Dans l'ensemble, les chercheurs ont constaté que la bière avait augmenté la diversité du microbiote intestinal. Ce terme désigne l'ensemble des micro-organismes dans nos intestins. Il influe non seulement sur la digestion, mais aussi sur le système immunitaire.
La bière, alliée des reins et du transit
Ce n'est pas un secret, la bière est très riche en fibres, grâce à tout l'orge qu'elle contient ! On peut même aller jusqu'à un gramme de fibres pour un verre de 30 cl de bière. Lutte contre la constipation, réduction du mauvais cholestérol…
Certaines preuves indiquent que les probiotiques peuvent soulager le syndrome du côlon irritable ou aider à prévenir la diarrhée lors de la prise d'antibiotiques, selon le NHS. Hoegaarden fait partie des marques de bière qui pourraient potentiellement stimuler les bactéries intestinales, d'après un scientifique.
Une consommation qui ne pose pas de problème
L'annonce est donc sans appel : boire au maximum un verre par jour pour les femmes et deux pour les hommes ne présente aucun risque pour la santé. Comme le vin, la bière peut avoir des effets bénéfiques sur le cœur.
Des chercheurs du King's College London viennent de publier une étude dans le journal Gastroenterology, dans laquelle ils affirment que le vin rouge serait bon pour le microbiote intestinal.
Une consommation trop importante pourrait ainsi : Augmenter les risques de survenue de nombreux cancers, dont tous les cancers des voies digestives (bouche, œsophage, estomac, côlon …) et le cancer du sein. Favoriser la survenue de maladies cardiovasculaires. Être une des principales causes de cirrhose.
En comparant les effets de plusieurs boissons alcoolisées (bière, cidre ou spiritueux), les chercheurs britanniques avancent que les personnes qui consomment régulièrement du vin rouge présentent un meilleur équilibre dans leur microbiote (ensemble des microbes gastro-intestinaux) que celles qui n'en boivent pas.
Le vin, et notamment le rosé et les vins doux contiennent du fructose en excès (le « M » de FODMAPs) tandis que le cidre et la bière présentent des teneurs non négligeables en polyols (le « P » de FODMAPs).
La bière est bonne pour le cœur
La bière diminuerait le mauvais cholestérol et favoriserait le bon. Ce double effet plutôt bénéfique pour le cœur, peut contribuer à faire chuter le risque d'accident cardiovasculaire de 30 à 60 %. La bière modifie aussi la fibrinogène, une protéine responsable de la coagulation du sang.
La dose quotidienne maximale de bière à ne pas dépasser se situerait entre 300 et 450 millilitres pour les hommes et 300 millilitres pour les femmes, selon les résultats d'une étude publiée dans The Lancet et financée par la Fondation Bill & Melinda Gates.
Selon une nouvelle étude portugaise, publiée dans la revue scientifique Journal of Agriculture and Food Chemistry de l'American Chemical Society, la bière blonde, à faible dose, pourrait également améliorer le microbiote intestinal des hommes.
La bière fait gonfler le ventre
Et plus l'estomac est distendu, plus il faudra le remplir pour ne plus avoir faim. La consommation de bière favorise également la fermentation et la libération de gaz lors de la digestion, ce qui aboutit généralement à des sensations désagréables de ballonnement.
Ce qu'indique l'étude
D'abord, il faut rappeler que la bière est un aliment fermenté, comme le yaourt, la choucroute ou le kombucha. A ce titre, elle peut être une source de probiotiques, c'est-à-dire de micro-organismes vivants présentant des bénéfices pour la santé via leurs effets sur le microbiote intestinal.
Les bières fortes sont riches en microbes probiotiques
Le professeur Eric Claassen, qui enseigne à l'Université d'Amsterdam, explique que les bières belges fortes, notamment Hoegaarden, Westmalle Tripel et Echt Kriekenbier, sont riches en microbes probiotiques, véritables atouts santé.
L'alcool ne fait pas que déshydrater le corps, il irrite aussi la paroi de l'estomac. Cette irritation est la cause des vomissements, voire des diarrhées, en cas de surconsommation.
L'alcool stimule la muqueuse gastrique ainsi que la production d'acide gastrique. Ceci peut provoquer des douleurs d'estomac ou des maux de ventre, accompagnés de nausées et de vomissements.
Au niveau des intestins, on remarque au lendemain d'une soirée bien arrosée qu'on a «un transit facile», voire la diarrhée. «C'est un effet de l'alcool au niveau de l'intestin grêle, qui irrite et accélère le transit intestinal.
Il est aujourd'hui démontré qu'une consommation chronique d'alcool provoque une dégradation de notre flore intestinale, car l'alcool est un facteur de stress de la barrière digestive. Mais en plus d'être à l'origine d'une inflammation, la dysbiose va également rendre notre barrière intestinale plus perméable.
La bonne bière ne se déguste jamais trop froide. On évite par exemple de la servir glacée car le palais sera anesthésié par le froid et vous ne ressentirez aucune subtilité d'arômes et saveurs. Si votre bière sort du réfrigérateur, attendez entre 5 et 10 minutes avant dégustation pour qu'elle se réchauffe légèrement.
La bière est bonne pour les reins et le cœur.
Une étude finlandaise a démontré que la bière élimine les dépôts de calcium au niveau des reins et donc diminue le risque de calculs rénaux. En facilitant le transit elle permet aussi une élimination plus rapide des calculs.
Les méthodes de nettoyage du côlon par absorption de fibres et d'eau ou par lavage par voie rectale, permettent de le vider, et de le nettoyer sans déséquilibrer le microbiote intestinal.