FRANCOPRESSE – Le pronom «iel» est intégré au dictionnaire Le Robert depuis novembre 2021. Ce pronom neutre de la troisième personne du singulier continue toutefois de susciter de nombreuses questions.
Mais il est tout aussi idéologique de refuser de donner à « iel » une entrée, comme le fait le Larousse ! Le Robert a toujours cherché à être proche des mots qui font l'actualité, alors que le Larousse se montre plus conservateur. Ce sont des choix éditoriaux et commerciaux.
Selon ce dernier, « iel » est un « pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre » [1]. C'est donc l'équivalent d'un pronom neutre en français, puisqu'il ne désigne aucun genre en particulier.
Iel , c'est un pronom personnel utilisé pour parler d'une personne, quel que soit son genre. Ce pronom est utilisé depuis quelques années pour être plus inclusif et inclusive quand on parle d'une personne qui ne se définit ni comme une fille (elle) ni comme un garçon (il).
On peut désormais lire : "le pronom "iel" vise à désigner une personne quel que soit son genre." Ce pronom, apparu au début des années 2010, est une proposition émanant de la communauté LGBT+ qui ne se sentait pas représentée dans le système binaire de nos pronoms avec le "il" et le "elle".
En voici d'autres : ael, ille, ielle, im, em. De plus, une personne agenre ou non binaire pourrait très bien utiliser des pronoms binaires (il/elle), ou bien une combinaison de pronoms et néopronoms (elle/ielle/iel).
Ces dernières années, les personnes se définissant comme non-binaires, c'est-à-dire en dehors des normes de genre féminin ou masculin, adoptent un pronom neutre. Mais faute de mot français équivalent au "they" neutre anglais, certains font le choix d'utiliser le néologisme "iel".
« Au masculin par exemple ça donnera iel est beau, au féminin, iel est belle » Avec quand même une dernière version dans le cas où la personne refuse le moindre genre. Dès lors il faut dire « iel est belleau ».
Ael est un pronom neutre, au même titre que iel . Certaines personnes non binaires choisissent d'être désignées par le pronom ael de préférence à iel , car il est plus éloigné de la consonance des pronoms binaires il et elle .
Le néo-pronom le plus répandu en français est iel.
Certaines personnes utilisent la déclinaison ellui : « c'est à ellui », « j'étais avec ellui ». D'autres préfèrent utiliser iel quelle que soit la fonction du pronom dans la phrase. Très souvent, cela s'accompagnera d'accords dégenrés, mais pas systématiquement.
En 1539, François Ier signe au château de Villers-Cotterêts une ordonnance qui impose l'usage du français pour les actes de justice et d'état civil, à la place du latin.
Le pronom iel, contraction donc de il et elle, se décline en différentes variantes à connaître : Pronom sujet : accordez iel au singulier ou au pluriel avec le point médian. Par exemple : iel est allé. e au marché, ielles sont allé.
En cause, la récente inscription du pronom neutre « iel » – contraction neutre de « il » et « elle », notamment utilisée pour désigner les personnes non-binaires qui ne se reconnaissent pas exclusivement dans un genre, féminin ou masculin, ou dans aucun des deux – dans la version en ligne du dictionnaire Le Robert.
"Iel", pronom personnel à mi-chemin du masculin "il" et du féminin "elle", est défini dans Le Robert en ligne depuis novembre. L'éditeur a annoncé l'avoir fait entrer dans son édition 2023 du Petit Robert. Au départ, Le Robert précisait sur son site internet "on écrit aussi ielle, ielles".
"Iel", c'est-à-dire la contraction des mots “il” et “elle”, a pour vocation de désigner une personne dont on ignore le genre, ou bien qui ne souhaite pas se voir attribuer un genre qui soit masculin ou féminin. En somme, son objectif est de proposer une troisième voie, en proposant un pronom neutre.
On peut aussi écrire "iels" pour le pluriel, "ielle" et "ielles". Le dictionnaire explique aussi que le terme est "rare". Selon Le Robert, les lexicographes ont constaté un usage en "forte croissance depuis quelques mois" de ce nouveau pronom.
Les personnes non-binaires peuvent ne se sentir ni homme ni femme, les deux, ou toute autre combinaison des deux. Le terme « non-binaire » désigne donc toutes les possibilités en dehors d'une identité strictement féminine ou masculine.
Pronom personnel - français
(Néologisme) (Littéraire) Il ou elle. Pronom de la troisième personne du singulier sans distinction des sexes. Note d'usage : Désigne une personne dont le genre est variable (genderqueer), inconnu ou androgyne.
Inclusif : « Iel est très beauxe. Je travaille avec iel. » = « Elli es muy guapi. Trabajo con elli. » / « Ellex es muy guapex.
Au pluriel, le mot adelphe désigne les frères et sœurs d'une personne, les autres membres de sa fratrie. Par extension, il arrive qu'on appelle adelphes les personnes de la communauté à laquelle on appartient, sans faire de distinction de genre.
Le mot trans, dans le cas de la parentalité, est souvent associé à des transsexualités binaires, à savoir, un homme trans (qui s'identifie en tant qu'homme) s'appelle un père et une femme trans (qui s'identifie en tant que femme) s'appelle une mère.
Le pronom "iel", contraction de "il" et "elle" a été ajouté en octobre dernier à la version en ligne du dictionnaire Le Robert. Un mot utilisé notamment par les personnes non-binaires qui ne se reconnaissent dans aucun genre, ni masculin ni féminin.
Cisgenre, transgenre ou non-binaire
«Iel» (contraction de «il» et «elle») ne se sent ni l'un ni l'autre, mais peut aussi se sentir les deux (être «genderfluid», «genre fluide» -se sentir femme un jour et homme un autre- est une forme de non-binarité).
Le néologisme xénogenre vient du grec xeno (l'autre). Les xénogenrés (ou xenogenders en anglais) sont donc des individus qui s'identifient à un « autre » genre : animal, végétal, objet inanimé ou même « humeur », précisent les réalisateurs du documentaire.
Dans certaines facs, il est commun pour les étudiant·es de préciser leur pronom de choix: he, she ou they («il», «elle» ou «iel»).