Non, le somnambulisme n'est, en soi, pas dangereux. Par contre, comme la conscience est altérée à ce moment-là, la marche et toute autre action motrice éventuelle sont totalement incontrôlées, ce qui peut parfois conduire à des situations dangereuses. On estime que 17 % des enfants et 4 % des adultes sont somnambules.
Le somnambulisme peut être très désagréable pour les proches, en particulier pour la personne qui partage le même lit. Mais les somnambules ne sont dangereux que pour eux-mêmes. Si l'on sait que l'on est somnambule, on peut prendre les mesures adéquates.
Faut-il réveiller les somnambules ? Ainsi, réveiller un somnambule équivaut à peu de choses près à réveiller une personne en plein rêve. Cela ne représente intrinsèquement aucun risque ni d'ordre cardiaque ni d'ordre neurologique.
Comment le devient-on ? Les causes du somnambulisme font encore l'objet de nombreuses recherches. Toutefois, différentes origines ont été relevées : un stress intense ou une grande tension nerveuse. Les perturbations hormonales à l'adolescence peuvent également favoriser la survenue des crises.
Le somnambulisme n'est pas une maladie, et aucun traitement médical n'est donc nécessaire pour le supprimer. Le plus souvent, il disparaît de lui-même pendant l'enfance.
La sexsomnie (parfois orthographiée sexomnie) est un sous-type de parasomnie caractérisé par un comportement à type d'activité sexuelle pendant le sommeil et apparenté au somnambulisme (trouble de l'éveil en sommeil non paradoxal selon le DSM-5 ou trouble du réveil en sommeil lent profond selon la CITS-3).
Dans la chambre, éviter le bruit et le contact physique qui favorisent les crises en début de sommeil. Dormir avec des bouchons d'oreilles et le calme dans la pièce.
Il peut parler, s'asseoir sur le lit et même conduire une voiture. Toutefois, la posture d'un somnambule est bien différente de ce qu'on peut s'imaginer. Oubliez les yeux fermés, les bras en avant, un somnambule va avoir les yeux ouverts en ayant un regard vide.
Les épisodes de somnambulisme se produisent souvent durant la phase de sommeil profond (lors du sommeil lent), c'est-à-dire 1 à 3 heures après l'endormissement. Ils peuvent durer de 5 à 30 minutes.
Selon la fréquence des épisodes, la mauvaise qualité du sommeil attribuable au somnambulisme peut se traduire par de la fatigue et de la somnolence.
Le fait de parler en dormant (somniloquie) est également réparti entre garçons et filles et est principalement familial. Les vocalisations verbales surviennent au cours du sommeil lent et du sommeil paradoxal. Ce dernier correspond au moment où l'activité onirique est la plus intense et la plus débridée.
Les terreurs nocturnes sont un trouble du sommeil normal qui apparaît en général quand l'enfant est âgé entre 18 mois et 4 ans. Il est préférable de ne pas réveiller un enfant qui a une terreur nocturne. Il faut toutefois rester à ses côtés afin de s'assurer qu'il ne se blesse pas.
Fatigue ou manque de sommeil
Un manque de sommeil ou des réveils fréquents pendant la nuit peuvent aussi accroître le risque de somnambulisme. Certains enfants auront des épisodes de somnambulisme suite à la suppression de siestes, phénomène qui perturbe temporairement la structure du sommeil de l'enfant.
Comment réagir ? Tout comme pour le somnambulisme, il est conseillé de parler à l'enfant doucement et lentement, de lui caresser le bras ou le front, sans toutefois le réveiller ; cela peut l'aider à réintégrer un sommeil paisible.
Le bruxisme est une pathologie qui entraine la crispation inconsciente de la mâchoire ou même le grincement des dents, et qui se produit généralement pendant notre sommeil. Cela peut entraîner divers problèmes tels que l'usure des dents, des douleurs musculaires ou des céphalées.
Parce que le sexe fait bâiller ? Mais oui. Chez certaines espèces animales, comme l'hippopotame ou le macaque, le mâle dominant bâille plusieurs fois bruyamment avant de s'accoupler. Chez l'humain, des études montrent que des bâillements accompagnés d'étirements sont une expression de désir sexuel pour la femme.
La "sexsomnie" consiste à adopter des comportements sexuels en dormant, tels que pousser des cris d'excitation, se masturber, caresser son voisin de chambrée ou même avoir une relation sexuelle. Encore une fois, ce comportement est inconscient et le sujet n'en a pas souvenir à son réveil.
Pourquoi ? Les réponses du Dr Hélène Jacquemin-Le Vern, gynécologue et sexologue : "Les difficultés à s'endormir après l'acte sexuel sont souvent évoquées par les femmes, car elles ont puisé une énergie dans le plaisir. Peut-être qu'elle serait prête à continuer puisque la femme peut avoir des orgasmes répétés.
Les cauchemars peuvent commencer vers l'âge de 2 à 3 ans, et sont plus fréquents entre 3 et 10 ans. Ensuite, ils surviennent moins souvent. Ils se produisent généralement en fin de nuit, pendant la phase du sommeil paradoxal. L'enfant se réveille soudainement avec une sensation d'angoisse.
Les causes et conséquences des terreurs nocturnes
Elles sont toutefois facilitées par différents facteurs : une prédisposition génétique, une privation de sommeil, une activité physique intense, des éléments psychologiques comme les facteurs de stress, de la fièvre, la consommation d'excitants avant le sommeil.
Cette paralysie, qui génère une grande angoisse, serait due à une irruption du sommeil paradoxal dans l'état de veille: l'atonie musculaire caractéristique du sommeil paradoxal se poursuit bien que le sujet soit parfaitement conscient.
La cause la plus fréquente du rire pendant le sommeil est le fait d'avoir fait un rêve étrange. Les partenaires de sommeil décriront souvent un gloussement ou un ricanement, ce qui tend à réveiller le rêveur. Une fois réveillé, il peut dire que le rêve était étrange ou bizarre plutôt que drôle.
Autre point, le "parler tout seul" peut faire surface en cas de stress accru, de doute ou de fragilité. Le monologue intervient alors comme un moyen de sortir de soi des paroles et appréhensions qui tournent en boucle. Ainsi, le manque de confiance se traduit chez certains par ces discussions avec soi-même.