Psychopathiques et non psychopathes, insiste la chercheuse. Car si la psychopathie est bien «un trouble du développement» qui «ne naît pas de rien à l'âge adulte», un enfant présentant tous les traits de caractère et de comportement associés au psychopathe ne le deviendra pas forcément en grandissant.
Avant de chercher l'origine de la psychopathie, il faut savoir que ce trouble de la personnalité n'est constaté que chez les adultes, lorsque justement la personnalité est définitive. Il n'existe donc pas de "psychopathes" adolescents et enfants.
La psychopathie est souvent associée à une consommation abusive d'alcool, de drogue ou de médicaments. Cette consommation abusive de substances est d'ailleurs la comorbidité la plus fréquemment observée.
Notre tendance à la dépression ou à l'agressivité peut donc avoir une origine génétique. Pour certains scientifiques, la psychopathie serait une prédisposition génétique (Robert Hare par exemple) mais contrairement à une idée reçue il existe de gentils psychopathes (James Fallon par exemple).
On naît sociopathe, on ne le devient pas
Finalement, la direction qu'ils prennent est inévitable et on ne peut pas les faire dévier", affirme l'auteur de "Élever un sociopathe".
Les deux peuvent s'engager dans des comportements criminels ou dangereux sans ressentir d'empathie, cependant, les sociopathes peuvent prendre conscience du mal causé et ressentir de la culpabilité, ce qui n'est pas le cas chez les psychopathes.
Les caractéristiques propres au mode de vie et aux attitudes antisociales du psychopathe sont décrites par le second ensemble de facteurs : besoin de stimulation/forte propension à l'ennui, mode de vie parasitaire, manque d'objectifs réalistes à long terme, nombreuses relations maritales de courte durée, impulsivité, ...
Les pervers narcissiques sont en général moins stables sur le plan des émotions et davantage super-impulsifs. Leur conduite tend à être plus erratique que celle des psychopathes. En commettant des délits – violents ou non –, les pervers narcissiques agiront davantage par compulsion.
Cependant, leur comportement et leur personnalité ne sont pas stéréotypés, et les psychopathes peuvent en effet montrer des qualités positives et même être perçus comme gentils dans certaines situations.
Les psychopathes adorent vous mettre dans un état obsessionnel à leur égard; pour cela, ils vous placent sur un piédestal, vous font très bien l'amour, et commencent ensuite à prendre leurs distances et à pratiquer la "triangulation". Cela se produit quand ils vous présentent quelqu'un d'autre pour vous rendre jaloux.
Thug Behram, le plus meurtrier
Cet Indien appartenant à la secte des Thugs (adorateurs de la déesse Kali), détient un triste record : celui du plus grand nombre de victimes. Entre 1790 et 1840, il aurait tué 931 personnes par strangulation, pour les « offrir » à la déesse de la mort. Il a été pendu en 1840.
"L'idée générale est que les psychopathes changent de comportement au fil du temps. Mais cette étude montre que les personnes présentant des traits psychopathiques restent les mêmes après 50 ans, et que certains deviennent même pires en prenant l'âge, en ce qui concerne la manipulation, la tromperie et les abus.
Ils ne savent pas pleurer
Lorsque les psychopathes pleurent, Glass dit qu'ils s'essuient souvent en dessous de chaque œil, un après l'autre. "Lorsque les gens pleurent des larmes sincères, ils pleurent des deux yeux et ils ont tendance à s'essuyer les deux yeux à la fois."
De façon générale, les traits psychopathiques incluent une capacité limitée à ressentir la peur et l'anxiété, une insensibilité aux autres, une absence d'empathie, une irresponsabilité, un manque de remords et de culpabilité, une facilité à nuire aux autres, à les exploiter, les manipuler et à adopter un comportement ...
Les sociopathes sont généralement moins stables émotionnellement et plus impulsifs que les psychopathes. Imprévisibles, ils agissent de façon spontanée, tandis que les psychopathes, comme dans la plupart des films qui ont popularisé le phémonène, sont organisés et planifient, parfois méticuleusement, leurs crimes.
La réponse est oui, mais c'est extrêmement difficile. Car ceux-ci sont les premier à se soustraire au traitement. La prise en charge passe donc par des thérapies très cadrées sur le long terme. Quant à la prévention, le problème est de détecter les signes de troubles dans l'enfance et l'adolescence.
Des caractéristiques à surveiller
L'incapacité d'aimer : les personnes atteintes de psychopathie "n'ont pas de liens affectueux avec d'autres personnes", elles ont tendance à considérer seulement leur famille et leurs ami·es comme des "associé·es", qui sont inférieur·es à elles.
Les premières victimes de ces sujets sont toujours au sein de la famille. Et l'une des caractéristiques de ces familles, c'est qu'il y en a toujours un qui sera la victime du psychopathe et sera désigné par celui-ci comme "la brebis galeuse".
Si le psychopathe et le pervers se révèlent doués d'empathie (mais ont un rapport différent à la sympathie), le schizophrène présente un déficit empathique tout en préservant une considération sympathique d'autrui qu'il s'avère nécessaire d'identifier dans un contexte thérapeutique.
Tant qu'il peut contrôler la relation et obtenir l'exclusivité et la soumission de la part de sa victime, il est rarement violent. Il le devient lorsqu'il sent que l'autre s'éloigne, qu'il perd le contrôle. Il peut alors devenir extrêmement destructeur.
Les individus choisiraient les victimes en fonction d'une séries de signes corporels, comme la longueur du pas, la façon dont on transfère le poids du corps, et combien on soulève le pied. Dans l'ensemble, ces signes corporels permettent au psychopathe de se faire une idée de la confiance en soi de la victime.
Trouble de la personnalité caractérisé par le mépris des normes sociales, une difficulté à ressentir des émotions, un manque d'empathie et une grande impulsivité.
Le terme de schizophrène, ou « schizo », est couramment employé pour désigner des personnes qui ont un double discours ou qui affichent plusieurs personnalités, mais ce trouble mental n'a rien à voir avec un dédoublement de personnalité. Ce n'est pas non plus une maladie rare.
Prévalence. Il est estimé qu'environ 1 % de la population générale serait atteinte de psychopathie. Une étude britannique de 2009 fait état d'une proportion de 0,6 % d'une communauté.