Le béluga bloqué dans une écluse dans l'Eure depuis une semaine a été sauvé cette nuit. Sorti de l'eau, il est actuellement transporté dans un camion en direction de Ouistreham (Calavados), où il va passer quelques jours dans une écluse d'eau de mer, avant un potentiel retour en mer.
L'opération de la dernière chance pour sauver le béluga n'a pas suffi: le cétacé de 800 kg, extrait d'une écluse de la Seine lors d'une opération risquée dans la nuit, a dû être euthanasié mercredi après son arrivée en camion à Ouistreham (Calvados),.
Un béluga mâle s'est retrouvé piégé dans la Seine, début août 2022. Plusieurs équipes ont travaillé de concert pour le retrouver et l'en sortir, afin qu'il puisse regagner la mer.
Il a dû être euthanasié en raison d'une dégradation de son activité respiratoire. Le béluga, repéré depuis le 2 août dans le Seine, sorti de l'eau dans la nuit de mardi à mercredi, est mort lors de son transport vers Ouistreham, dans le Calvados, où il devait être soigné avant d'être relâché en pleine mer.
Sur place, l'animal doit être retiré de l'écluse à l'aide d'une grue puis placé dans une barge. "Il va devoir être sorti de l'eau dans les meilleures conditions possibles, pour lui et pour les personnes engagées, parce qu'il y a un facteur risque qui existe", déclare également Lamya Essemlali.
Le béluga bloqué dans une écluse dans l'Eure depuis une semaine a été sauvé cette nuit. Sorti de l'eau, il est actuellement transporté dans un camion en direction de Ouistreham (Calavados), où il va passer quelques jours dans une écluse d'eau de mer, avant un potentiel retour en mer.
Par contre, ces baleines s'habituent à la présence humaine et perdent leur méfiance; sans être agressives, elles peuvent alors avoir des comportements dangereux, pour elles comme pour les humains.
Dernières nouvelles du béluga égaré dans la Seine
Depuis ce vendredi soir, le béluga repéré quelques jours plus tôt dans la Seine est piégé dans une écluse à environ 70 kilomètres de Paris. Il y est entré de lui-même et semble calme. Mais son état de santé inquiète de plus en plus. Il apparaît notamment très amaigri.
« C'est la mort dans l'âme que nous annonçons que le béluga n'a pas survécu à la translocation, qui était risquée mais indispensable pour donner une chance à un animal autrement condamné. Suite à la dégradation de son état, les vétérinaires ont pris la décision de l'euthanasier », peut-on lire sur Twitter.
Une autopsie "importante" pour plusieurs raisons
Âgé, très amaigri et affaibli, le cétacé de 800 kg avait été extrait d'une écluse de la Seine lors d'une opération risquée dans la nuit de mardi à mercredi, mais il avait dû être euthanasié mercredi, après son arrivée en camion à Ouistreham (Calvados).
"Ce qui est probable, ce sont des perturbations d'ordre sonore. Les cétacés sont extrêmement sensibles au bruit, ils se dirigent grâce à leur sonar, à leurs oreilles internes", explique Lamya Essemlali, qui y voit la raison de cette arrivée impromptue. "Il y a énormément de pollution sonore à l'embouchure du Havre.
L'autre hypothèse pour expliquer la présence de cétacé dans la Seine est liée aux courants marins. « À l'échelle de la planète, il y a d'immenses courants appelés courants géostrophiques », explique Élodie Lafitte.
Le béluga, une espèce protégée, se trouve "actuellement entre le barrage de Poses et celui de Saint-Pierre-la-Garenne", à environ 70 km au nord-ouest de Paris. Il est demandé à la population de ne pas tenter de l'approcher ou d'entrer en contact avec lui.
Les principaux prédateurs des bélugas sont l'ours blanc et les orques. Mais l'homme aussi chasse ce mammifère qui a été le premier cétacé à avoir été mis en captivité. La peau du béluga est prisée pour son cuir.
L'animal marin a été vu au niveau d'un barrage à Saint-Pierre-la-Garenne, non loin de Vernon, dans l'Eure. Il est actuellement suivi par les autorités qui ont mené une délicate opération pour l'observer de plus près.
On pensait il y a peu, qu'un béluga vivait en moyenne trente ans. Les scientifiques affirment à présent une tout autre espérance de vie. Les bélugas vivent en moyenne 70 ans (entre 60 et 80 ans). Sa longévité maximale est donc supérieure à 80 ans.
Le cétacé pourrait aussi être un "pionnier", poussé au voyage soit par envie de découvrir un nouveau territoire, "comme un humain", ou encore "poussé par la faim", avance la scientifique.
L'ONG Sea Shepherd a également confirmé le décès du cétacé. «C'est la mort dans l'âme que nous annonçons que le béluga n'a pas survécu à la translocation qui était risquée, mais indispensable pour donner une chance à un animal autrement condamné.
L'alimentation des bélugas dépend de la saison et de la région. Elle peut comprendre des capelans, des morues polaires, des harengs, des saumons, des éperlans, des eulakanes, des lamproies, des crevettes, des calmars et des vers marins.
Dans la première année de vie, les bélugas sont des veaux. On appelle «bleuvet» les jeunes d'un à deux ans, en référence à leur coloration gris bleuté. Les juvéniles plus âgés sont appelés «gris», jusqu'à ce que leur peau devienne complètement blanche vers 12 à 16 ans.
Le moustique : incontestablement le plus dangereux
Le moustique est véritablement l'ennemi numéro 1 de l'homme car il tue à lui seul près de 750 000 personnes dans le monde chaque année. Ce n'est pas tant l'animal en soi qui tue que les virus qu'il transmet en piquant ses victimes.
Dans un monde totalement protégé, Turritopsis Nutricula pourrait donc se régénérer indéfiniment et être l'animal qui vit le plus longtemps. Mais les mers ne sont pas sans danger pour autant. Car si elle peut inverser son processus de vieillissement, elle n'en reste pas moins mortelle, face aux prédateurs.
Un mammifère très sociable
Le béluga est une sorte de baleine à dents, comme le dauphin. Il est aussi très sociable. Il se déplace en groupe de 20 à 200 individus dans les eaux très froides dans l'Arctique.