Le chêne. C'est un excellent combustible, mais il doit - contrairement aux autres bois - rester non couvert pendant deux ans pour que la pluie le débarrasse des tanins qu'il contient; ensuite, on l'entreposera sous abri encore un an ou deux avant de le brûler.
Les bois à éviter dans une cheminée
On évite d'abord les bois provenant d'arbres résineux : sapin, pin, mélèze, épicéa…. Car s'ils présentent l'avantage d'avoir un fort pouvoir calorifique, ils brûlent rapidement et sont riches en sève.
Celles-ci sont classées en trois groupes, du plus fort pouvoir calorifique au plus faible : Le chêne, le charme, le hêtre, le frêne, l'orme et l'érable offrent le meilleur rendement : 2 000 kWh par mètre cube apparent.
Le bois de chêne produit des braises qui durent longtemps, mais il demande un gros apport de température pour éviter la production d'acide tannique qui pourrait noyer le bois. Le bouleau est un bon bois : il se distingue par une belle flamme bleue mais brûle plus vite que le bois de hêtre.
On peut utiliser cet arbre comme bois de chauffe après seulement une année de séchage. Le chêne quant à lui doit être séché pendant au moins 36 mois en raison des nombreux tanins qu'il contient. En ce qui concerne les bois résineux, ils peuvent sécher en l'espace de 12 à 18 mois.
Cela est dû à la silice contenue dans la terre où ils ont grandi. Si vous avez un foyer ouvert, (et même si c'est un foyer fermé), pensez à enlever tout ce qui pourrait brûler dans le rayon de projection des escarbilles, ou installez un pare feu.
Le prix du stère de bois de chauffage oscille entre 40 et 120 euros, plus souvent autour de 70 €, soit en moyenne 0,04 €/kWh quand il est vendu par un professionnel.
Quand il s'agit de brûler du bois dans votre poêle, le bois dur est préférable au bois résineux car il brûle plus lentement.
Des résineux qui brûlent mal (à des températures pas assez élevées) encrassent les conduits et les vitres de vos poêles et cheminées. En effet, les résineux contiennent de la résine qui aura tendance à encrasser davantage que les feuillus qui n'en contiennent pas.
La fumée de bois contient aussi de petites quantités d'autres composés toxiques, comme les oxydes d'azote et les dioxines chlorées. Les oxydes d'azote peuvent contribuer à des dangers environnementaux comme le smog et les pluies acides.
Les prix continueront probablement de grimper en 2022. Trading Economics prédit que les prix du bois augmenteront de 16% d'ici octobre de l'année prochaine ( plus de détails ici).
Actuellement, le prix du stère de bois de chauffage balance entre 30 et 120 €. La plupart du temps, il est entre 50 € et 70 €. Ce qui donne une moyenne de 0,04 € / kWh. Il est évident que ces prix changent suivant les frais de transport du bois car ils constituent entre 20 à 30% du prix.
Les feuillus durs restent les bois de chauffage le plus adapté au chauffage domestique. Chêne, hêtre, charme, frêne : Ils ont tous la particularité d'être plus denses et de dégager plus de chaleur, rendant votre poêle à bois plus performant. En effet, les fibres étant plus denses, la combustion prend plus de temps.
Le chêne a progressé de 39 % pour atteindre un prix moyen de 225 €/m³ sur pied pour un volume unitaire de 1,7 m³. En bon choix, la progression tourne autour de 60 %. Le label UE concernait environ 20 % de la récolte. Le hêtre demeure assez stable, autour de 47 €/m³, toutes régions et toutes qualités.
Le bois est l'énergie la plus abordable sur le marché des énergies, qu'il s'agisse de bûches de bois ou de granulés. Le poêle à bois est souvent considéré comme l'équipement de chauffage le plus économique et le plus rentable. Ce type d'installation allie performance, écologique et économies.
Soit 1,5 million de mètres cubes de bois mis en vente en 2021, un niveau similaire à l'année 2016. Le prix du chêne a, lui, plus que doublé ces dix dernières années, avec un tarif moyen de 220 € le mètre cube au second semestre 2021.
Comme tout votre bois de chauffage, il doit être correctement assaisonné à un taux d'humidité inférieur à 20 % afin de brûler proprement. Certaines personnes suggèrent que le frêne, en raison de sa faible teneur en humidité, peut être brûlé "vert", sans être desséché.
Bien au au contraire : il est impératif d'éviter que le bois soit constamment mouillé par la pluie. Le risque est alors non seulement de rallonger la durée de séchage, mais aussi de voir de la moisissure apparaître sur les bûches, rendant leur combustion quasiment impossible.
Peut-on ramasser du bois ? Non, ramasser du bois mort est tout simplement interdit. Sa décomposition permet en fait à la forêt de se régénérer. Pas question non plus de vous servir parmi les tas de bûches entreposées par-ci par-là.
Quelle est la meilleure période ? Il faut attendre que la sève redescende avant de couper son bois, la saison hivernale est donc privilégiée. Au printemps, la sève remonte dans les arbres et il est préférable de ne plus couper de bois après le 15 mars, et ce, dans la majeure partie des régions.
L'exposition à la fumée peut provoquer une irritation des yeux, des larmes, de la toux et un écoulement nasal (nez qui coule). Si la fumée dure de plusieurs jours à plusieurs semaines ou si elle est vraiment épaisse, elle peut causer des problèmes pulmonaires et une toux plus persistante.
Le monoxyde de carbone (CO), polluant tout comme les COV, il ne dégage ni odeur ni couleur. Inhalé en trop grande quantité, il devient toxique et peut vous tuer. Il entraîne des nausées, des maux de tête, des vertiges et peut aggraver la santé des personnes qui souffrent de problèmes cardiaques.