Il s'agit d'anti-inflammatoires très efficaces, mais qui peuvent faire gonfler quand on les prend pendant plusieurs semaines. Réduire sa consommation de sel et de sucre est alors conseillé pour limiter la prise de poids.
La cortisone favorise la rétention d'eau et l'hypertension artérielle (d'où l'importance de réduire la consommation de sel). Elle entraîne aussi le stockage de cellules graisseuses et augmente l'appétit.
"Il y a effectivement la rétention d'eau et la rétention de sel. C'est la raison pour laquelle on demande de manger sans sel… Il y a aussi le fait d'une certaine insulino-résistance, c'est-à-dire que vous avez une augmentation d'une hormone qui fait grossir et qui est sensible au sucre.
La cortisone fait gonfler, mais c'est réversible
« Le tissu adipeux des jambes et des bras tend à se réduire, tandis que celui des seins, du ventre et du visage augmente », observe le Pr Fardet.
Prise le soir, la cortisone peut effectivement être responsable d'insomnie. Elle est produite naturellement dans notre corps sous forme de cortisol. "Il y a un pic de libération du cortisol dans le sang et l'organisme le matin, entre 6 et 8 heures, explique Martial Fraysse, docteur en pharmacie.
Au-delà d'une durée de prescription de trois mois, la cortisone entraîne une rétention d'eau et de sel, qui peut faire gonfler mais surtout être source de problèmes si l'on souffre d'hypertension ou d'insuffisance cardiaque.
– Éviter les aliments salés : charcuteries, fromages, conserves de poissons (sardine, thon…), plats cuisinés, biscuits apéritifs, bouillon de cube, fonds de sauce, olives… – Attention à certaines eaux gazeuses riches en sel : la quantité de sodium pouvant aller jusqu'à plus de 1 500 mg par litre.
Alcool et cortisone : association déconseillée
L'alcool peut diminuer l'absorption d'un médicament ou accélérer son élimination par l'organisme. Certains médicaments peuvent ralentir l'élimination de l'alcool par le corps et ainsi amplifier les effets de l'alcool.
A titre indicatif : 1 à 4 comprimés par jour chez un adulte de 60 kg. Au cours des maladies inflammatoires graves, la posologie varie de 0,75 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 2 à 4 comprimés par jour pour un adulte de 60 kg. Des situations très exceptionnelles peuvent requérir des doses plus élevées.
Fréquence : une faiblesse musculaire plus ou moins marquée est fréquemment observée chez les patients traités durant plusieurs semaines et par fortes doses de corticoïdes.
Les effets secondaires de la cortisone
Prise de poids, fragilisation de la peau, fonte musculaire ou ostéoporose sont les effets secondaires que connaissent beaucoup de patients sous cortisone à haute dose. D'autres effets, neuropsychiatriques, sont moins connus bien que fréquents.
Elle permet de lutter contre l'ostéoporose et la prise de poids induites par le traitement. "De nombreuses études ont montré les bienfaits de l'exercice physique chez les patients traités à la cortisone", conclut la spécialiste.
La cortisone induit peu d'interactions médicamenteuses et peut donc être associée à la plupart des autres médicaments.
Les eaux Hépar, Contrex et Vittel sont riches en calcium et sont peu salées. En revanche, des eaux comme Vichy St Yorre très salées sont déconseillées en cas de prise de cortisone.
Augmenter les aliments riches en Potassium, pour limiter la rétention d'eau : Bananes, figues, abricots secs, autres fruits secs et graines oléagineuses, légumes-racines.
- Cette étude confirme l'augmentation de la pression artérielle systolique associée à la baisse de la fréquence cardiaque en cas de traitement corticoïde. La relation inverse entre ces deux paramètres suggère un mécanisme adaptatif physiologique par baroréflexe (réponse de type hypertension/bradycardie).
Enfin, certains médicaments (antibiotiques, antidépresseurs, cortisone, etc.) et la tension psychique (stress, panique, peur, etc.) peuvent induire une transpiration excessive.
Il pourrait s'agir d'une sorte “d'adaptation” de l'organisme au manque de cortisone exogène. Ces troubles sont rares. Ils peuvent se manifester par une dépression ou un état un peu confusionnel. Une consultation médicale est recommandée pour éliminer une insuffisance surrénalienne associée.
Cortisone et dyslipidémie
On parle de dyslipidémie : Le diabète et la dyslipidémie ne donnent en général pas de symptômes (il est parfois possible de ressentir une forte soif et l'envie d'uriner en cas de diabète).
La cortisone peut entrainer certains effets indésirables plus rares et/ou moins bien connus. On sait par exemple que des tremblements fins des mains sont rapportés par 20 à 25% des patients au début du traitement. Ces tremblements disparaissent lorsque les doses de cortisone sont diminuées.
Lors de la prise de corticoïdes par voie orale ou injectable, il est fortement recommandé de limiter l'apport de sucre et de sel ainsi que de ne pas augmenter ses rations alimentaires, au risque d'entrainer une prise de poids, une rétention hydrosodée et en conséquence un possible gonflement du visage.