Le continent peut soutenir, développer et mettre en œuvre des instruments financiers intérieurs viables, notamment des flux financiers découlant de la titrisation des transferts de fonds, des revenus des minéraux et des combustibles minéraux, des réserves internationales des banques centrales et de la croissance du ...
plusieurs éléments — des prix élevés des produits de base, de nouvelles liaisons commerciales et une amélioration générale de la gouvernance économique — se conjuguent pour faire de l'Afrique le continent qui connaît la plus forte croissance au monde.
La mauvaise gouvernance
Cinq des dix Etats les plus corrompus au monde sont africains, selon le classement établi par l'ONG Transparency International. La mauvaise gouvernance, c'est également les gaspillages de toutes sortes et la mauvaise gestion des rares deniers publics depuis les indépendances.
L'instabilité sociopolitique
On peut compter sur les doigts d'une seule main les pays africains qui peuvent se targuer d'avoir connu une longue stabilité sociopolitique. Or celle-ci est une condition sine qua non du développement. L'Afrique souffre de la faiblesse de son organisation sociale et politique.
L'Afrique est un continent qui rencontre des problèmes de développement. La pauvreté, un niveau de santé bas et des carences en éducation sont autant de freins au développement de l'Afrique. Cependant, cette situation est très contrastée. Aux insuffisances de développement, s'ajoute une situation politique instable.
Le transfert des technologies des pays riches aux pays à faible ou moyen revenu devrait également être considéré comme une aide au développement durable. La technologie est importante dans la mesure où elle améliore la productivité des populations, et booste ainsi la croissance économique globale.
Le manque de vision politique, l'instabilité politique, la faiblesse de la taille du marché, les difficultés d'accès au financement, et le faible niveau du capital humain sont également mis en évidence comme entraves majeures à l'industrialisation du continent.
Ainsi, le Burundi arrivait en tête des pays les plus démunis, avec un PIB par habitant de 269 dollars américains. Il était suivi du Sud Soudan et de la Somalie. Seul trois pays de cette liste sont hors d'Afrique : Afghanistan, Tadjikistan, Yemen .
Les phénomènes de violences et de conflits ont pour effet de saper les efforts de développement, avec le risque d'anéantir rapidement des avancées obtenues de longue lutte, et de lourdes conséquences sociales, économiques et matérielles.
Le capitalisme entraîne ainsi un blocage du développement, et la seule voie passe alors par une rupture politique, une déconnexion, selon l'expression de Samir Amin, comme par exemple la révolution socialiste en Chine en 1949, ou à Cuba en 1959 (cf.
En un siècle, la population africaine pourrait plus que quadrupler, ce qui la ferait passer de 15 % de la population mondiale en 2010 à 39 % en 2100. Un homme sur sept vit aujourd'hui en Afrique, proportion qui deviendra probablement un sur quatre en 2050 et un sur trois en 2100.
La formulation d'un modèle économique rénové et original est une nécessité pour le continent africain. Le modèle post-colonial de développement, frappé du triple sceau de l'extraversion, du mimétisme et de la non-appropriation sociale a vécu.
approvisionnement énergétique non fiable, réseau routier urbain–rural peu performant et ports inefficients — est l'un des principaux obstacles à la croissance.
La Banque africaine de développement
La BAfD octroie des prêts, des subventions, des réformes des politiques et une assistance technique aux gouvernements africains ainsi qu'aux entreprises privées installées en Afrique. La BAfD est détenue et administrée par 78 pays membres d'Afrique et d'ailleurs.
Pourquoi l'Afrique ne profite pas de la mondialisation
Aussi, le taux de pauvreté en Afrique subsaharienne reste le plus élevé au monde. Néanmoins, il faut noter que le taux de pauvreté extrême a tendance à baisser, puisqu'il a baissé de 17% sur la dernière décennie.
Le déficit d'infrastructures, les barrières non-tarifaires et le manque de financement du commerce extérieur sont les principaux obstacles au renforcement des échanges intra-africains, selon une récente note de l'agence de notation Moody's.
Selon Action for Southern Africa (ACTSA), une organisation non gouvernementale londonienne, les horticulteurs africains ont de plus en plus de mal à s'introduire sur le marché européen en raison de règles excessivement restrictives concernant les niveaux de contaminants acceptables, encore appelés “limites maximales de ...
La corruption est le principal obstacle au développe- ment économique et social dans le monde1. Chaque année, 1 000 milliards de dollars sont versés en pots- de-vin2 tandis que quelque 2 600 milliards de dollars, soit plus de 5 % du PIB mondial, sont détournés3.
1. L'Italie. L'Italie regorge de coins magnifiques, des Cinque Terra aux Pouilles en passant par la côte amalfitaine, ce pays aux mille couleurs et aux mets les plus exquis mérite tout à fait la première place du classement.
Le Nigeria s'impose, une fois encore, comme le pays africain le plus riche du monde, d'après le Fonds monétaire international, avec un PIB de 555 milliards de dollars en 2022.
États-Unis (18 600 milliards de dollars) Chine (11 200 milliards de dollars) Japon (4900 milliards de dollars)
La croissance économique en Afrique en 2019 est estimée à 3,2 %, soit un peu moins que le taux de croissance de 3,4 % enregistré en 2018. La Côte d'Ivoire, l'Éthiopie, la Mauritanie, le Rwanda et la Tanzanie sont en tête et comptent parmi les économies qui affichent les taux de croissances les plus élevés au monde.
Néanmoins, le continent est lourdement handicapé par de nombreuses faiblesses: économie peu diversifiée, financement limité, situation politique instable, mauvaise situation sécuritaire, main d'œuvre peu qualifiée…Etc.
L'Afrique est riche en matières premières agricoles ou minières et produits énergétiques, mais l'exploitation de ces richesses est faite par des sociétés étrangères qui profitent du bas coût salarial d'une main d'œuvre abondante et d'une pression fiscale très faible de la part des États.