La République algérienne démocratique et populaire ne reconnait pas Israël et interdit toute entrée sur son territoire aux voyageurs munis d'un passeport israélien ou à tous citoyens possédant un tampon de visa israélien.
Aujourd'hui, l'Algérie est un fervent partisan de la Palestine et du peuple palestinien, et n'a pas de relations diplomatiques avec Israël.
Il y a d'abord un certain nombre de pays qui ne reconnaissent pas Israël : Algérie, Tunisie, Mali, Niger, Mauritanie, Djibouti. De façon classique, ceux-ci ont exprimé leur soutien aux Palestiniens. D'autres pays reconnaissent Israël mais ont une vision double de leur relation.
Pays reconnaissant l'existence d'Israël
Au total, 139 des 193 pays reconnus par l'Onu reconnaissent Israël. La plupart des pays qui ne reconnaissent par Israël sont des Etats du monde arabe ou musulman. Exception notable: la Turquie laïque reconnaît Israël dès mars 1949.
L'Allemagne et l'Italie, qui soutiennent le droit d'Israël à se défendre, se sont abstenues lors du vote à l'ONU. D'autres, comme l'Espagne et la France, ont voté en faveur du cessez-le-feu.
Les États-Unis et l'Union européenne via l'UNRWA en sont les principaux contributeurs. Depuis les années 2000, l'Union européenne a financé l'UNRWA de 1,6 milliard d'euros. Depuis les années 1990, les États-Unis ont donné en assistance 5 milliards de dollars aux Palestiniens et 5,6 milliards à l'UNRWA depuis 1950.
Ce sont en fait les Soviétiques qui, les premiers, reconnaissent de jure Israël (c'est-à-dire une reconnaissance définitive et plénière), alors qu'au même moment les États-Unis ne le reconnaissaient que de facto (c'est-à-dire de manière provisoire ou limité à certains rapports juridiques).
L'Égypte et la Jordanie sont les premiers pays arabes à signer un traité de paix avec Israël, respectivement en 1979 et 1993. Les accords d'Abraham, signés le 15 septembre 2020, sont deux traités de paix entre Israël et les Émirats arabes unis d'une part et entre Israël et Bahreïn d'autre part.
Dès lors, les vagues d'immigration vers la Palestine s'intensifient et les Juifs se mobilisent pour la création d'un foyer national. Sous mandat britannique à partir de 1920, la Palestine est finalement partagée par l'ONU en 1947 avant que David Ben Gourion ne proclame l'indépendance d'Israël en 1948.
La France ne fait pas partie des pays reconnaissant l'Etat de Palestine, néanmoins elle a toujours prôné une solution à deux États, comme rappelé sur le site officiel du gouvernement.
Elle visait notamment à faciliter l'immigration des Juifs d'Europe, rescapés notamment des camps nazis d'extermination (environ 300 000 personnes) et désireux de partir en Palestine mandataire, entre 1945 et 1948 et à obtenir un soutien important à la création puis à la reconnaissance, de l'État juif.
Les Juifs souhaitent protéger des territoires afin d'y établir leur État, et les Arabes veulent instaurer un État palestinien.
Le territoire actuel sur lequel s'est constitué l'État d'Israël est celui appelé Filastin (ou Palestine) par les Arabes et Eretz Israël (ou «Terre d'Israël») par les Juifs. Avant la Première Guerre mondiale, la Palestine était sous domination de l'Empire ottoman et comptait 590 000 habitants, dont 57 000 Juifs.
Les pays n'ayant pas de telles relations avec Israël sont généralement des pays musulmans à l'exception de la Turquie, de l'Égypte et de la Jordanie puis de ceux ayant signé les accords d'Abraham.
L'Algérie et Israël n'ont pas de relations diplomatiques officielles.
Malgré les critiques, le gouvernement obtient la confiance de l'assemblée constituante. Après l'accession au pouvoir en 2019 de Kaïs Saïed, les relations entre les deux pays déjà au point mort deviennent inexistantes, ce dernier assimilant la normalisation avec Israël à de la « haute trahison ».
Dans l'usage courant, le plus ancien est « pays de Canaan » (Canaan désigne un peuple). Les Juifs appelaient la région Eretz Israël, la terre d'Israël, qui fut divisée après la mort du roi Salomon entre les royaumes d'Israël au nord et de Juda au sud.
Il s'agirait d'un peuple venu de la mer d'Egée d'origine indo-européenne appelé les « Philistins », arrivé à peu près en même temps que les Hébreux sur les côtes ouest des Territoires.
Le 14 mai 1948, au musée de Tel-Aviv, David Ben Gourion, président du Conseil national juif et futur Premier ministre, prononce la déclaration d'indépendance d'Israël.
La majorité des 193 États membres des Nations Unies - 139 - reconnaissent les territoires palestiniens comme un État, dont presque tous les Etats d'Afrique. Seuls le Cameroun, l'Érythrée et le Sahara occidental ne reconnaissent pas la Palestine comme État.
Guerre Israël-Hamas : trois quarts des Palestiniens soutiennent le Hamas.
Enfin, quelques pays soutiennent diplomatiquement le Hamas, comme la Syrie, l'Algérie, le Soudan, la Malaisie, ou l'Afghanistan. L'Iran est le principal parrain du Hamas.
Dans la déclaration d'indépendance de 1948, l'État juif proclamé par le conseil national représentant la communauté juive de Palestine et les mouvements sionistes prend pour nom Israël, rejetant les possibles autres noms de Sion, Judée ou Eretz Israel (« Terre d'Israël »).
Anciennement intégrée à l'Empire ottoman, puis passée sous mandat britannique après la Première guerre mondiale, elle émerge comme État indépendant à la suite de la guerre israélo-arabe de 1948-1949.
Celle-ci est, en effet, composée d'une majorité juive de langue hébraïque et de confession juive d'une part et d'une minorité de langue arabe à dominante musulmane d'autre part (actuellement 80 % de musulmans, 8 % de Druzes et 12 % relevant des différentes églises chrétiennes d'Orient – catholiques romains, maronites, ...