C'est un trouble du sommeil pendant lequel la personne effectue des actes moteurs complexes (marcher, parler, agir, écrire) dans un état intermédiaire en le sommeil lent profond et l'éveil.
Dans la majorité des cas de somnambulisme, le patient éveillé a les yeux ouverts. Néanmoins, certaines personnes somnambules peuvent être éveillés cognitivement, elles gardent alors les yeux fermés.
Comment explique-t-on le comportement d'un somnambule? Il s'agit d'un «éveil dissocié», explique le spécialiste. «Le somnambule est bien endormi, dans une phase de sommeil profond, mais une petite partie de son cerveau se réveille. En effet, notre sommeil n'est pas un phénomène global.»
Oubliez les yeux fermés, les bras en avant, un somnambule va avoir les yeux ouverts en ayant un regard vide. Alors qu'il aura une démarche presque naturelle voire cohérente. Mais c'est quelque chose d'assez surprenant. Croiser son conjoint ou un membre de la famille dans un état second peut même effrayer.
Pendant la nuit, la personne somnambule peut commencer à parler tout seul, cuisiner, s'habiller, etc. Certains disent que réveiller un somnambule peut s'avérer dangereux, mais en réalité, il n'y a pas de risque particulier. L'effet est le même qu'un réveil en sursaut.
Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil normal qui apparaît en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Il est préférable de ne pas réveiller un enfant qui a une terreur nocturne. Il faut toutefois rester à ses côtés afin de s'assurer qu'il ne se blesse pas.
Non, le somnambulisme n'est, en soi, pas dangereux. Par contre, comme la conscience est altérée à ce moment-là, la marche et toute autre action motrice éventuelle sont totalement incontrôlées, ce qui peut parfois conduire à des situations dangereuses. On estime que 17 % des enfants et 4 % des adultes sont somnambules.
Les personnes atteintes de sexomnie (les sexomniaques) souffrent d'une activité sexuelle, parfois frénétique, pendant leur sommeil, mais n'en conservent aucun souvenir au réveil.
"On suspecte un somnambulisme quand la personne la nuit s'assoit dans son lit, se lève, déambule, manipule les objets, parle toute seule (voire répond aux questions), les yeux ouverts, comme si elle était éveillée ; mais en même temps, certains éléments indiquent qu'elle n'est pas tout à fait réveillée : confusion, ...
On peut estimer que le fait de parler en dormant survient lorsque l'on est confronté à un épisode de stress ou un changement important dans son quotidien. Il s'agit peut-être aussi d'un comportement lié au rêve du dormeur. Aucune hypothèse n'a pour l'heure été avérée par la science.
Car réveiller brutalement, un somnambule risque de se montrer totalement désorienté. Il peut alors chuter et se faire mal. Il peut aussi devenir nerveux et même se montrer violent.
Réveiller un somnambule est déconseillé, car il risque d'avoir peur. Il vaut mieux le raccompagner en douceur jusqu'à son lit. Un réveil à sonnerie stridente, un linge humide ou autre peuvent certes réveiller ces personnes, mais elles risquent alors d'être effrayées ou de se blesser.
Il faut faire un diagnostic ne serait-ce que pour écarter d'autres causes possibles, comme l'épilepsie, certains troubles psychiatriques, la confusion du sujet âgé.» Le somnambulisme a vraisemblablement une composante génétique, puisqu'on identifie très clairement des «familles» de somnambules et de ses variantes ( ...
Il est souvent lié à des difficultés respiratoires ou à un mouvement incontrôlé des jambes. La consommation excessive d'alcool, le manque de sommeil, le stress ou les troubles psychiques peuvent entraîner ce type de manifestation.
D'après les études sur le sujet, 15 à 40% des enfants ont fait au moins un accès de somnambulisme; 1 à 6% font plusieurs accès par mois et sont donc réellement somnambules. Le somnambulisme peut survenir dès l'âge de la marche mais il se voit surtout entre 7 et 12 ans et il disparaît après la puberté.
Réveiller un enfant ou un adulte pendant un épisode de terreurs nocturnes n'est pas la meilleure chose à faire, car cela peut augmenter son état de peur et de confusion, et même prolonger l'épisode puisqu'il aura besoin de plus de temps pour se calmer et pour retrouver un sommeil plus calme.
Parce que le sexe fait bâiller ? Mais oui. Chez certaines espèces animales, comme l'hippopotame ou le macaque, le mâle dominant bâille plusieurs fois bruyamment avant de s'accoupler. Chez l'humain, des études montrent que des bâillements accompagnés d'étirements sont une expression de désir sexuel pour la femme.
Pourquoi ? Les réponses du Dr Hélène Jacquemin-Le Vern, gynécologue et sexologue : "Les difficultés à s'endormir après l'acte sexuel sont souvent évoquées par les femmes, car elles ont puisé une énergie dans le plaisir. Peut-être qu'elle serait prête à continuer puisque la femme peut avoir des orgasmes répétés.
Et si le somnambulisme était génétique? Il semblerait en tout cas qu'un enfant a trois fois plus de chances de devenir somnambule si un de ses parents l'est, et sept fois plus de chances si ses deux parents ont souffert de ce trouble du sommeil.
Pendant le sommeil, les neurones sont, comme on l'a vu , encore actifs mais les échanges entre les différents réseaux de ton cerveau diminuent, la communication est moins intense que pendant l'éveil et l'information ne transite pas à travers toutes ses parties.
Cette paralysie, qui génère une grande angoisse, serait due à une irruption du sommeil paradoxal dans l'état de veille: l'atonie musculaire caractéristique du sommeil paradoxal se poursuit bien que le sujet soit parfaitement conscient.
C'est un songe durant lequel la personne qui éprouve le rêve à bien conscience d'être en train de rêver, avec un sentiment de contrôle très fort sur le déroulement du rêve.
Les causes et conséquences des terreurs nocturnes
Elles sont toutefois facilitées par différents facteurs : une prédisposition génétique, une privation de sommeil, une activité physique intense, des éléments psychologiques comme les facteurs de stress, de la fièvre, la consommation d'excitants avant le sommeil.
Pourquoi il ne faut pas réveiller un bébé qui dort
- Il aide aussi à la régulation des émotions et de l'humeur ; un bébé qui dort bien a plus de chances d'être moins grognon ! On considère que jusqu'à ses 4 mois, il n'est pas encouragé de réveiller un bébé qui dort sauf dans des cas bien spécifiques.
Certaines personnes qui vivent une paralysie du sommeil évoquent également : une sensation d'étouffement ; la présence menaçante d'une personne : ce ne sont que des hallucinations visuelles ou auditives.