Certains aliments peuvent être très toxiques et dangereux pour eux. Il n'est donc pas possible de leur donner n'importe quelle nourriture. Les aliments suivants sont à bannir : le pain, le chocolat, les produits laitiers, la tomate.
L'idéal serait de lui donner des pommes, des carottes et des bananes (avec la peau). Ne lui donnez pas des restes de vos repas, car les ânes ont du mal à digérer les légumes de la famille des brassicas (le brocoli, le chou-fleur, etc.), les pommes de terre, les ognons et d'autres encore.
La nourriture de base de l'âne est l'herbe, son système digestif est donc basé sur l'absorption d'herbe. Au pré et au repos un âne aura besoin d'environ à 1 ha pour se nourrir toute l'année, selon évidemment la région et la qualité de l'herbe.
Dans la liste de ce qu'on leur donne : Tomates, salade, chou (elles en raffolent et ce quelque soit le type de choux), brocolis, carottes, peaux de melon, courgettes, betterave, navet etc...
Pour ce qui est des friandises, vous pouvez tout à fait leur donner une à deux fois par jour des pommes ou des carottes, ils en seront ravis ! Il est également important pour eux d'avoir accès à une source d'oligoéléments en permanence telle qu'une pierre à sel.
Un âne a également besoin d'un abri sec où il pourra se protéger du soleil l'été ou du froid et de l'humidité l'hiver. Cet abri doit être nettoyé une fois par semaine. Dans l'idéal, son ouverture doit être protégée des vents dominants et dirigée vers le soleil.
En réalité, au cours de la digestion l'amidon contenu dans le pain (même lorsque celui-ci est bien sec) se transforme en sucre simple (glucose), ce sucre dès lors en trop grande quantité dans le sang est extrêmement nuisible pour la santé des ânes et des équidés en général.
Donc au repos, l'animal a besoin de consommer du sel pour couvrir ses besoins en chlore et en sodium. Au travail, lors de fortes chaleurs, il transpire et produit de la sueur. Cette sudation engendre une perte que l'âne va compenser en léchant la pierre à sel.
Ses longues oreilles lui permettent d'entendre des bruits lointains et leur position vous permet de connaître l'humeur de l'animal : content, en colère, attentif, ou craintif.
A l'état sauvage, il vivait un troupeau. Sachez qu'un âne s'ennuie quand il est seul. Quand un âne s'ennuie, il ne fait que des bétises et devient très triste.
Passez du temps avec lui, asseyez vous à côté de la nourriture, parlez lui pour qu'il s'habitue à votre voix, donnez lui envie qu'il ait confiance en vous. Un âne qui a confiance en vous, vous en faîtes ce que vous voulez ensuite mais il faut gagner cette confiance !
L'âne est le premier partenaire de votre terrain. Il adore les ronces, les chardons et les orties.
Et si l'âne monte en stress, dès qu'il cède faites une pause encore plus longue. Restez alors très calme, silencieux(/se), et attendez de voir que sa respiration s'apaise et que ses naseaux et ses lèvres de détendent avant de reprendre.
Les besoins de l'âne
Un âne mange peu : l'herbe du pâturage et du foin à volonté en hiver lui suffiront. S'il travaille, il faut compléter son alimentation avec de l'orge. Cet équidé ne boit qu'entre 3 et 5 l d'eau par jour, mais il lui faut de l'eau à volonté. Son abreuvoir doit rester toujours propre.
L'âne brait rarement si ce n'est en période de reproduction, pour saluer, par faim ou en signe de protestation.
Lorsque l'on veut gronder un âne, il suffit de réagir dans l'instant en "dégageant des ondes de colère" (crier "NON", rajouter un geste brusque si besoin).
C'est donc à nous de nous mettre à sa portée et non l'inverse. Ce que nous prenons pour une envie de mordre de notre âne, est en fait, sa manière de venir nous dire bonjour, nous faire un câlin.
Je me mets face à mon âne que je tiens au licol et, avec la pointe de mon pied, j'appuie légèrement sur le sabot de l'âne, à hauteur de couronne, tout en lui disant "recule". Il va enlever son pied de sous le mien et faire un pas en arrière. Je fais alors la même chose avec l'autre pied en répétant le mot "recule".
Tous ces cas cliniques montrent que les morsures d'âne sont graves. Cet ongulé a la réputation d'être travailleur et docile. Il peut cependant devenir agressif lors de la période de reproduction. Aux conséquences fonctionnelles et esthétiques s'ajoute le risque de contracter la rage.
Un âne commun âgé d'un an, c'est-à-dire sevré, coûte entre 300 et 450 euros. Âgé de 5 ans, il coûte plus cher : environ 760 euros. Si vous souhaitez un âne de race reconnue par les Haras, le tarif est beaucoup plus élevé. L'achat d'un ânon, quant à lui, demande surtout de sérieuses capacités d'éducation.
Un âne doit manger 1.5 % de son poids en foin. Il est bon de lui laisser en plus manger de la paille à volonté pour satisfaire ses besoins en fibres et garder son estomac actif... Pour un âne de 250 kg, il faut environ 3.75 kg de foin par jour.
pour combler ses besoins.
Sachant qu'un âne d'une taille moyenne de 1,10 m pèse environ 170 à 200 kg. Il faut compter une ration journalière de 2 à 3 kg de foin ou 2 à 3 litres d'aliment complet ainsi que de la paille.
Si la pâture est riche, on peut raisonnablement estimer que 5.000 m2 (un demi-hectare) sont suffisants pour un âne. Cette surface assure une alimentation correcte pendant une grande partie de l'année ; il suffit d'ajouter une complémentation en hiver, avec du foin par exemple, lorsque l'herbe ne pousse plus.
Le pain pour les équidés, on l'adore, on le pratique ou on le rejette. On s'accorde en général sur la nécessité de le donner dur... un vieux principe.