Le sport constitue à n'en pas douter ce que Marcel Mauss définissait comme un « fait social total », c'est-à-dire un phénomène « où s'expriment à la fois et d'un coup toutes les institutions » de la société [1].
une fonction sociale : le sport représente un outil approprié pour promouvoir une société mieux intégrée, pour lutter contre l'intolérance et le racisme, la violence, l'abus d'alcool ou l'usage de stupéfiants.
Un fait social total. Le football est un royaume de la liberté humaine exercé au grand air. Il y a assez de causes réelles de conflits pour ne pas les accroître en encourageant les jeunes gens à se lancer des coups de pied dans les tibias au milieu de rugissements de spectateurs en furie.
«Le sport est un espace de pratique intéressant à analyser en soi, mais c'est aussi un espace à travers lequel il est possible de penser des enjeux de société, des questions sociales, politiques, culturelles ou économiques», énumère la professeure du Département de communication sociale et publique Anouk Bélanger.
Le concept de fait social total est forgé par Marcel Mauss. Dans son Essai sur le don, il étudie les logiques de don et de contre-don à l'œuvre dans certains sociétés. Il remarque que ces logiques soumettent toute la population, c'est-à-dire qu'elles sont acceptées par tous et régissent la vie sociale.
Les événements sportifs ont toujours un impact social important. Ils marquent les mentalités, encouragent le travail en collectivité, libèrent les idées mais ils peuvent aussi être à l'origine de déplacements de population et de manifestations.
Les spécialistes sont unanimes : d'un point de vue social, la pratique d'un sport favorise l'échange, hors stress professionnel ou différences culturelles, et développe la convivialité. En effet, il est plus facile de lier connaissance ou de s'intégrer à un groupe, quand on partage un même hobby.
La socialisation par le sport
Le sport permet la manifestation de passions individuelles et collectives ; il provoque chez les jeunes des réactions de partagent, de convivialité. Le sport est révélateur des règles et des modèles qu'une société essaie de se donner.
La pratique sportive, lorsqu'elle est envisagée comme un outil au service de l'innovation sociale, permet de répondre à un enjeu de réduction des inégalités entre les populations et à un renforce- ment de la cohésion sociale.
Le sport joue un rôle positif et constructif dans la vie des jeunes. L'activité physique peut les aider à avoir plus confiance en eux et leur donner l'occasion de rencontrer d'autres jeunes et de tisser des liens avec eux.
CONCLUSION : Grâce aux observations effectués précédemment, on peut conclure que le sport est essentiel au bien-être et à la santé de l'Homme. Le sport permet à notre métabolisme de mieux fonctionner car le cœur est plus efficace et apporte plus d'oxygène, de sang et de nutriments aux muscles et aux organes.
La pratique du sport en entreprise séduit un nombre croissant d'employeurs et de salariés, convaincus de ses bienfaits. Baisse des troubles de santé et des dépenses associées, meilleure gestion du stress, renforcement de l'esprit d'équipe…
“La pratique sportive partagée, la mobilité, la latéralité… sont des fondamentaux pour le développement de l'enfant, de son corps et de son esprit. En ce sens, dès les premières années du petit pratiquant, le sport est déjà un facteur d'inclusion sociale, car il concourt son évolution.”
Quelles sont les valeurs du sport ? Le sport peut enseigner des valeurs telles que l'équité, le travail d'équipe, l'égalité, la discipline, l'inclusion, la persévérance et le respect.
hommes et femmes
Les étudiants, les cadres et les personnes exerçant une profes- sion intermédiaire sont les plus sportifs : neuf sur dix ont une pratique sportive. Avec des taux voisins de 80 %, celle des ou- vriers et des employés est plus réduite.
Le sport bénéficie d'une scotomisation de tout caractère politique consubstantielle à sa popularité. Autrement dit, si le sport suscite toujours autant l'adhésion des masses, c'est parce qu'il parvient envers et contre tout à se construire une image de phénomène relativement épargné par les passions politiques.
Grâce à l'activité physique, le cœur grossit et la fréquence cardiaque et la tension artérielle vont diminuer progressivement, et les parois des vaisseaux vont s'assouplir. Ainsi le sport contribue à la réduction des risques de maladies cardio vasculaires et les accidents vasculaires cérébraux.
Le sport comme idéal démocratique
C'est la société ouverte à toutes et tous, où chacun est égal à chacun et où la méritocratie se retrouve idéalisée. Le sport fait ressortir le modèle des sociétés démocratiques. C'est le mérite qui va l'emporter, le travail, le talent comme dans la réalité de la vie quotidienne.
Le sport peut favoriser le développement :
en améliorant la réputation d'un pays; en transcendant les différences nationales et en encourageant les valeurs universelles de loyauté, de respect mutuel et d'amitié; en améliorant l'état sanitaire et le bien‑être social; et.
Le sport rapproche les gens qui viennent de milieux différents, autour d'un objectif commun et met à leur disposition un programme où ils pourront travailler ensemble, créer des affinités et se concentrer sur leurs ressemblances en mettant leurs différences de côté. Le sport devrait être accueillant et amusant.
Au-delà de son organisation institutionnelle, le sport doit aussi mieux imprimer son rôle comme vecteur de cohésion et d'intégration sociales. A. La valeur sociale du sport a en effet été remise en cause sous l'effet de plusieurs dérives.
Le sport en entreprise renforce l'esprit d'équipe.
Faire du sport, c'est partager des moments pour atteindre un même objectif, s'entraider, s'encourager, favoriser les échanges et souder un groupe. C'est pourquoi de plus en plus d'entreprises l'utilisent comme un outil de management.
Le sport, mis en projet au sein des associations sportives mais aussi des associations culturelles ou de solidarité, a un rôle indéniable à jouer. Il participe à la compréhension interculturelle et il est un lieu de socialisation à part entière, au même titre que la famille ou le milieu scolaire.