Les jurisprudences sont formelles sur deux points: il n'est tolérable de frapper qu'à la main et la fessée doit avoir un but éducatif, et non pas l'humiliation.»
Violences ayant entraîné une incapacité de travail inférieure ou égale à 8 jours. La peine est de 3 ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende.
- Depuis le 22 décembre dernier et l'adoption du projet de loi "égalité et citoyenneté", "tout recours aux violences corporelles" est interdit dans l'exercice de l'autorité parentale. En clair : les parents n'ont plus le droit de donner une fessée ou une gifle à leurs enfants.
Violences commises par les parents
La peine est de 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende lorsque les faits sont commis par un parent ou par une personne qui a autorité sur le mineur.
Si vous êtes victime de coups et blessures, vous pouvez vous rendre au poste de police et déposer plainte pour obtenir la réparation des préjudices que vous avez subis. Afin de percevoir des dommages et intérêts, vous devez vous constituer partie civile.
Gifle, claque, sont des synonymes. En general une gifle se donne sur la joue, une claque peut se donner sur la joue ou ailleurs.
En revanche, à cet âge, on peut pratiquer une autre forme de punition : la gronderie. Il s'agit de lui signifier en prenant une grosse voix et en faisant les gros yeux que ce qu'il a fait n'était pas bien et qu'il ne doit pas recommencer.
La gifle, démonstration sur le vif
Ce dernier est en garde passive, main droite le long du corps pour pouvoir protéger la partie basse de son torse tandis que son avant-bras gauche protège sa gorge et son visage (il existe une variante intéressante avec le bras droit à l'horizontale au niveau du plexus).
Parler avec tendresse et empathie, cela baisse le niveau de stress du parent et de l'enfant. Puis enchainer, en pratiquant l'écoute, avec un petit peu d'explication. Se dire que c'est un mauvais moment à passer et que l'enfant va forcément finir par se calmer afin de pouvoir en reparler avec lui tranquillement.
Suite à une plainte pour insulte non publique: Une contravention pouvant atteindre 38€ maximum. Si l'insulte revêt un caractère raciste, sexiste ou homophobe, le montant s'élève à 1.500€ et passe à 3.000 en cas de récidive.
Lorsque les menaces avec une arme ont entraîné une mutilation ou une infirmité permanente, la peine encourue est de quinze ans de réclusion criminelle et de 150 000€ d'amende. Les mutilations et l'infirmité permanente sont des atteintes irréversibles à l'intégrité de la personne.
A éviter… la violence physique
Bref, agitez-vous si vous voulez, mais ne le touchez pas. Redressez-vous et avec un regard appuyé, annoncez nettement que vous le convoquez dans un quart d'heure pour discuter sérieusement. Un silence bien posé vaut mieux qu'un long discours.
Ne pas crier aide à renforcer le pouvoir parental. Éviter d'élever la voix pour vous faire obéir car les enfants vous obéiront alors pas peur et non par respect. C'est donc en restant vous-mêmes calmes que vous aurez plus de prise sur eux. Les cris affaiblissent l'estime de soi des enfants.
Les quatre zones les plus sensibles
Yeux, gorge, genoux ou encore parties génitales, Franck Ropers vous dévoile les points les plus sensibles du corps humain. Un doigt dans l'œil entraîne une douleur importante, une difficulté de l'adversaire à se concentrer, et obstrue temporairement le champ visuel.
Dr Hélène ROMANO. - Une gifle marque à deux raisons. D'une part parce qu'elle est souvent accompagnée de violences psychologiques, de paroles disqualifiantes. D'autre part parce que l'enfant va perdre sa confiance dans l'adulte censé le protéger.
La gifle, comme n'importe quel autre acte de violence physique, est un signe de mépris, de domination et d'insulte et ces sentiments ne s'effacent pas si facilement. Que la gifle soit le produit ou non d'une situation particulière, c'est de toute façon le symptôme d'un besoin de contrôle physique sur l'autre.
La fessée et les autres punitions corporelles, comme secouer, gifler, taper ou pincer, ont des effets négatifs sur le développement psychologique et social d'un enfant. Pour bien se développer, l'enfant a besoin de vivre un sentiment de sécurité physique et psychologique.
Quelle punition donner à un enfant ? Pour Didier Pleux, " la sanction la plus judicieuse est celle qui a un lien avec le passage à l'acte. " Autrement dit, priver un enfant de télévision parce qu'il a mal parlé à sa sœur n'a aucun sens !
Assurez-vous qu'il y a bien un mensonge car si vous l'accusez et que vous avez tort, vous trahirez la confiance que vous avez l'un envers l'autre. La meilleure punition pour cette tranche d'âge est la sanction TV, téléphone ou jeux vidéos.
L 'histoire de la claque: La pratique de la claque trouve son origine dès l'Antiquité. Lorsque Néron jouait, cinq mille de ses soldats saluaient sa performance par un éloge chanté. La claque apparaît à l'opéra avec le système des abonnements au début du XVIIIe siècle.
– Littéraire : soufflet. – Populaire : baffe, beigne, mandale, tarte, torgnole, volée. – Vieux : mornifle.
Ainsi, comme les adultes, les adolescents utilisent des insultes quand ils ne savent plus quoi dire ou faire pour plaider leur cause. Quand cela arrive, nous nous sentons bien souvent attaqué, et ne nous rendons pas compte que notre enfant franchit les limites car il est submergé par ses émotions.