Pour trancher la question une fois pour toutes, nous avons posé la question à un zythologue. Et sa réponse est très claire : non, la bière n'est pas responsable du gros ventre des buveurs de bière. Elle ne fait pas plus grossir qu'une autre boisson alcoolisée.
Perdre du poids malgré la bière
Pour repère, une pinte de bière blonde classique cumule entre 180 à 260 calories. Un demi (25 cl) d'une bière blonde classique réunit entre 90 à 130 calories.
Il s'agit du xanthohumol présent dans le houblon et la bière. Les chercheurs en ont déduit que plus vous consommiez de la bière, plus cela favorise la perte de poids. De plus, cette estimation concerne surtout les personnes qui ont un poids entre 60 et 65 KG.
La faute aux habitudes alimentaires
C'est dit, la bière est faible en calories. Donc à elle seule, consommée avec modération, elle ne fait pas grossir, à moins d'en boire des litres.
«Le National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism recommande aux femmes de ne pas consommer plus d'un verre par jour, et le double pour les hommes; soit une quantité qui dépasse le niveau de consommation associé dans notre étude à une diminution du volume cérébral», précise Henry Kranzler, chercheur en psychiatrie ...
En effet, la levure qui entre dans la composition de cette boisson (alcoolisée ou non) assure une teneur en gaz carbonique. D'où la présence des petites bulles dans un verre ou une bouteille de bière. Le gaz carbonique dans l'organisme a pour effet de faire gonfler le ventre s'il est absorbé en excès.
La bière faciliterait les érections
Selon elle, et à raison d'une pinte par jour, cette quantité de fer stimulerait la production de globules rouges et leur circulation. Un phénomène qui faciliterait les érections, permettant ainsi l'augmentation de leur fréquence et leur durée.
La bière est bonne pour le cœur
La bière diminuerait le mauvais cholestérol et favoriserait le bon. Ce double effet plutôt bénéfique pour le cœur, peut contribuer à faire chuter le risque d'accident cardiovasculaire de 30 à 60 %. La bière modifie aussi la fibrinogène, une protéine responsable de la coagulation du sang.
Celle qui cumule le plus de mauvais points est sans aucun doute la bière qui possède un fort index glycémique. Or, le sucre est stocké sous forme de graisses dans l'organisme, d'où l'expression « ventre à bière ». En outre, la bière contient du dioxyde de carbone qui provoque des gaz et des ballonnements.
« L'exercice d'intensité faible à modérée (comme la marche ou le jogging) est également efficace - il exige simplement une durée beaucoup plus longue, de quatre à six heures par semaine, comparativement à une à deux heures pour les activités à forte intensité comme la course à pied.»
La bière riche en glucides, protéines, vitamines et minéraux, est relativement peu calorique (40 Kcal pour 10cl), moins que le vin (55 Kcal), les sodas (60 Kcal) et surtout que le whisky (260 Kcal).
En réalité, le vin est même plus calorique que la bière. Ainsi, 25 cl de bière correspondent à 150 calories, contre 180 pour la même quantité de vin rouge.
Bière ordinaire de type Pils : 12,8 grammes de glucides, 0 gramme de sucre. Bière à faible teneur en glucides : 2,6 grammes de glucides, 0 gramme de sucre. Bière sans alcool : 28,5 grammes de glucides, 28,5 grammes de sucre.
Gonflement
L'alcool a des effets inflammatoires sur le corps et la peau n'y échappe pas. Cernes gonflés, teint gris, rougeurs… autant de petits désagréments qui, à terme, laissent des marques visibles sur notre visage. Le bon geste en cas d'excès : l'eau est toujours la meilleure amie des excès.
Il ralentit le processus de combustion des graisses de votre corps de 73%, et réduit l'effet de la leptine, une hormone qui indique au cerveau d'arrêter de manger. Ce qui explique que, souvent, lors des repas avec alcool, nous mangeons plus que lors de nos journées normales de semaine.
Notez cependant que le vin rouge reste, nonobstant ses effets nocifs sur la peau, l'alcool le moins dommageable pour la santé. Consommé en petites quantités, il peut même avoir des effets positifs, comme la réduction des troubles de l'érection ou encore l'amélioration de la santé cardiovasculaire et du sommeil.
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
Manger lentement en mâchant correctement. Limiter la consommation d'aliments provoquant des gaz intestinaux. Repérer les aliments dont la consommation provoque le plus de ballonnements (chacun n'a pas les mêmes prédispositions alimentaires au ballonnement). Eviter les boissons gazeuses et les chewing-gum.
Buvez 1,5L à 2L d'eau par jour
Il est donc important de bien boire, à savoir entre 1,5L et 2L d'eau par jour, pour que le foie puisse faire son travail correctement et éliminer les déchets. C'est pour cette raison qu'il est particulièrement important de boire beaucoup d'eau lorsque l'on consomme de l'alcool.
La bière est bonne pour les reins et le cœur.
Une étude finlandaise a démontré que la bière élimine les dépôts de calcium au niveau des reins et donc diminue le risque de calculs rénaux. En facilitant le transit elle permet aussi une élimination plus rapide des calculs.
L'énergie apportée par la bière est « brûlée » en partie par le corps. La bière aurait aussi un effet « coupe-faim » qui limiterait le grignotage en dehors des repas.
La dose quotidienne maximale de bière à ne pas dépasser se situerait entre 300 et 450 millilitres pour les hommes et 300 millilitres pour les femmes, selon les résultats d'une étude publiée dans The Lancet et financée par la Fondation Bill & Melinda Gates.
Entre gras et index glycémique élevé, certains aliments sont vraiment à bannir avant l'amour. Par exemple, les fritures, les saucisses ou le bacon vont vous donner un boost d'énergie sur le coup puis vont vous laisser sans énergie. Pire encore, il y a de grandes chances que vous vous sentiez lourd.
« L'alcool me désinhibe. Il me permet d'avoir des rapports sexuels plus facilement et d'augmenter mes pratiques aussi. » Selon la sexologue clinicienne, chez l'homme, la motivation première est le rôle dopant (exciter, performer).