Selon l'analyse GFSI de 2019, la France présente des performances d'autosuffisance alimentaire élevée avec un taux global de 80,4 %, plaçant le pays devant le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande qui comptabilisent respectivement un taux de 79,1 % et 78,8 %.
Sur ces deux sujets, le constat actuel est plutôt mitigé : la France dispose d'une autonomie alimentaire de 60 %, relativement plus forte sur les produits agroalimentaires (72 %) que sur les produits agricoles (43 %), et très inégale selon les denrées (« Résilience alimentaire, nourrir les territoires en temps d' ...
Aujourd'hui, toutefois, l'Hexagone est loin d'être autonome. Grandement exportateur, mais aussi fortement importateur, le pays ne fournit aujourd'hui que 60% des aliments nécessaires pour satisfaire la consommation de ses habitants, explique une étude du think tank Utopies.
L'agriculture française produit davantage de calories que sa population n'en consomme (129 %). C'est une avancée par rapport aux années 1950 : la couverture n'était alors que de 50 %. Comme quoi la mondialisation n'a pas été un mal en ce sens.
A noter que la France a importé 10 650 tonnes de blé et 3 697 tonnes de maïs. Pour les autres céréales comme l'orge, le malt, le seigle, l'avoine ou encore le sorgho, les volumes d'importation sont bien moins importants.
Historiquement, en matière céréalière, seule une petite poignée de pays est capable de produire en quantité : la France est le premier pays producteur de céréales de l'Union européenne, suivie de l'Allemagne avec le blé, la Pologne, puis la Roumanie et l'Espagne pour leur maïs.
L'«autosuffisance» coûtera très cher à ses membres. Il en va de même à l'échelle d'une nation. Tout petit pays (la Russe représente moins de 2% du PIB mondial) qui s'aventurerait vers l'autosuffisance réelle se condamnerait à la pauvreté.
Quel est le degré d'autosuffisance en matière de denrées alimentaires et d'aliments pour animaux en Suisse ? Avec le portefeuille de production actuel, la Suisse atteint un taux d'autosuffisance brut en denrées alimentaires de 57 % et un taux d'autosuffisance net d'environ 50 %.
Cultivez vos comestibles pour vivre en autosuffisance
Pour avoir la mainmise sur ce que vous mangez et devenir plus autonome, vous devez vous lancer dans la culture de vos comestibles. Il est donc nécessaire de disposer d'un petit terrain pour y mettre un potager et un verger.
Après la pénurie de moutarde, d'autres produits pourraient prochainement manquer dans les rayons, explique BFM TV lundi 22 août 2022. Parmi eux, les huiles, les féculents, les farines, les pâtes et le riz.
Souvent considéré comme "le grenier de l'Europe", l'Ukraine porte une agriculture que beaucoup d'autres pays envient. Avec des sols fertiles et une météo propice aux cultures, cela fait quelques années que ses exportations de produits agricoles ne cessent de battre des records.
Pour être autosuffisant à 100%, il ne faudrait pas seulement consommer nos récoltes du potager pendant une saison, mais tout au long de l'année. Pour cela, la conservation des aliments est primordiale. Vous pouvez par exemple placer des légumes dans des bocaux préalablement stérilisés.
L'autosuffisance alimentaire, quand l'on veut en étudier la significa- tion pratique, traduit la volonté des états de mieux contrôler l'évolution d'un système alimentaire qui marque une tendance au changement rapide et non maîtrisé.
Définition. La sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, la possibilité physique, sociale et économique de se procurer une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins et préférences alimentaires pour mener une vie saine et active.
Il est vrai qu'à régime égal, la France aurait besoin de 45 millions d'hectares pour nourrir sa population. Cependant, selon le simulateur Parcel, si nous diminuons de 25% notre consommation de produits d'origine animale, la surface agricole de la France est suffisante pour assurer notre autonomie alimentaire.
L'histoire passée et présente montre des exemples de pays ayant fait le choix d'une économie autarcique : l'Albanie de 1946 à 1991, Cuba jusqu'aux années 2000, la Chine de Mao Zedong et la Corée du Nord dernier pays fermé vivant en autarcie bien que de plus en plus ouvert vers la Chine.
Les travaux ci-dessous montrent qu'il faudrait environ 1000 m2 à 1500 m2 de culture pour nourrir un être-humain (céréales, oléagineux, légumes, et fruits). On se base sur un objectif de production d'un kilogramme de nourriture par jour et par personne.
Le pays importe également des fruits, des tomates, de viande bovine, de l'huile de palme. La Russie est un exportateur net de céréales et d'oléagineux. Le pays figure parmi les premiers exportateurs mondiaux de blé, d'huile de tournesol, et d'orge.
Si l'Ukraine a toujours été un pays à forte tradition agricole, c'est au cours des dernières années qu'elle est devenue un acteur majeur sur les marchés internationaux, produisant et exportant des quantités importantes de produits céréaliers (blé, maïs) et d'oléagineux (tournesol).
Après 2014, la Russie se hisse parmi les principaux exportateurs du monde. En 2016, le secteur agricole représente une production de 90 milliards de dollars, avec en premier lieu la culture de céréales, maraîchère et de diverses plantes (56̥ %), l'élevage arrive en second à 44 %.
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays. Les sanctions infligées à la Russie, après l'invasion de l'Ukraine, pourraient également peser sur les échanges commerciaux.
Elles promeuvent la concurrence des marchés. Il en résulte une régulation des prix favorable au pouvoir d'achat des ménages, à l'emploi et à la compétitivité-prix des producteurs locaux. 3. Rendant les entreprises plus compétitives et innovantes, les importations constituent un puissant moteur d'exportations.
La France importe en fait environ 350 000 tonnes de blé par an, souvent des variétés très riches en protéines venues d'Allemagne ou des Etats-Unis. Elles permettent d'élaborer certaines farines, pour le pain de mie par exemple.
Quelles sont les zones importatrices de céréales françaises ? La filière céréalière française exporte près d'une tonne sur deux de céréales chez nos voisins de l'Union européenne et vers les pays tiers (pays du Maghreb, d'Afrique subsaharienne de l'Ouest, du Proche et Moyen-Orient et Chine).