Selon une autre étude citée par la BBC, la pilule influence aussi les changements de formes: à la puberté, oestrogène et progestérone ont une incidence sur le corps –hanches plus larges, poitrine croissante– car ces hormones modifient la répartition de la graisse dans le corps.
Contraception : non, la pilule ne fait pas grossir mais change la forme du corps.
La pilule contraceptive est le moyen de contraception le plus utilisé par les femmes en France. Comme tout médicament, la pilule est liée à un risque d'effets secondaires. Prise de poids, augmentation de l'appétit, acné, douleurs, sécheresse vaginale, baisse de libido, risque augmenté de cancer du sein...
Pourtant, selon la Haute Autorité de Santé, il n'existe "pas de preuve de prise de poids sous pilule oestroprogestative, la relation entre prise de poids et progestatifs seuls étant mal documentée".
"Il n'y a pas de prise de poids à l'arrêt de la pilule" affirme le Dr Héron, gynécologue. "Même si rien n'a encore été prouvé scientifiquement, chez certaines femmes, la pilule a tendance à augmenter l'appétit.
Une patiente peut arrêter la contraception après un an d'aménorrhée si celle-ci survient après 50 ans, et après deux ans d'aménorrhée si elle survient avant 50 ans. En Angleterre, les recommandations proposent l'arrêt de la contraception à 55 ans, même pour les patientes présentant encore des cycles menstruels.
«Un tabou pendant trop longtemps»
La pilule augmente aussi le risque vasculaire, provoquant des infarctus ou des AVC. Ce risque augmente avec l'âge, surtout après 35 ans, mais aussi en cas de tabagie, de surpoids, d'hypertension, de cholestérol ou de diabète.
Dans certaines pilules micro-dosées (peu dosées en œstrogènes), ce sont les progestatifs qui font prendre du poids, mais plutôt à retardement, et on peut même en perdre les premiers mois.
Contraceptifs progestatifs et prise de poids. L'implant et l'injection pourraient favoriser la prise de poids, contrairement au DIU hormonal.
la mirtazapine (Norset) ; la paroxétine (Deroxat) ; la fluoxétine (Prozac) ; la miansérine (Athymil).
Il est également possible de commencer une plaquette de pilule à tout moment du cycle, mais dans ce cas, la protection ne commence que 7 jours après la première prise de pilule. En cas de rapport sexuel pendant cette période, il faut utiliser un préservatif ou une autre contraception locale.
c'est un des moyens contraceptifs les plus fiables, réduction de l'importance et de la durée des saignements, diminution de la douleur pendant les règles, amélioration des symptômes de l'acné pour certaines pilules.
Pour l'hématologue Jacqueline Conard, pas de doute : "Sous Diane, le risque de thrombose est trois fois supérieur à la normale, de l'ordre de 3 à 4 sur 10 000. Il est plus élevé que pour les pilules de deuxième génération et même un peu plus, ou en tout cas du même ordre, que pour celles de la troisième".
Une pilule contraceptive n'augmente pas toujours le volume de la poitrine. Si elle le fait, c'est qu'elle provoque chez vous un déséquilibre hormonal et si cela dure, c'est qu'elle ne vous convient pas. Il faudra en parler à votre médecin afin de trouver une pilule mieux adaptée à votre organisme.
Selon une autre étude citée par la BBC, la pilule influence aussi les changements de formes: à la puberté, oestrogène et progestérone ont une incidence sur le corps –hanches plus larges, poitrine croissante– car ces hormones modifient la répartition de la graisse dans le corps.
Si c'est une pilule progestative, elle sera efficace au bout de 48 heures à condition de prendre le premier comprimé de la plaquette le premier jour des règles. En revanche, si le premier comprimé est pris après, il faudra utiliser des préservatifs pendant les 7 premiers jours de prise des comprimés.
Ballonnements, douleurs aux seins et à la tête, nausées et saignements irréguliers font partie des effets indésirables des contraceptifs hormonaux comme la pilule.
Certaines femmes l'arrêtent parce que ça devient quelque chose de contraignant de prendre un comprimé tous les jours et puis certaines veulent passer à quelque chose de plus naturel, sans hormone, surtout les femmes âgées de plus de 25 ans.
Selon l'étude, s'il n'existe pas de pilule qui ne présente aucun risque, la combinaison d'hormones la plus sûre serait du lévonorgestrel (deuxième génération) combiné à de l'éthinylestradiol dosé à 20µg (c'est par exemple le cas de la pilule Leeloo Gé).
Il n'existe aucun lien entre la stérilité et la prise de la pilule contraceptive.
Alors pourquoi avoir instauré une pause de 7 jours entre deux plaquettes ? Comme le rappelle le National Health Service (NHS) britannique, cette pause a été instaurée dans l'espoir que l'Eglise catholique accepte mieux cette forme de contraception, car elle mime le cycle menstruel naturel des femmes.
Dans la majorité des cas, les règles seront arrêtées pendant environ trois ans. Selon le Dr Tamborini, "il n'y a pas d'inconvénient médical à être en situation d'aménorrhée, d'absence de règles avec une contraception hormonale".
Dans quel cas le médicament OPTILOVA est-il prescrit ? C'est un contraceptif oral (pilule) qui contient un estrogène et un progestatif. Il est minidosé (moins de 0,04 mg d'estrogène) et monophasique (tous les comprimés contiennent la même quantité d'hormones ).
Quel contraceptif est le mieux adapté à une adolescente ? Dr Claire Jeandel : "Une pilule classique en première intention. Les jeune filles ont très peu de risque de complications sous pilule. De plus, elle doivent avoir une contraception efficace car l'activité des ovaires entraîne une forte fertilité à cet âge".