La colère rend plus fort musculairement et, ce faisant, elle permet de prendre le dessus sur la situation ou sur les autres. Elle est une espèce de révolte, une manière de dire « non » à la réalité et d'imposer sa volonté au monde, de forcer celui-ci à nous donner ce qu'on désire.
Avez-vous remarqué que lorsque la colère monte, il y a une espèce de force physique qui vient avec elle, et comme dans un jeu vidéo, votre jauge d'énergie se remplit instantanément ? C'est une montée d'adrénaline qui nous permet de passer à l'action.
La peur et la colère sont deux puissants facteurs motivateurs qui peuvent déclencher une réaction de lutte ou de fuite. La fréquence cardiaque et la respiration peuvent s'accélérer, la personne peut rougir, serrer les mâchoires et les poings et élever la voix. C'est le corps qui se prépare à agir.
Des effets néfastes sur la santé
"Lorsqu'elle est ressentie fréquemment, violemment et de manière non adaptée, la colère peut développer des hernies, de l'urticaire, du psoriasis, de l'asthme et des douleurs dans le bas du dos", explique Christophe Haag.
Une émotion naturelle.
La colère est utile. Elle prévient l'autre que nous jugeons très insuffisants l'attention et/ou le respect qu'il a manifestés à notre égard ou vis-à-vis des nôtres. Des pensées hostiles surviennent à l'encontre de cette personne et déclenchent notre rage.
Dans une large mesure, cela est dû à une mauvaise maîtrise de soi et à une faible tolérance à la frustration. Cependant, ce ne sont pas les seules causes. Sous la colère se cache aussi très souvent une couche de tristesse que nous ne savons pas affronter, et encore d'autres sentiments ou émotions refoulés.
La colère lèse le foie. Il est l'organe en relation avec la colère. Lorsque l'énergie du foie est faible, il y a des colères fréquentes. Lorsque l'énergie des Reins est faibles, l'énergie du foie peut s'affaiblir, il y a plus de colères, on parle de montée de l'énergie yang du foie.
S'agacer, s'énerver, se mettre en colère, sont des émotions normales, mais qui ont, à la longue des répercussions délétères sur notre santé mentale et physique. La colère provoque tout d'abord des troubles digestifs importants : inflammations gastriques (reflux et brûlures d'estomac, ulcères) ; diarrhées.
Les impacts de la colère sur la santé
Et la fréquence cardiaque s'accélère dangereusement ! Le stress causé par l'énervement peut provoquer de l'arythmie. Autre problème de santé fréquent : les douleurs musculaires ! Une dispute avec son amoureux peut ainsi provoquer des contractions musculaires et des contractures.
Se sentir en permanence en colère peut également être le signe d'un mal être que l'on ne reconnait pas ou que l'on ne veut pas reconnaitre. Comme il faut bien que cela s'exprime à un moment, cela passe par une émotion vive et forte.
Quand la colère est associée à la fureur, et qu'elle est longtemps dirigée contre une cible précise, elle devient haine. Enfin, la colère est plus qu'une réaction instinctive quand elle s'accompagne de raisonnements et de justifications : la « rage de l'opprimé » se transforme en « colère du juste ».
Dans des situations qui provoquent un sentiment de colère, mais pour lesquelles on choisit de ne pas réagir, on peut alors parler d' impassibilité ou de sang-froid (pas de réaction du tout), de patience (attente que la colère passe toute seule), de modération (limitation des accès de colère).
La colère est l'expression d'un besoin non entendu, c'est une demande à l'autre dans le but de rétablir le lien, une protestation contre ce qu'on ne peut pas tolérer, une défense de l'intégrité, de la personnalité, la colère donne la force de dire non et de se sentir soi !
La colère entraîne une contraction musculaire importante. Cela est visible sur l'ensemble du corps. Il a donc tendance à se figer : les épaules demeurent immobiles, les mains se fixent sur un objet (bras du fauteuil, verre, crayon, dossier de chaise, etc.) et le regard se focalise.
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
Plusieurs fois, le niveau de stress généré par la rage est si grand que nous ne sommes pas en mesure de revenir à notre état rationnel et d'expliquer par des mots ce que nous ressentons. Alors on pleure. Pleurer dans des situations de colère sert, entre autres, à réduire la tension.
Définition de irascible
littéraire Qui s'irrite, s'emporte facilement. ➙ coléreux ; irritable. Une humeur irascible.
SALAMI (conjoint impulsif qui crie en cas de désaccord)
Manifestation brutale, parfois répétée, des symptômes de la colère : le coeur bat plus vite, la tension s'accélère, le sang peut même colorer le visage. Crispations du corps, énervement, respiration lourde sont autant de possibilités de réactions en cas de crise colérique.
Les émotions de base (colère, peur, tristesse, dégoût, joie, surprise) sont pour la plupart associées à une activité accrue dans la poitrine. Cela correspond à des modifications dans le rythme respiratoire ou cardiaque. Ce sont aussi celles qui provoquent les sensations physiques les plus fortes.
Le stress émotionnel, comme celui provoqué par les émotions bloquées, n'est pas seulement lié aux troubles mentaux, mais aussi à des problèmes physiques comme les maladies cardiaques, les troubles intestinaux, les maux de tête, l'insomnie et les troubles auto-immunes.
Les organes vitaux sont identifiables pour la plupart à leur protection interne renforcée par une boîte, la boîte crânienne ou une cage, la cage thoracique, en plus de l'enveloppe corporelle. Il s'agit : du cerveau, du cœur, des poumons, du foie, du pancréas et des reins.