L'anxiété ou le stress peuvent aggraver l'acouphène car celui-ci est avant tout un ressenti personnel et dépend du degré de focalisation de la personne sur celui-ci. Le stress peut hyper-sensibiliser la personne au phénomène acouphénique qui devient alors proéminent.
Le stress peut provoquer ou aggraver les bourdonnements d'oreille. Les acouphènes sont des messages parasites analysés par le cortex auditif, qui peuvent provenir d'un déséquilibre du système nerveux. Le stress peut ainsi contribuer à l'apparition de ces bourdonnements d'oreille, temporaires ou chroniques.
La personne ressent une peur intense avec perte de contrôle (peur de s'évanouir, de mourir, de devenir fou, de faire un malaise cardiaque…), une sensation de danger immédiat et des sensations physiques très désagréables et très variables (palpitations, sueurs, frissons, bouffées de chaleur, tremblements, douleurs ...
Oui, les acouphènes peuvent être aggravés par la dépression, l'anxiété ou le manque de sommeil. Dépression, anxiété et insomnie fragilisent l'émotionnel et vont avoir tendance à focaliser l'attention sur l'acouphène.
La thérapie sonore d'habituation est efficace si le stress généré par l'acouphène n'est pas trop important et s'il n'y a pas de perte auditive. « Utilisée au quotidien, pendant au moins six mois à un an, cette thérapie améliore durablement la vie de 60 à 70 % des patients », estime le médecin.
Acouphènes et fatigue. Lorsqu'une personne souffre d'acouphènes, elle est susceptible de connaître une fatigue qui peut s'avérer intense et qui lui est corrélée. En effet, la fatigue peut participer à l'apparition d'un acouphène mais également en être une conséquence directe ou un facteur aggravant.
Un stress prolongé ou chronique induit une surproduction d'adrénaline responsable d'une augmentation de la tension artérielle. En cas d'hypertension artérielle, la circulation sanguine vers les oreilles est réduite et les cellules ciliées sont donc endommagées.
Le traitement médicamenteux des acouphènes
Il repose sur l'utilisation de vasodilatateurs, dont l'efficacité est mal établie. Certains antiépileptiques, antidépresseurs ou anxiolytiques peuvent également être proposés, bien qu'ils n'aient pas d'indication officielle dans le traitement des acouphènes.
Même si vous l'entendez moins dans un environnement sonore plus riche, votre acouphène revient plus fort dès que l'environnement est plus calme. Il s'agit alors d'un acouphène fluctuant en intensité, mais tout de même permanent. il faut alors consulter.
Les acouphènes sont l'un des symptômes de la maladie de Ménière. Ce trouble de l'oreille interne affecte l'audition et l'équilibre. Ses autres symptômes sont des vertiges, un sentiment de pression dans l'oreille, des étourdissements soudains et une perte ou diminution de l'audition.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
Le stress peut provoquer des maladies comme un diabète de type 1, une polyarthrite rhumatoïde, une spondylarthrite ankylosante, une sclérose en plaques, la maladie de Crohn, le syndrome de Guillain-Barré, du psoriasis ou encore du vitiligo.
Il arrive que les symptômes de l'anxiété soient provoqués par certaines affections comme l'anémie et les troubles de la thyroïde. D'autres facteurs tels la caféine, l'alcool et certains médicaments peuvent aussi déclencher les symptômes de l'anxiété.
Le magnésium contre les acouphènes
Des études cliniques récentes ont montré comment les acouphènes de stress peuvent avoir une origine physiologique. Lorsqu'il est présent en quantité suffisante dans l'organisme, le magnésium a une action apaisante sur le système nerveux.
Une carence en vitamine D peut donc créer un dysfonctionnement auditif en influant sur les osselets constitutifs de l'oreille interne. En conséquence de cette altération de la mécanique auditive, des acouphènes peuvent apparaître.
La vitamine B12
Elle améliore l'audition en régulant la formation de globules rouges, qui contribuent au métabolisme de l'homocystéine et préviennent les acouphènes.
Les anti-inflammatoires
Il s'agit notamment de l'aspirine, de l'aspégic ou de l'ibuprofène qui possèdent un caractère ototoxique. En cas d'acouphènes, il convient donc de ne pas avoir recours à ces médicaments anti-inflammatoires courants.
Évitez les écrans et la musique forte au lit ou avant de vous coucher. Votre corps à besoin de tranquillité et de détente pour s'endormir. Cela dit, pour camoufler le bruit des acouphènes pendant la nuit, vous pouvez diffuser de la musique douce dans votre chambre.
Le Rivotril® permettait d'atténuer ces acouphènes et de passer un cap. "Si on doit donner des anxiolytiques ou antidépresseurs, il faut le faire sur une courte durée et il faut passer facilement à la sophrologie s'il y a une anxiété importante ou du stress.
Dans 80% des cas, les acouphènes disparaissent d'eux-mêmes dans les trois mois qui suivent leur apparition. Certains, cependant, deviennent chroniques. Dans ces cas, il est souvent impossible de les faire disparaître complètement.