La fatigue modifie notre façon de s'alimenter, dérègle nos horloges internes et par conséquent favorise la prise de poids. Le manque de sommeil fait donc grossir et nous allons vous expliquer pourquoi.
La plupart du temps, la perte de poids survient parce que les personnes absorbent moins de calories que nécessaire. Elles peuvent absorber moins de calories parce que leur appétit a diminué ou parce qu'elles sont atteintes d'un trouble qui empêche leur tube digestif d'absorber des nutriments (appelé malabsorption ).
C'est le cas notamment du cancer, de l'hyperthyroïdie et de certaines infections. Une perte de poids peut aussi s'expliquer par une malabsorption des nutriments qu'engendrent notamment la colite ulcéreuse, la maladie de Crohn et la maladie coeliaque.
Le corps médical considère qu'un amaigrissement est pathologique quand on perd 5% de son poids en moins de 6 mois ou 10% de son poids en moins d'un an, soit 5,5 kilos pour une femme de 55 kilos par exemple.
Outre l'influence qu'il a sur l'appétit, le stress peut également avoir un impact sur le métabolisme. Il peut l'accélérer, ce qui fait que chez une personne stressée, la brûlure de calories se fait plus rapidement que chez une personne normale. Plus vite les calories sont brûlées, plus la perte de poids est favorisée.
La perte de poids
Le stress, notamment dans le cadre d'une dépression, peut entraîner une perte de poids importante en raison de deux facteurs majeurs : un appétit diminué ou altéré et un métabolisme accéléré.
En cas de dénutrition, le médecin demande des examens biologiques réalisés par prise de sang : dosage de l'albuminémie qui permet d'évaluer la sévérité de la dénutrition, analyse du fonctionnement du foie, des reins…
Un rythme raisonnable de perte de poids est de l'ordre de 500 g par semaine, soit 2 kilos par mois. Si c'est un peu plus rapide au début, et que cela s'atténue ensuite, c'est bien.
Les troubles hormonaux, tels que ceux de la thyroïde comme l'hyperthyroïdie, peuvent accélérer le métabolisme et entraîner une perte de poids inexpliquée. De même, le diabète non contrôlé peut également causer une perte de poids involontaire.
Il n'est pas rare que la dépression entraîne une diminution de l'appétit et, par le fait même, une perte de poids. Effectivement, la dépression s'accompagne d'une perte de plaisir généralisée qui peut s'étendre jusqu'à l'alimentation des individus.
Les déterminants génétiques sont souvent plus forts que l'approche diététique. Les maigres sont souvent moqués parce que « malingres », chétifs, « la peau sur les os », ne mangeant pas assez. Or, la plupart du temps, les maigres ne font pas exprès d'être maigres. Leur courbe de poids est génétiquement programmée.
Si vous souhaitez suivre l'évolution de votre poids, il est essentiel de toujours se peser au même moment de la journée, une seule fois par semaine. Afin de connaître votre poids, le meilleur moment est de vous peser le matin, à jeun, de préférence après être allé aux toilettes, et complètement nu.
Selon la diététicienne, cela peut être dû à plusieurs autres facteurs : une activité physique très importante par exemple, rendant le métabolisme trop rapide, une pathologie (une inflammation, une infection ou une maladie comme un cancer, qui demandent beaucoup d'énergie au corps, les besoins sont augmentés), un ...
Le médecin nutritionniste est un médecin qui, après son doctorat, a suivi une formation complémentaire en nutrition. Il intervient auprès de patients atteints de maladies où la nutrition joue un rôle important, telles que surpoids, obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, maladies digestives ou cancers.
Morphologie normale : Poids idéal (en kg) = Taille (en cm) – 100 + (Age (en années) /10) x 0,9. Morphologie gracile : Poids idéal (en kg) = Taille (en cm) – 100 + (Age (en années) /10) x 0,9 x 0,9. Morphologie large : Poids idéal (en kg) = Taille (en cm) – 100 + (Age (en années) /10) x 0,9 x 1,1.
L'Indice de Masse Corporelle (IMC) qui se calcule en divisant le poids en kilogrammes par la taille en mètres au carré. Pour une femme de 1m55, le poids idéal se situe entre 45 et 62 kg.
troubles psychologiques : irritabilité, impulsivité, dépendance affective, difficulté à se concentrer, baisse des performances intellectuelles, incapacité à faire des projets, désintéressement du quotidien, vision négative de l'avenir, peur irrationnelle et sans fondement...
Celles-ci augmentent la fréquence cardiaque, la tension artérielle, les niveaux de vigilance, la température corporelle… Ces modifications ont pour but de préparer l'organisme à réagir en amenant par exemple de l'oxygène aux organes qui vont être sollicités.
💡 Que se passe-t-il dans notre corps face au stress ? Le stress fait partie des principales causes de la fatigue au quotidien.
Les réponses avec le Dr Florian Ferreri, psychiatre : "Le stress peut favoriser la perte d'appétit. Plus classiquement, dans le stress chronique, il y a une sécrétion d'hormones notamment de cortisol et cela a plutôt tendance à favoriser le grignotage, notamment le grignotage sucré avec une prise de poids.