Même si elle n'est pas obligatoire, la toilette mortuaire est le minimum de soin que le personnel hospitalier ou du domicile peut apporter au défunt car elle aide au travail du deuil. Son exécution suit un déroulement particulier et peut être pratiquée par divers intervenants selon les circonstances et les croyances.
La toilette réalisée par un thanatopracteur
Les personnes ayant qualité pour pourvoir aux funérailles peuvent également faire appel à un thanatopracteur pour réaliser la toilette mortuaire.
La toilette n'est pas un soin de thanatopraxie, elle vise uniquement à préparer le défunt sans procéder à une injection de produits à base de formaldéhyde. L'idée première est de purifier le corps en le nettoyant, en lui rendant un dernier hommage d'attachement et de respect.
Dès qu'il voit les veines légèrement gonfler au niveau de la main ou de la tête, c'est qu'il y a suffisamment de pression. Il reprend son trocart et vient le piquer dans le cœur côté gauche. Il vide ainsi tout le sang du corps du défunt et lui injecte à la place du formol.
En effet, après la décomposition du corps, le lithium reste et se répand. Il en va du même pour les objets pouvant dégager des fumées toxiques comme certaines peluches et les chaussures. Les photos ou lettres sont quant à elles autorisées car elles ne ralentissent pas la décomposition naturelle du corps.
Le cœur, qui est pour sa part autonome, continue de battre un moment, jusqu'à ce que le manque d'oxygène ait raison de lui et que l'arrêt cardiaque survienne. «Pour les médecins, la mort est la cessation irréversible de toutes les activités du cerveau, précise Éric Racine.
Une toilette permettant d'éliminer tout risque d'infection, de la tête au pied. maintient des yeux (lentilles spéciales) et de la bouche (un point de suture) fermés. obstruction des orifices à l'aide de coton (méchage)
Drôle de surprise lors d'un enterrement au Pérou. Rosa Isabel Cespede Callaca, une Péruvienne de 36 ans, s'est réveillée et a donné des coups sur la paroi de son cercueil au milieu de la cérémonie d'enterrement. Son cercueil a alors été ouvert. "Elle a ouvert les yeux et elle transpirait.
Dans la religion juive, le corps du défunt reste intact par respect pour la sainteté de l'âme qui y a été reçue. Il faut donc éviter de le toucher. C'est pourquoi, à l'exception des rapatriements en Israël (obligation sanitaire), aucun soin de conservation n'est autorisé.
L'histoire, d'abord racontée par la chaîne Tamil News, a depuis fait le buzz en Inde. Ce n'est pas la première fois qu'une personne est déclarée morte avant de se réveiller dans des conditions étonnantes. En août, une Américaine s'était réveillée dans un funérarium après avoir été déclarée décédée par un médecin.
Le sang peut alors rester dans les veines et les capillaires, mais, avec la décomposition, ceux-ci peuvent aussi rompre et le sang se disperse alors dans les tissus. Le sang va ensuite aussi se décomposer, les globules rouges éclatent généralement (ce qu'on appelle l'hémolyse) et sont dégradés.
Après la toilette mortuaire, le défunt est habillé
Après la toilette mortuaire, il ne reste qu'à habiller le défunt. Il était d'usage autrefois de choisir, dans la garde-robe du défunt, des vêtements élégants. Aujourd'hui, les mœurs évoluent.
Les tissus sont entièrement brûlés, ce sont donc les os qui vont être réduits en cendres. Un pulvérisateur est utilisé pour réduire en cendres les parties calcaires des os qui ne brûlent pas.
Les soins de conservation ne sont généralement pas obligatoires, sauf en cas de circonstances particulières ou par certaines religions. Dans certaines circonstances, il est nécessaire de compléter la toilette mortuaire par des soins de conservation, aussi appelé « embaumement ».
Si dans la tradition catholique la veillée funèbre permettait d'accompagner l'âme du défunt jusqu'à Dieu, c'est aujourd'hui, avant tout, un moment de rassemblement – auprès du mort et entre vivants. On vient communier avec l'être aimé, là où le temps semble s'arrêter.
Cette pratique permet de freiner le processus de décomposition et contribuer à un certain assèchement de la dépouille des fluides porteurs de bactéries. Ainsi, les proches peuvent toucher le corps ou l'embrasser sans risque de contamination bactérienne.
Elle peut aussi voir des choses que les autres ne voient pas ou bien leur parler (hallucinations). Elle peut essayer de sortir de son lit ou bouger davantage quand elle est couchée. Elle peut modifier complètement son cycle de sommeil et ainsi dormir le jour et rester éveillée la nuit.
Physiologie de la fin de vie
La phase terminale, qui conduit au décès, est souvent annoncée par des signes dits annonciateurs non spécifiques : troubles neuropsychiques (agitation, somnolence), angoisse de mort, modification des téguments : pâleur, teint cireux, respiration bouche ouverte avec chute des mandibules…
Ce ralentissement du corps et des capacités physiques peut également se traduire par un affaiblissement extrême de votre proche. Celui-ci peut avoir de plus en plus besoin de dormir, jusqu'à ne se réveiller plus que quelques heures par jour. La moindre activité ou interaction peut devenir pénible voire impossible.
En effet, en vertu de l'article 225-17 du code pénal, toute ouverture de cercueil sans autorisation est en principe constitutive d'une violation de sépulture et punie. L'ouverture d'un cercueil exige donc au préalable une autorisation judiciaire ou suppose une exhumation faite plus de cinq ans après le décès.
Rite orthodoxe
L'enterrement a lieu trois jours après le décès, le temps que l'âme se sépare du corps. L'ascension vers Dieu se poursuit quarante jours, durant lesquels l'âme poursuit sa purification et accomplit son effort de détachement du corps.
Quel est le temps de décomposition d'un corps ? "Un corps en extérieur, à une température de 20 à 25°, peut être squelettisé (il ne reste que les os, ndlr) en un mois. En intérieur, mais aussi selon de multiples facteurs, la durée de décomposition est très variable", explique Caroline Rambaud.
►Dans le cas d'une inhumation, la mise en bière peut se faire avec un ou des membres de la famille, mais sans nécessairement la présence de la police. ► Dans le cas d'une crémation et/ou en l'absence de la famille, la mise en bière doit se faire avec la présence de la police.
Le corps :
Les yeux restent mi-ouverts et le regard est fixe, la personne semble ne plus voir. Cependant, comme il est écrit précédemment, le sens de l'ouïe étant le dernier à quitter le corps, la personne mourante peut encore entendre ce que l'on dit mais ne peut répondre en raison de sa faiblesse.