Comme vous le savez, les bananes sont constituées d'un très grand nombre de cellules. Dans chacune de ces cellules, nous trouvons un noyau qui contient de l'ADN.
Écraser votre fruit dans le verre avec 2 cuillères à soupe de produit vaisselle. Ajouter 3 cuillères à café de sel. Laisser agir 5 à 10 minutes. Le produit vaisselle va permettre de détruire les cellules du fruit.
Observations : Une substance blanche se forme dans l'alcool dans la partie supérieure du tube à essai, on l'appelle la méduse d'ADN. C'est l'ADN de la banane ! L'ADN est insoluble dans l'alcool et précipite donc pour former ce que les biochimistes appellent la « méduse ».
Contrairement aux kiwis, l'ADN de fraises est à l'extérieur du fruit, ce qui le rend plus facile à extraire. L'extraction de l'ADN se produit en raison des phospholipides dans le liquide vaisselle qui permet de décomposer la membrane cellulaire des cellules des fruits.
L'extraction de l'ADN est réalisée sur un végétal, le kiwi dont les cellules sont riches en ADN. La manipulation consiste à récupérer l'ADN contenu au cœur des cellules. La technique d'extraction comporte plusieurs étapes : destruction mécanique des cellules (éclatement du tissu végétal et des cellules).
Cette dénaturation peut être réalisée in vitro en soumettant l'ADN à tout agent chimique ou physique capable de déstabiliser les liaisons hydrogène, comme le pH, la température, certains solvants, des concentrations ioniques élevées, des agents alcalins,...
L'ADN que nous cherchons se situe à l'intérieur des cellules de l'oignon (dans le noyau de chaque cellule, il y a de l'ADN). Quand on broie l'oignon, ce qu'il y a l'intérieur peut sortir. Le sel permet de faciliter une réaction chimique qui s'appelle la précipitation.
Prendre, puis peler un oignon en prenant soin de retirer les écailles les plus externes. Prendre quelques écailles et à l'aide du scalpel, le découper dans la soucoupe en tous petits fragments. – 1 cuillère à café de selDans un mortier, mettre les petits morceaux d'oignon avec de la solution d'extraction.
Ainsi, l'ajout d'éthanol ou d'alcool isopropylique (alcool à friction) fera se regrouper l'ADN qui formera un précipité blanc visible. Il est important d'utiliser de l'alcool froid, car il permet d'extraire une plus grande quantité d'ADN. Si l'alcool est trop chaud, l'ADN peut se dénaturer, ou se désintégrer.
La molécule d'ADN, également connue sous le nom d'acide désoxyribonucléique, se trouve dans toutes nos cellules. C'est le « plan détaillé » de notre organisme aussi appelé code génétique : il contient toutes les informations nécessaires au développement et au fonctionnement du corps.
Leur pureté est évaluée en mesurant l'absorbance à 280 nm et 230 nm. Le ratio 260/280 permet de détecter une contamination des acides nucléiques par des protéines. Sa valeur varie entre 1,8 et 2,0 pour de l'ADN et entre 2,0 et 2,2 pour de l'ARN. Le ratio 260/230 doit se situer entre 2,0 et 2,2.
Une molécule d'ADN est composée de deux brins parallèles composés alternativement d'un phosphate et d'un sucre. Sur les deux brins jaunes, enfilez alternativement une perle orange (phosphate) et une perle verte (sucre). Vous devez faire deux brins absolument identiques (couleurs, alternance et espaces).
Les bonobos partagent 95 % de notre patrimoine ADN, les chimpanzés communs plus de 96 %. Une étude américaine sur les mutations a confirmé que le chimpanzé est plus proche de l'Homme que des autres singes.
Parmi les animaux qui partagent une quantité importante de leur ADN avec les Hommes, on peut citer les chats et la souris. En effet, si les humains partagent 93% de leur ADN avec les singes rhésus, ils partagent 90% de leur ADN avec le chat domestique d'Abyssinie et 85% de leur ADN avec la souris.
Le génome humain est l'ensemble de l'information génétique portée par l'ADN sur les 23 paires de chromosomes présent dans le noyau plus l'ADN mitochondrial (hérité de la mère uniquement).
L'alcool à brûler forme des pelotes d'ADN
Contrairement à l'eau, l'alcool à brûler est apolaire. L'alcool à brûler ajouté au mélange d'eau et de composants cellulaires rend l'ADN insoluble dans l'eau, il s'agglutine et apparaît sous forme de pelote blanche.
Il est possible d'isoler l'ADN de n'importe quelle cellule par des opérations chimiques relativement simples. Après extraction, l'ADN se présente sous forme d'une « méduse », ensemble de filaments microscopiques enchevêtrés.
On utilise 8 µL de RNAse A à une concentration de 10 mg/mL par échantillon. On mélange la RNAse A par inversion des tubes, et on laisse incuber 20 min au bain marie à 37° C. On ajoute 280 µL d'isopropanol par tube et la précipitation de l'ADN se réalise dès lors que l'on mélange lentement par inversion.
Le sel permet de neutraliser les charges négatives (portées par les groupements phosphates) de l'ADN en éliminant les molécules d'H2O qui entoure la double hélice. Cela permettra ainsi sa précipitation dans l'alcool.
Cellules d'épiderme de bulbe d'oignon (contraste de phase)
Ce bulbe est formé d'écailles (feuilles modifiées) emboîtées. Ces écailles sont vivantes. L'épiderme interne de chaque écaille, bien protégé, permet de réaliser aisément des observations cellulaires vitales.
une cellule humaine contient 46 (23 x 2) chromosomes (Caryotype informatisé) une cellule de tomate contient 12 chromosomes .... (Caryotype informatisé) une cellule d'oignon contient 8 chromosomes (Caryotype informatisé)
À propos de la conservation de la molécule d'ADN : une durée de vie théorique de 100.000 ans.
L'ADN n'est pas vivant ! Seules les cellules le sont. L'ADN est une molécule comme l'eau ou l'oxygène que l'on respire.