023, soit actuellement la température la plus élevée jamais enregistrée à la surface de la Terre depuis 1940, le début des mesures disponibles de l'organisme. Le record mondial de la température a été battu au début du mois.
Au mois d'avril 2023, le blocage anticyclonique s'est produit sur le nord de la Scandinavie. Assez éloignée de celui-ci, la France s'est retrouvée sous l'influence d'anomalies dépressionnaires glissant du proche-Atlantique au bassin méditerranéen avec une alternance de journées calmes et de journées instables.
Un temps perturbé, avec des températures élevées
Pour la deuxième semaine d'août, le temps s'annonce pluvieux et venteux. La météo sera « perturbée, alternant épisodes pluvieux au nord et périodes d'accalmie », indique Météo France. Le temps sera plus sec au sud, où le Mistral et la tramontane devraient persister.
Août, septembre et octobre 2023
Sur la France, ce scénario le plus probable présente des températures plus chaudes que la normale sur l'ensemble du territoire et des conditions plus humides que la normale des Pyrénées aux départements méditerranéens.
Au total, l'été 2023 s'annonce donc chaud sur la France, avec une forte tendance orageuse dans le sud, en particulier sur les montagnes.
Les climats tropicaux et arides, en particulier, verront leur part augmenter dans l'ensemble de la masse terrestre : Les climats tropicaux pourraient passer de 23 % à 25 % d'ici à 2100 ; Les climats arides passeraient de 31 % à 34 % d'ici à 2100.
· 2019 : record absolu
La première, particulièrement précoce, démarre dès le 24 juin et établit un nouveau record absolu de chaleur pour la France : 46°C enregistré le 28 juin à Vérargues dans l'Hérault.
Du 24 au 29 juin 1947 : la chaleur devient vraiment torride et les 35° sont souvent dépassés - on atteint par exemple 38° à Paris, Bordeaux et Reims, et 40° à l'ombre à Auxerre.
Les huit années les plus chaudes ont toutes été enregistrées depuis 2015, les années 2016, 2019 et 2020 arrivant en tête du classement.
Quant au record national de chaleur pour la France, c'est en 2019 qu'il a été battu avec 46°C le 28 juin 2019 dans la commune de Vérargues dans l'Hérault.
Ce mois d'août devrait se terminer avec un net excédent thermique, malgré le début un peu frais au nord, possiblement de l'ordre de +2 à +2,5°C en raison de la vague de chaleur actuelle. Il sera également plus sec que la normale, malgré quelques orages, mais qui devraient concerner principalement les reliefs.
Cette année, l'hiver a été marqué par des précipitations faibles et des températures élevées. Ce climat extrême a favorisé la sécheresse des sols.
À l'échelle du trimestre septembre-octobre-novembre, les températures prévues en France devraient rester supérieures aux moyennes de saison (basées sur les 30 dernières années) avec un écart proche des +0,5 à +1°C au total. Cette tendance est vue de façon assez unanime par les modèles numériques saisonniers.