Elle porte l'accent sur la notion de personnalité dépressive : le syndrome dépressif ne relève pas d'une névrose, mais d'une pathologie narcissique.
Les dépressions névrotiques sont des syndromes dépressifs qui surviennent chez un sujet porteur de l'une des quatre névroses classiquement décrites (angoisse, hystérique, phobique, obsessionnelle) ou à défaut de traits de personnalité névrotiques.
Psychose et névrose sont des notions très différentes, quoiqu'elles concernent toutes deux des troubles du psychisme. La psychose se distingue essentiellement de la névrose par le fait que le sujet psychotique n'a pas conscience de ses troubles et qu'il perd contact avec la réalité.
En 2019, une personne sur huit dans le monde – soit 970 millions de personnes – présentait un trouble mental, les troubles anxieux et les troubles dépressifs étant les plus courants (1).
Les névroses sont une bonne indication pour une psychothérapeutique psychodynamique ou une psychothérapie integrative. Les techniques corporelles peuvent contribuer à soulager, dans un premier temps, les manifestations somatiques de la souffrance névrotique.
C'est une sorte de tempérament, une sorte de mentalité, une sorte de fonctionnement psychologique.
Dans la majorité des cas, une psychothérapie (analytique, comportementale, ou systémique par exemple) suffit à diminuer les symptômes et la souffrance. Un travail sur plusieurs mois est nécessaire pour retrouver une vie normale.
Affection caractérisée par des conflits qui inhibent les conduites sociales et qui s'accompagnent d'une conscience pénible des troubles.
Selon un article publié dans le magazine American Psychologist, les personnes atteintes de névroses ont tendance à “opposer des émotions négatives face à une menace, une frustration ou une perte”.
Freud a établi que le conflit psychique est responsable de la névrose : conflit entre le Moi et les exigences de la pulsion sexuelle. Un Moi immature soumis aux pressions du Surmoi préfère refouler les représentations pulsionnelles plutôt que les contrôler à défaut d'avoir pu les intégrer.
Ce terme définit des personnalités avec une grande instabilité des relations affectives interpersonnelles et de l'image de soi associée à une impulsivité marquée.
Dans un contexte médical, la dépression est appelée "dépression majeure" ou "dépression caractérisée". Ses symptômes sont classiques : autodépréciation, ralentissement psychomoteur, fatigue, tristesse et pleurs, perte d'appétit, perturbation du sommeil, dégoût, goût ou envie de rien, troubles somatiques.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
La déprime où le fait d'être déprimé est un état passager, contrairement à la dépression qui se caractérise par des symptômes caractéristiques et durables. La différence entre les deux termes pourrait aussi se comparer à la différence entre un babyblues et une dépression post-partum chez la femme après l'accouchement.
Le clonazépam (Rivotril)*, l'alprazolam (Xanax) et le lorazépam (Ativan) sont les benzodiazépines les plus prescrites pour le traitement de l'anxiété, mais les médecins prescrivent également le bromazépam (Lectopam), l'oxazépam (Serax), le chlordiazépoxide (connu autrefois sous le nom de Librium), le clorazépate ( ...
Qu'est ce que le syndrome anxio-dépressif ? Le syndrome anxio-dépressif, également appelé trouble anxieux et dépressif mixte, est un trouble psychiatrique qui associe à la fois les symptômes de la dépression et ceux de l'anxiété.
La névrose d'angoisse est caractérisée par une peur intense et incontrôlée. Elle porte le plus souvent sur la crainte de mourir ou, plus généralement, de perdre le contrôle. La personne victime de névrose d'angoisse a l'impression de devenir folle, sans possibilité de se raisonner. Du moins, tant que la crise dure.
La guérison de la névrose hypocondriaque passe d'abord par une reconnaissance par le patient de son trouble, puis par un suivi par un psychologue spécialisé qui pourra l'aider à reconnaître le conflit à l'origine de la névrose.
Le traitement de la névrose obsessionnelle est assez délicat. Il repose dans un premier temps sur la psychothérapie cognitivo-comportementale. Cette technique vise à atténuer, voire à supprimer les obsessions et les rituels. Dans le cas d'un enfant, une thérapie familiale s'impose.
C'est dire que nous sommes tous névrosés parce que nous désirons et que nos envies ne sont pas forcément réalisables. D'une certaine façon, c'est l'enfant en nous qui continue de s'exprimer et conserve des zones d'incompréhension, des croyances peu compatibles avec les exigences de l'âge adulte.
Le diagnostic
Les troubles névrotiques est généralement repérés par un médecin généraliste ou un psychologue. Le sujet ayant conscient de son état, doit en parler à un professionnel de santé. Mais le diagnostic n'est pas simple : la phobie sociale peut être par exemple confondue avec une grande timidité.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées.