Le contrat d'assurance-vie est en théorie protégé de toute saisie. Par principe, un contrat d' assurance ne peut pas être saisi par l'Etat, l'administration fiscale ou des créanciers privés. En effet, les sommes figurant sur un contrat ne sont plus la propriété de l'assuré, mais appartiennent à l'assureur.
Les intérêts de vos contrats d'assurance-vie sont imposés en 2 temps. 1. Lors de leur versement, ils sont soumis à un prélèvement forfaitaire non libératoire de 12,8 % (sauf si vous demandez à en être dispensé compte tenu de votre revenu fiscal de référence).
L'assureur s'engage à garantir un nombre d'unités de compte, sans pour autant garantir leur valorisation en euros. Dès lors, vous pouvez effectivement perdre de l'argent avec votre contrat d'assurance-vie puisque les supports sont soumis aux fluctuations des marchés financiers à la hausse comme à la baisse.
L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution exerce une surveillance permanente de l'ensemble des organismes du secteur de l'assurance, en contrôlant le respect des dispositions législatives et réglementaires en vigueur.
Quand faut-il clôturer son assurance-vie ? Idéalement, la clôture sera moins imposée après 8 ans. Il est préférable d'attendre ce délai. Toutefois, les frais de clôture peuvent être compensés par le choix d'une meilleure assurance-vie.
L'assurance vie est une enveloppe fiscale
Le contrat monosupport : l'intégralité du capital est positionné sur un fonds sécurisé : le fonds en euros. Ce placement sécuritaire génère des intérêts chaque année, et les risques de pertes sont nuls : la valeur de votre contrat est garantie par l'assureur.
Comment débloquer de l'argent d'une assurance-vie ? L'argent n'étant pas réellement bloqué sur une assurance-vie, vous pouvez effectuer des retraits partiels. Vous devez faire une demande de rachat à votre assureur, la plupart du temps, par courrier.
Pour récupérer les sommes placées sur votre contrat d'assurance vie, vous devez contacter l'assureur de votre contrat ou a minima le distributeur (banque, courtier en ligne…).
Le plafond des 152 500 € de l'assurance-vie
L'assurance-vie est un contrat bien souvent souscrit pour optimiser la succession. Effectivement, pour tous les versements réalisés avant 70 ans, un abattement de 152 500 € est appliqué par bénéficiaire désigné.
Grâce à des versements effectués avant l'âge de 70 ans, le bénéficiaire évite au décès une fiscalité supplémentaire de 82 094 €. multipliées et l'exonération des capitaux transférés est plus élevée. Ex. : 10 bénéficiaires = 10 x 152 500 € d'exonération = exonération totale de 1 525 000 €.
Lorsque votre contrat atteint 8 ans ou plus, vous bénéficiez d'un abattement fiscal annuel de plusieurs milliers d'euros sur l'ensemble des produits de votre contrat. Cet abattement s'élève à : 4 600€ pour une personne seule, et 9 200€ pour un couple.
Les produits des contrats d'assurance-vie d'une durée supérieure à 8 ans sont soumis à l'impôt sur le revenu, après application d'un abattement annuel de 4 600 € (célibataires, veufs ou divorcés) ou de 9 200 € (couples mariés ou pacsés soumis à imposition commune) quelle que soit la date des versements et quel que soit ...
Le bénéficiaire du contrat d'assurance-vie peut ainsi réaliser les démarches nécessaires auprès de la compagnie d'assurance pour percevoir les capitaux. En principe, il n'est pas nécessaire de signifier cette opération au notaire chargé du règlement de la succession du défunt.
Le rachat est toutefois exonéré d'impôt dans certaines situations : en cas de licenciement, liquidation judiciaire, de la mise en retraite anticipée ou de l'invalidité du souscripteur ou de son conjoint (s'applique jusqu'à la fin de l'année qui suit celle où l'évènement se produit).
Le fameux cap des 8 ans de détention permet en effet de bénéficier d'abattements avant imposition pour tout retrait (ou rachat dans le jargon de l'assurance vie). L'abattement atteint 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple soumis à imposition commune.
Il suffit de contacter son conseiller ou d'écrire à l'assureur pour lui demander de virer la somme.
Lors du décès, l'assurance vie est transmise au conjoint, qui est listé au premier rang des bénéficiaires. Si celui-ci n'accepte pas le bénéfice du contrat, le capital revient au bénéficiaire du deuxième rang, à savoir les enfants.
Cela entraîne deux avantages majeurs : La possible transmission de sommes à un bénéficiaire sans tenir compte de la réserve héréditaire. Une fiscalité particulièrement avantageuse si l'assuré souscrit le contrat au nom d'un bénéficiaire sans lien de parenté.
L'imposition de la clôture de votre contrat d'assurance-vie en fonction de son antériorité fiscale. Au-delà de la fiscalité au décès du souscripteur du contrat d'assurance-vie, le rachat, conséquence d'une clôture du contrat, pourrait entrainer une imposition des gains et autres plus-values à l'impôt sur le revenu.
Après les 70 ans du souscripteur, un autre abattement s'applique, en plus du précédent. Son montant est limité à 30 500 € par souscripteur. Mais l'avantage est que ce plafond concerne les versements effectués, et non les capitaux transmis.
En moyenne, nous arrivons à un encours de 31 900 euros pour chaque contrat d'assurance vie. Pour ce qui est de l'épargne destinée au grand public (qui représente près de la moitié de l'encours total en France), le montant moyen sur ce support est de 19 420 euros avec un encours moyen annuel en 2020 de 1 106 euros.