Une légère gêne respiratoire, comme un essoufflement ou une dyspnée, apparaît peu à peu, essentiellement lors d'efforts pour devenir de plus en plus invalidante et survenir au repos. Une pâleur accompagnée d'une fatigue et d'une perte de poids peuvent apparaître.
Sans cela, la détérioration de la maladie ne peut être arrêtée. En moyenne, l'espérance de vie pour un emphysème pulmonaire est de 48 ans pour les fumeurs et de 67 ans pour les non-fumeurs. En outre, il est essentiel de commencer le traitement le plus tôt possible pour éviter une nouvelle destruction des poumons.
Les symptômes de l'emphysème pulmonaire les plus courants, et plus généralement des bronchopneumopathies chroniques obstructives, sont un essoufflement lors d'activités quotidiennes (une dyspnée), une sensation de manquer d'air et d'oppression au niveau de la poitrine, une respiration sifflante, une toux chronique ...
une sensation d'oppression thoracique parfois douloureuse ; une respiration accélérée avec une diminution des mouvements respiratoires (parfois avec une phase d'expiration plus longue) ; la cage thoracique qui se rétrécit et une mobilité très faible.
Les expectorations sont nombreuses. Les difficultés respiratoires sont progressives, persistantes et aggravées par les efforts ou les infections. Au stade de l'emphysème, les efforts sont, en général, limités. La personne a du mal à dormir à plat dos.
Dans les cas d'emphysèmes avancés, les alvéoles pulmonaires cessent de fonctionner normalement ce qui rend les échanges gazeux et l'oxygénation de l'organisme difficiles. On observe alors une cyanose des lèvres (elles deviennent bleues) et un affaiblissement physique complet dû à l'essoufflement.
- L'essoufflement, une impression de fatigue, une perte de poids, un sentiment d'oppression dans la poitrine et une respiration sifflante sont d'autres symptômes caractéristiques d'un emphysème.
Stade I : léger, VEMS supérieur ou égale à 80% Stade II : modéré, VEMS comprise entre 50 et 80% Stade III : sévère, VEMS comprise entre 30 et 50% Stade IV : très sévère, VEMS inférieur à 30%
L'emphysème centrolobulaire est le plus fréquemment retrouvé, plus souvent dans les parties supérieures des poumons, et correspond à la destruction des bronchioles respiratoires et des canaux alvéolaires proximaux (figure 1).
Parmi les agonistes-bêta2, on trouve le salbutamol (Ventolin®) et la terbutaline (Bricanyl®), à courte durée d'action (4 à 6 heures), et le formotérol (Oxeze®) et le salmétérol (Serevent®), à longue durée d'action (12 heures).
Introduisez la technique de respiration à lèvres pincées : inspirez par la bouche si vous n'êtes pas capable de le faire par le nez : pincez vos lèvres pour expirer. Ralentissez progressivement votre respiration en prenant plus de temps pour expirer que pour inspirer. Ne forcez pas vos poumons à se vider.
L'emphysème ne peut pas être guéri, mais il est possible de ralentir la progression de la maladie et de vivre plus confortablement avec les symptômes. Le meilleur traitement contre l'emphysème est de cesser de fumer et de se tenir loin des endroits où il y a de la fumée.
Plus sensible que la radiographie du thorax, le scanner thoracique est l'examen de référence pour le diagnostic de l'emphysème 8.
En l'absence de prise en charge efficace du facteur favorisant (le tabac), l'emphysème évolue progressivement vers une insuffisance respiratoire. Et, parfois, même lorsque le sevrage tabagique est effectué, l'emphysème gagne en intensité et la fonction respiratoire décline.
En arrêtant de fumer, ou en se soustrayant à l'exposition professionnelle en cause, il est possible de stabiliser la maladie», insiste le Pr Huchon.
L'emphysème pulmonaire survient le plus souvent après une inflammation chronique des poumons et des bronches : La bronchite chronique.
Emphysème pulmonaire
L'emphysème est une maladie pulmonaire qui se caractérise par la destruction des alvéoles pulmonaires.
Le traitement de la BPCO et de l'emphysème dépendent du stade de la maladie et de ses complications : bronchodilatateurs de courte ou longue durée utilisés par voie inhalée, corticoïdes inhalés et oxygénothérapie peuvent être proposés en association avec un sevrage tabagique strict et une réhabilitation respiratoire.
Parmi elles, figure l'HE d'Eucalyptus radié : anti-infectieuse, stimulante immunitaire et expectorante. Elle permet d'évacuer plus facilement le mucus broncho-pulmonaire. Le principe : en diluer 2 gouttes dans de l'huile d'amande douce puis appliquez le mélange sur votre sternum et le haut de votre dos en massant bien.
Un simple essoufflement est habituel après un effort. Il s'agit d'une réaction naturelle de l'organisme qui lui permet de s'oxygéner normalement. Pas d'inquiétudes dans ce cas-là.
Augmenter les apports en fibres (légumes, fruits, céréales complètes, légumineuses) a un effet bénéfique sur le contrôle de l'asthme et permet également de réduire l'inflammation des voies respiratoires. Cela permettrait également de freiner le développement de la BPCO et une amélioration des débits bronchiques.
Les premiers signes de la BPCO - essoufflement, toux fréquente et grasse le matin - passent souvent inaperçus, notamment parce que les fumeurs considèrent qu'ils sont la conséquence inévitable du tabac. Dans beaucoup de cas, la BPCO est diagnostiquée lors d'une exacerbation qui nécessite une hospitalisation.
La marche nordique est un sport particulièrement bien adapté aux pathologies respiratoires.
Les papayes, oranges, mandarines et mangues sont riches en bêta-cryptoxanthine qui «neutralise les radicaux libres destructeurs de cellules, et peut-être aussi les radicaux libres destructeurs générés par la fumée de cigarette».
Le pamplemousse ou encore le pomélo sont connus pour être des sources importantes de flavonoïdes. 4 verres de jus de pamplemousse par semaine suffiraient ainsi à nettoyer efficacement vos poumons.