Dans le sillage des recherches sur le « sujet lecteur », la thèse défendue dans ce livre est la suivante : le fait d'accueillir en classe, davantage qu'on ne le fait aujourd'hui, la réception... La lecture, ça ne sert à rien !
Une perte de temps. La lecture nécessite un investissement important au niveau du temps. Il ne suffit pas de faire une lecture rapide pour apprécier un bon livre. Il est également nécessaire de comprendre chaque phrase et le déroulement de l'histoire.
La lecture nécessite un bon niveau de littératie
Il a donc plusieurs personnes qui « savent lire », mais ne sont probablement pas prêtes à entamer la lecture d'un livre de 300 pages. Pour eux, lire pour le plaisir n'est pas encore possible, cela demandera un entraînement préalable. C'est un inconvénient.
La non-lecture a donc pour conséquence le contraire de l'essor, de liberté de conscience. beaucoup plus dangereuses. « 1° Cette facilité de communiquer ses pensées tend évidemment à dissiper l'ignorance, qui est la gardienne et la sauvegarde des États bien policés ».
6. Ça demande de la concentration. La télé est là pour laver le cerveau pour qu'il soit attentif à la publicité, donc il ne faut pas trop le faire réfléchir et le rendre passif, alors qu'un livre fait appel à l'imagination et demande de la concentration, ce qui est parfois difficile, surtout si on a des enfants.
Les raisons profondes de cette « crise de la lecture» sont à chercher dans les environnements scolaire et même universitaire, le faible niveau des élèves, les programmes dépassés et inadaptés…
« Trop » lire n'est jamais nocif. « Il ne faut pas enlever la lecture à ceux qui vivent le nez dans les bouquins, prévient Anne Gatecel. C'est pour eux un moyen de survie.
« L'incapacité à lire est souvent l'un des premiers symptômes de la dépression, ajoute Frédéric Fanget. Il est nécessaire d'être bien avec soi pour se retrouver seul avec un livre. »
Les chercheurs ont avancé que lire des livres améliore le vocabulaire, le raisonnement, la concentration et la pensée critique, et que la littérature stimule les processus cognitifs comme la perception sociale et l'intelligence émotionnelle* qui peuvent contribuer à prolonger la vie.
« Lire un bon livre, ça redonne envie de vivre. Ça vous donne envie de partir à la recherche du temps perdu », nous dit l'écrivain Pierre Perret. Mais un autre constat est que la génération présente ne puise que rarement dans ce trésor caché. En d'autres termes lire est devenu synonyme de perte de temps.
Cette étude « démontre que lire un bon livre peut augmenter les connexions à l'intérieur du cerveau et créer des changements neurologiques persistants qui correspondent un peu à la mémoire musculaire qui permet de s'adapter aux efforts demandés. »
La lecture permet de partager les émotions investies dans les livres. D'après Pierre Sève « la lecture reste une activité intime, réellement subjective » mais elle est en même temps une pratique sociale.
L'objectif de la lecture est la compréhension d'un texte, objectif qui se trouve donc en dehors de l'activité elle-même. Pour ce faire, le lecteur passe par un double traitement de l'information : le traitement des mots écrits et la compréhension du contenu.
La littérature persiste obstinément à être parole de résistance. Fragile, mais résistante. Ce n'est pas une parole de pouvoir, mais de contre-pouvoir : « hors-pouvoir », comme le disait Barthes dans sa Leçon. À long terme, la parole littéraire se révèle gagnante, elle contribue à mieux humaniser l'homme.
Un bibliophobe est quelqu'un qui déteste les livres.
Fiez-vous à d'autres médias que les livres.
Si vous n'aimez pas lire des livres, essayez des publications plus petites comme des magazines ou des journaux. Une lecture plus courte pourrait vous encourager à lire plus. Si vous voyagez beaucoup, essayez d'utiliser une liseuse électronique.
Le fait de lire a un effet immédiat sur le cerveau. Le corps et l'esprit se détendent au bout de quelques minutes grâce au travail répétitif (et fatigant) des yeux. Lire est bon pour le moral et permet en effet de placer son corps et son esprit dans un état capable d'accueillir le sommeil rapidement.
Est-ce que la lecture abîme les yeux ? Contrairement aux idées reçues, lire avec peu de lumière n'a pas d'impact sur l'acuité visuelle sur le long terme. Toutefois, la lecture avec une source lumineuse faible peut engendrer de la fatigue visuelle, l'œil devant forcer pour compenser le manque de luminosité.
Pourquoi lire réunit les textes de treize écrivains dont la majorité sont de langue allemande. Le livre est en effet l'adaptation d'un recueil publié par l'auguste maison d'édition Suhrkamp Verlag. Sans doute est-ce une des raisons pour lesquelles il est aussi stimulant : il propose des regards extra-hexagonaux.
La raison en est simple, a découvert Carole Barjon : en réduisant le temps de répétition, d'entraînement, d'apprentissage des automatismes de lecture, le rejet de la méthode syllabique a rendu l'apprentissage du français plus lent, plus incertain, alors même que le temps dévolu à la lecture se réduisait progressivement ...
En plus du plaisir qu'il procure, le livre permet de lutter contre l'illettrisme, d'accompagner l'enfant dans son développement global (langagier, cognitif, social, affectif…) et peut lui permettre également de l'aider à maitriser ses émotions.
Le livre est en effet un compagnon de route et de vie inestimable. Dans les sociétés qui se sont établies autour de l'écrit comme dans celles qui puisent davantage aux sources de l'oralité, mais qui l'ont découvert et le chérissent comme gardien de leur patrimoine et expression de leur créativité nouvelle.