La toxicité de la colchicine dépend de la dose. Selon Bismuth, l'ingestion de 0,5 à 0,8 mg/kg entraîne une toxicité grave et un risque de décès de 10 %(10). La prise de plus de 0,8 mg/kg est létale dans 80 à 100 % des cas, et des décès ont été notés à des doses moins importantes(11).
Il ne faut pas:
prendre de médicaments anti-diarrhéiques tels qu'IMODIUM (Lopéramide) ou SMECTA (Diosmectite) car ils risquent de masquer une diarrhée, premier signe d'un surdosage en colchicine.
Le traitement par la colchicine doit être réduit ou arrêté en cas de signes de diarrhées, nausées et vomissements.
L'effet secondaire le plus communément observé est la diarrhée. Prise à doses élevées, la colchicine peut aussi entraîner des douleurs ou des crampes abdominales, des nausées et des vomissements. Dans de rares cas, la colchicine peut affecter les muscles si elle est utilisée sur une période prolongée.
Les AINS sont utilisés à la place de la colchicine sur une durée courte (le temps de la crise et moins de 7 jours). Les AINS sont utilisés avec précaution en raison de leurs effets secondaires surtout digestifs (ulcère de l'estomac) et de leur toxicité pour les reins, en particulier chez les personnes âgées.
Privilégier l'eau du robinet ou les eaux alcalines (riches en magnésium, ce dernier étant bénéfique pour le traitement des crises de goutte). On peut ajouter dans l'eau du bicarbonate de soude qui permet de diminuer la teneur en acide urique dans le sang.
Boire beaucoup d'eau, astuce anti-goutte
Boire 1,5 à 2 litres d'eau par jour permet de faciliter l'élimination rénale de l'acide urique.
Lors de crise, la colchicine ou les anti-inflammatoires non stéroïdiens, de type ibuprofène, sont prescrits. Après la crise, le taux sanguin d'acide urique est contrôlé par un régime alimentaire adapté et, éventuellement, par des médicaments qui doivent être pris toute la vie.
Médicament uniquement sur prescription médicale valide. La délivrance n'est possible qu'au comptoir de la pharmacie. Ce médicament est réservable en ligne, mais ne peut être ni payé ni livré, le passage à la pharmacie est obligatoire.
L'alcool et les boissons sucrées sont à diminuer très fortement en cas de goutte. Une hydratation quotidienne et suffisante permet de réduire les risques de crise de goutte. Aussi, buvez 1 à 1,5 L d'eau par jour. L'augmentation du débit urinaire permet d'éliminer efficacement l'acide urique sanguin par les reins.
Pour abaisser le niveau d'acide urique dans le corps, l'usage du fébuxostat n'est pas anodin. La goutte se soigne. Elle peut être primaire (hérédité, alimentation) ou secondaire (liée à des maladies). Dans la majorité des cas, adopter de bons gestes de santé permet d'éviter de souffrir de cette maladie inflammatoire.
Les crises de goutte sont liées à l'accumulation de micro cristaux dans l'organisme, le traitement préconisé va donc agir sur la dégradation de ces cristaux. Pour faire baisser l'acide urique dans le sang, le médecin peut vous prescrire : Des médicaments hypo-uricémiants (bénémide, allopurinol…).
Pour rappel, Colchimax contient de la colchicine, du méthylsulfate de tiémonium et de la poudre d'opium. Le méthylsulfate de tiémonium (antipasmodique mixte) et la poudre d'opium sont destinés à limiter l'apparition de phénomènes diarrhéiques provoqués par la colchicine.
La complication rénale de la goutte non traitée la plus fréquente est la lithiase rénale. Des cristaux d'acide urique se déposent dans les voies rénales (uretères, vessie, etc.) et forment des calculs rénaux pouvant être à l'origine de coliques néphrétiques.
Est-ce que le doliprane soulage les crises de gouttes ? Le traitement de la goutte vise à soulager la douleur, à réduire l'inflammation et à prévenir les futures crises. Le Doliprane, un analgésique couramment utilisé, peut être prescrit pour atténuer la douleur associée à la crise de goutte.
Ce remède est capable de soulager les crises de goutte pour plusieurs raisons. D'abord, le citron est un fruit qui possède de multiples bienfaits. C'est aussi un agrume qui est riche en vitamine C. Et selon une étude, cette dernière peut prévenir les crises de goutte récurrentes.
L'acide urique et l'alimentation
L'acide urique provient de deux sources majeures dans l'organisme : la dégradation des cellules mortes dans le corps et des protéines apportées par l'alimentation. Plus précisément, ce sont les purines qui se transforment en acide urique.
Les chercheurs ont maintenant modifiés la molécule de la colchicine pour la rendre inactive dans le corps jusqu'à ce qu'elle atteigne la tumeur. Une fois la tumeur ciblée, le produit chimique devient actif et brise ainsi les vaisseaux sanguins alimentant la tumeur.
Plus précisément, il est recommandé de limiter les aliments riches en purines. Parmi eux, il y a les abats, comme le foie, le ris, les rognons, ou encore les joues. Il est également conseillé de proscrire la charcuterie, et plus globalement toutes les protéines d'origine animale.
– Gibier et abats : cervelle, rognons, foie. – Viandes fumées. – Salaisons : hareng, anchois, sardine. – Tous les fruits de mer.
Le bicarbonate de soude. Il agit favorablement dans l'équilibre acido-basique de l'organisme. Il permet de dissoudre plus facilement les cristaux d'acide urique et donc de réduire les douleurs lors des crises.
Plusieurs travaux ont montré que la consommation de café réduisait l'incidence d'hyperuricémie et le risque de crises de goutte (cf dépêche dépêche du 28/05/2007 à 13:37).
Si leur consommation ne permet pas de réduire le taux d'acide urique, les œufs sont considérés comme des aliments "neutres" : cela signifie qu'ils n'aggravent pas la maladie. De quoi varier vos menus.
Pour diminuer le risque de maladies rénales et de la goutte? Les recherches préliminaires indiquent que la consommation modérée de café peut éloigner la goutte et les troubles rénaux en réduisant chez un buveur de café les concentrations sanguines d'acide urique, une substance chimique associée à ces deux conditions.