Le manque de sommeil est un facteur de risque reconnu d'obésité. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, on ne dépense pas beaucoup plus de calories en restant éveillé qu'en dormant. Moins dormir perturbe le métabolisme (c'est-à-dire la façon dont on brûle les calories) et pousse à manger davantage.
Quand des personnes dorment le nombre d'heures requis, plus de la moitié de leur perte de poids est de la graisse et seulement un quart si elles manquent de sommeil, ont constaté les auteurs de l'étude parue le 5 octobre dans les Annales de médecine interne.
En cause ? Une modification hormonale. Le mécanisme est simple : "Pour résister au jeûne de la nuit, le corps produit la leptine, l'hormone de la satiété. Le jour, pour nous garder éveillés, le métabolisme secrète la ghréline, l'hormone qui favorise la faim.
Plus exactement, ceux qui dormaient 5 heures par nuit ont perdu 3,6 kilos en moyenne alors que ceux qui dormaient 9 heures par nuit ont perdu 6,48 kilos !! Il s'agit d'une différence très importante, sans changer d'alimentation.
"Pendant le sommeil, on sécrète une hormone qui induit la satiété et donc empêche d'avoir faim, c'est la leptine. La leptine active le métabolisme c'est-à-dire qu'on métabolise mieux les aliments ingérés, donc que l'on stocke moins de graisses" poursuit la spécialiste du sommeil. Si l'on stocke moins, on grossit moins.
C'est justement ce processus naturel de l'organisme qui fait croire à plusieurs qu'uriner fait maigrir. Mais c'est totalement faux. Eliminer l'eau ne permet donc pas d'éliminer des matières grasses. Or, c'est précisément la graisse qu'il faut faire baisser pour perdre du poids.
Gras de l'abdomen
Une bonne nouvelle toutefois : le gras du ventre est celui qu'on perd en premier, car les hormones dont le rôle est de brûler les graisses sont davantage présentes dans l'abdomen.
La perte de poids
Le stress, notamment dans le cadre d'une dépression, peut entraîner une perte de poids importante en raison de deux facteurs majeurs : un appétit diminué ou altéré et un métabolisme accéléré.
Un amaigrissement peut avoir une multitude de causes, mais 50 % des cas d'amaigrissement impliquent des causes psychiques et rendent nécessaire un bilan médical. La dépression, notamment, entraîne souvent une perte d'appétit persistante. Viennent ensuite les causes organiques, comme les maladies digestives.
La fatigue ne fait pas perdre du poids
Il est très important de dormir autant qu'on en a besoin pour être en bonne santé. En aucun cas la fatigue n'aide à perdre du poids. Pendant un régime il est conseillé de bien dormir et de surveiller son état de santé général pour ne pas mettre à mal son organisme.
Le rythme de perte de poids conseillé pour rester en bonne santé est de 0,5 à 1 kg par semaine. Perdre du poids à ce rythme vous aidera à maintenir votre poids par la suite en plus de vous donner le temps d'intégrer vos nouvelles habitudes de vie.
À terme, un sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité, contribue à une surproduction d'hormones. Ces dernières favorisent l'augmentation de la tension artérielle et du mauvais cholestérol (LDL). Elles perturbent le métabolisme du glucose, ce qui peut conduire à un diabète de type 2, voire à une obésité.
L'insomnie est un manque ou une mauvaise qualité de sommeil qui retentit le lendemain sur les activités diurnes physiques, psychiques et sociales. Les principales causes de l'insomnie chez l'adulte sont le stress, l'anxiété et la dépression.
Manger sans grossir peut aussi être la conséquence d'un L'hypercatabolisme est une détérioration anormale des protéines présentes dans l'organisme. Ceci peut être dû à une inflammation par exemple. Les conséquences peuvent être multiples.
Selon une étude de l'Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) publiée en 2015, dormir moins de six heures par nuit augmenterait les risques d'obésité de 34% chez les femmes et de 50% chez les hommes. Pourquoi ? Et bien parce que la leptine, hormone de la satiété, est sécrétée pendant la nuit.
En réalité, il faut d'abord noter que l'eau en elle-même ne permet pas de maigrir. Il s'agit certes d'un aliment acalorique mais son ingestion ne suffit pas à perdre du poids. Cependant, l'eau possède d'autres avantages qui favorisent indirectement la perte de poids et permettent de conserver son poids de forme.
Une méta-analyse réalisée en 2017 a d'ailleurs révélé qu'une personne en manque de sommeil consomme 400 calories de plus qu'une personne ayant dormi suffisamment [4]. À ce rythme, ce surplus calorique se traduirait par une prise de poids estimée à près de 18 kilos (40 livres) par année.
Le citron : le grand classique pour maigrir du ventre
L'eau citronnée est une des boissons les plus recommandées pour perdre du poids. Elle combine les vertus drainantes et diurétiques de l'eau et les propriétés antiseptiques, détoxifiantes et nettoyantes du citron.
De ce que les experts en nutrition constatent dans leur cabinet, en dessous de 4 kilos, la perte de poids se voit peu voire pas. Par contre, à partir de 4 kilos perdus, les premières remarques positives sont au rendez-vous.
Lors d'un état de stress ou d'anxiété, une poussée d'adrénaline peut avoir lieu et dirige le sang vers le cerveau, le cœur et les muscles en délaissant le système digestif ce qui peut provoquer un manque d'appétit.
"La perte de poids doit inquiéter s'il n'y a pas eu du tout de modification du régime alimentaire. Si on n'a pas changé son alimentation, ni son mode de vie, si on ne fait pas plus de sport, de marche… si on n'a rien changé et si on maigrit, cela peut être un signe inquiétant.
Au dessus de 56 kg je passe au 38.
Le visage est une zone du corps qui contient peu de graisses, mais des cellules graisseuses sont tout de même concentrées au niveau des joues, et dans le cou, sous le menton. Lorsque l'on perd du poids, les joues ont tendance à se creuser, et à perdre du volume, ce qui donne immédiatement un aspect lifté à la personne.
« On considère qu'une personne est maigre si son IMC est inférieur à 18, indique Jean-Michel Lecerf, médecin nutritionniste à l'Institut Pasteur de Lille. Lorsqu'il est en dessous de 16, il y a là un vrai risque de santé. » On estime à 4 % la proportion de personnes maigres dans la population générale.