Le mariage est célébré le 19 novembre 1777 à minuit en l'église de Ferney. Soutenus par les amis parisiens de Voltaire et Madame Denis, les Villette persuadent Voltaire de les suivre à Paris en le logeant dans leur hôtel particulier.
Condamné pour des écrits satiriques contre le régent Philippe d'Orléans, Voltaire est embastillé une première fois pendant onze mois, en 1717-1718. C'est lors de son emprisonnement, qu'il rédige sa première pièce de théâtre, Œdipe, une tragédie. En sortant de prison, il prend le pseudonyme de Voltaire.
François-Marie Arouet aurait choisi de prendre le pseudonyme de Voltaire pour plusieurs raisons. Il était tout d'abord en conflit avec sa famille, et plus particulièrement avec son père. Il souhaite donc rompre avec son passé et ses origines en se choisissant un nouveau nom pour signer ses œuvres.
Il veut maintenant imiter Sophocle et Virgile. Le libertin commence à se faire philosophe en lisant Malebranche, Bayle, Locke et Newton. C'est en 1718 qu'il prend le pseudonyme de Voltaire (d'abord Arouet et Voltaire), peut-être formé à partir d'Airvault, nom d'un bourg poitevin où ses ancêtres ont résidé.
Le vrai nom de Voltaire est François-Marie Arouet. Son père était François Arouet, un notaire. Voltaire aimait peu ce dernier, qu'il considérait comme un homme médiocre. D'ailleurs, il prétendait être le fils illégitime d'un certain Roquebrune, mousquetaire et homme de lettres.
Née en 1706, Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise Du Châtelet, est longtemps restée plus connue comme la compagne de Voltaire, la "divine Émilie", que comme la vraie femme de science qu'elle fut.
Émilie du Châtelet, grand amour de Voltaire
A partir de 1733, la scientifique et lui vivront leur amour au grand jour au château de Cirey à Cirey-sur-Blaise, en Haute-Marne, propriété du marquis du Châtelet…
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Comme la plupart des philosophes des Lumières, Voltaire n'était donc pas athée, mais déiste. Pour lui, les hommes ne pouvaient pas communiquer avec ce Dieu organisateur de l'univers. Il rejetait toute religion révélée.
Voltaire est un poète, écrivain, dramaturge, historien et philosophe français né le 21 novembre 1694 et décédé le 30 mai 1778. Auteur des Lettres philosophiques et de Candide ou l'Optimisme, c'est aussi un grand humaniste qui s'est battu toute sa vie contre le fanatisme religieux et la liberté d'opinion.
Voltaire en particulier, avait su s'attirer les foudres de l'Eglise en critiquant ses principes. Censuré par le clergé en France, c'est finalement à Genève que l'écrivain parvint à faire publier son roman philosophique Candide.
Il met donc un terme à la légende qui voulait que, dans ses derniers moments, Voltaire, lors d'une crise d'agitation, portât la main à son pot de chambre... pour en manger le contenu. Justice semble faite de cet épisode excrémentiel qui touche, incidemment, à cet intestin remarquable. Tourment de la vie de Voltaire.
Premier succès littéraire
À sa sortie, il ambitionne de devenir célèbre en écrivant de la tragédie et de la poésie épique, qui sont les genres les plus nobles de son époque. Pour rompre avec son passé, il s'invente son pseudonyme : il devient Voltaire. Sa première pièce représentée sous ce nom sera Œdipe, en 1718.
Zadig est une satire : le conte dénonce l'intolérance des hommes, l'hypocrisie religieuse et le despotisme des puissants.
Voltaire est l'anagramme d'AROUET L.J., « L.J. » voulant dire « Le Jeune », sans doute par imitation des auteurs de l'Antiquité (ex. : Pline le Jeune). Or, au XVIIIe siècle, on écrivait encore V au lieu de U et I au lieu de J, comme en latin (bien que la distinction ait été établie deux siècles plus tôt).
Il faut comprendre que Voltaire était en désaccord avec le système monarchique de l'époque, car il ne cadrait pas avec l'idée que lui-même se faisait de la monarchie. Ainsi la définition de tolérance que prônait Voltaire était très différente de celle prônée par la monarchie.
Voltaire a été accusé d'avoir amassé son immense fortune grâce à la traite négrière, qu'il fut pourtant l'un des premiers à dénoncer ouvertement.
La lecture de l'œuvre et les activités écrites et orales qu'elle suscite permettent d'exercer la raison des élèves, de développer leur esprit critique et de les armer pour la lutte contre toute forme de fanatisme, d'obscurantisme et d'intolérance.
On considère que Cicéron, observateur de la pluralité des cultes à Rome et auteur d'un De la nature des dieux, est à l'origine de ce courant.
En 1759, Voltaire publie "Candide", une de ses oeuvres romanesques les plus célèbres et les plus achevées. S'indignant devant l'intolérance, les guerres et les injustices qui pèsent sur l'humanité, il y dénonce la pensée providentialiste et la métaphysique oiseuse.
Le conflit va aller crescendo à coup de lettres incendiaires jusqu'au reproche fait par Voltaire à Rousseau d'avoir abandonné les cinq enfants qu'il aurait eus avec Thérèse Levasseur. Meurtri et de plus en plus isolé, Jean-Jacques va s'expliquer en écrivant les Confessions.
Voltaire a plaidé pour la tolérance et l'égalité, et contre le fanatisme et la noblesse. Pendant toute sa vie il a lutté contre l'injustice et l'intolérance. En effet, Voltaire s'est battu pour la tolérance, il a utilisé Dieu pour dire qu'il faut se respecter même si nous sommes différents.
Voltaire eut beaucoup d'adversaires acharnés parmi les critiques. Mais il n'eut qu'un seul véritable ennemi en la personne de l'Abbé Desfontaines. Un esprit étriqué et envieux, un pédant que blessait la célébrité des autres.
Émilie du Châtelet (1706-1749) est une femme de sciences et de lettres à l'époque des Lumières. Longtemps, elle reste connue comme femme d'esprit et compagne de Voltaire. Mais elle est, aussi, mathématicienne, physicienne et traductrice de Newton.
La statue de Voltaire, initialement située dans le Salon d'honneur de la Bibliothèque nationale de France sur le site Richelieu (2e arr.) renferme en son socle le cœur du philosophe.