L'algodystrophie est une maladie handicapante qui touche environ 5 à 25 personnes sur 100 000 dans le monde, et principalement les femmes d'après La lettre du rhumatologue. Aussi appelée Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC), elle est en partie liée à un dysfonctionnement du système nerveux.
Malgré ces aspects qui peuvent paraître inquiétants, l'algodystrophie est une maladie bénigne, avec une durée d'évolution variable, de 6 à 24 mois. On décrit habituellement 3 phases ; une phase chaude, une phase froide puis la guérison.
Lorsque l'algodystrophie évolue vers une phase dite « séquellaire », il est possible qu'elle soit reconnue comme un handicap.
Définition. L'algodystrophie ou algoneurodystrophie correspond à un enraidissement progressif et douloureux d'une articulation, auquel s'ajoute, après une certaine évolution, une déminéralisation osseuse.
En cas d'algodystrophie, le fonctionnement de ces nerfs est perturbé. Les petits vaisseaux, comme les artérioles ou les capillaires, qui entourent les articulations ne peuvent plus se contracter. Ils restent dilatés et la partie du membre atteint va devenir très douloureuse.
La phase de séquelles : elle se caractérise par un enraidissement des articulations des doigts et/ou du poignet (parfois même de l'épaule), avec parfois un aspect « fibreux » ou « cireux » des doigts. Les doigts sont enraidis en flexion. Ces séquelles peuvent être douloureuses.
L'algodystrophie régresse lentement jusqu'à une guérison généralement sans séquelles après 6 à 24 mois. Le syndrome peut revenir après quelques années.
Cette rééducation peut être réalisée par un kinésithérapeute de ville en cas d'atteinte légère à modérée, ou par une équipe multidisciplinaire (centre de réadaptation ou de la douleur) en cas de douleur importante, d'incapacité fonctionnelle, d'aggravation malgré un traitement bien conduit.
Mais y a-t-il un caractère héréditaire à l'algodystrophie ? C'est une autre question. Il existe peut-être un caractère familial mais pour le caractère héréditaire, il n'y a pour le moment aucune preuve."
il est recommandé de consulter un algologue, médecin spécialiste de la douleur.
Comment diagnostiquer une algodystrophie ou un SDRC ? Le diagnostic demeure principalement clinique, les examens complémentaires (radiographie, scanner, IRM, scintigraphie) servent surtout à éliminer les diagnostics différentiels de SDRC.
e Algodystrophie de l'épaule et du coude
Il n'existe pas de donnée sur l'aspect en TDM ou en IRM. La capsulite rétractile est souvent considérée comme une forme clinique d'AD de l'épaule : les arguments sont encore insuffisants pour trancher le débat.
Il s'agit d'un ensemble de symptômes atteignant plusieurs articulations du membre supérieur après un traumatisme ou une intervention chirurgicale mais sans réelle relation avec l'acte lui-même. L' algodystrophie peut arriver après : un traumatisme comme une luxation ou une entorse.
L'algodystrophie peut se déclencher après un choc, une entorse, une tendinite, un acte chirurgical. L'algodystrophie peut disparaitre après quelques semaines ou mois mais elle peut aussi durer des années.
Vivre avec une algodystrophie n'est pas aussi facile car les signes évoluent sur plusieurs mois ; le patient doit être strict dans le respect d'une bonne hygiène de vie (alcool, produits toxiques par exemple, repos) ainsi que dans l' éviction des facteurs de risque de la maladie.
L'algoneurodystrophie ( dénommée habituellement algodystrophie et appelé aujourd'hui Syndrome douloureux régional complexe) est un syndrome douloureux régional localisé autour d'une ou plusieurs articulations, qui associe une douleur continue avec sensibilité exagérée à un stimulus douloureux ou une sensation ...
La douleur neuropathique (encore appelée douleur neurogène) est secondaire à une atteinte du système nerveux (central ou périphérique), c'est-à-dire touchant le cerveau, la moelle èpinière ou les nerfs. La douleur est mixte quand elle associe ces deux mécanismes (nociceptif et neuropathique)
En particulier, c'est auprès des MDPH qu'il faut déposer un dossier de demande de prestation (Cerfa n° 15692*01), qui sera étudié par une commission dédiée en vue d'évaluer le degré d'incapacité de la personne demandeuse (ou pour laquelle la demande est faite).
Il n'existe pas de traitement spécifique pour l'algodystrophie. Une combinaison de traitements de kinésithérapie et de certains médicaments parvient chez certaines personnes à atténuer la douleur et maintenir la mobilité des articulations.
Il est important d'intervenir pendant la phase froide pour l'imiter l'enraidissement. » Et pendant toute cette période, il faut éviter le sport s'il fait porter une charge sur l'articulation. En cas d'algodystrophie de la cheville par exemple, pas de course à pied. La piscine reste une option douce…
L'évolution de l'algodystrophie se caractérise par une phase dite "chaude" : c'est la phase inflammatoire évoluant en quelques semaines et parfois jusqu'à 6 mois. S'ensuit une phase, dite "froide", qui s'étale jusqu'à la guérison de l'algodystrophie après 6 à 24 mois.
"L'algodystrophie entraîne surtout des douleurs et une raideur dans les suites. Dans certains cas, la raideur peut même être définitive. En prévention de cette maladie, il faut avoir une bonne relation avec son médecin, il faut bien traiter la douleur lors du traitement de la fracture.
L'algodystrophie, ou syndrome douloureux régional complexe de type I (SDRC I), est un syndrome douloureux régional d'origine mal déterminée, le plus souvent secondaire à un traumatisme (entorse, fracture, chirurgie). Elle associe des douleurs de type neuropathique à des troubles vasomoteurs et trophiques.