Après l'examen, il est normal d'avoir de légères crampes abdominales et de faire des gaz. On vous demandera de rester à la clinique pendant 1 ou 2 heures. Si vous avez reçu un sédatif au cours de l'examen, vous ne serez pas en mesure de conduire ou d'opérer de la machinerie pendant 24 heures.
Des complications graves apparaissent rarement après une coloscopie, on en a observé moins de 1 cas sur 1 000. Les signes avertisseurs qu'il faut repérer comprennent la fièvre, une intense douleur gastrique, une quantité de sang importante dans vos selles et de la faiblesse ou des étourdissements.
Les selles commencent normalement dans l'heure après laquelle vous avez bu la première dose mais cela peut prendre plus de temps pour certaines personnes. Ne vous inquiétez pas, si vous ne commencez pas à aller à la selle après avoir bu la première moitié du MiraLAX.
Vous pouvez recommencer à manger et à boire tout de suite après votre coloscopie. Mangez des aliments légers (p. ex., un œuf sur du pain grillé, des pâtes, du riz; pas d'épices ni d'aliments gras) pendant le reste de la journée. Vous pouvez prendre vos médicaments habituels, sauf indication contraire.
La constipation, les reflux gastriques, les flatulences ou les gaz sont aussi des causes très communes du mal de ventre. Parfois, le mal de ventre peut aussi être un symptôme du stress ou une manifestation de l'anxiété.
La posture du chat-vache
Sur l'inspiration, creuser lentement le bas du dos pour pousser le ventre vers le sol tout en regardant en l'air. Sur l'expiration, enrouler le dos et rentrer le menton vers la poitrine, le regard vers le nombril.
Le tarif minimum en Secteur 1 est de 153,60 euros pour une coloscopie totale avec ou sans biopsies et de 192 euros pour une coloscopie avec polypectomie. Il faut rajouter les honoraires de l'anesthésiste.
Voici les raisons les plus fréquentes qui peuvent vous amener à passer ce type d'examen : Dépister des polypes, Rechercher une sténose, Dépister un cancer colorectal.
La position la plus rassurante est le décubitus latéral gauche mais il pourra être nécessaire lors de l'examen de pouvoir aisément mettre le patient en décubitus dorsal (boucles, liquides résiduels au retrait dans le colon descendant) ou l'inverse si l'examen est débuté en décubitus dorsal.
La veille de l'examen, le patient ingère un liquide dont le but est de nettoyer le côlon.
Après le traitement de polypes colorectaux ayant un risque de dégénérer (polypes adénomateux), il est indispensable d'effectuer une surveillance. En effet, dans les années suivant l'ablation endoscopique d'adénomes coliques ou polypes adénomateux, le patient est considéré « à risque » de récidive.
Le plus courant est le polype adénomateux, il s'agit d'une lésion précancéreuse, c'est-à-dire que cette tumeur, bénigne au départ, peut évoluer en cancer au bout d'un certain nombre d'années.
La colopathie est un trouble intestinal qui peut s'accompagner de : douleurs importantes qui peuvent irradier dans le dos ou la racine des cuisse, dyspepsie (douleurs et malaise dans la région supérieure de l'abdomen), brûlures d'estomac, crampes, ballonnements, et perte de poids inexpliquée.
Prendre des probiotiques (des lactobacilles (genre Lactobacillus) et des bifidobactéries (genre Bifidobacterium longum), soit des levures (Saccharomyces) en compléments alimentaires permet de rétablir la flore intestinale et de la repeupler avec des "bonnes" bactéries.
Scanner. Si le cancer colorectal est déjà à un stade avancé, il peut s'avérer nécessaire de procéder à un scanner (ou TDM pour tomodensitométrie) afin d'évaluer l'extension de la tumeur du côlon et de rechercher d'éventuelles métastases.
La coloscopie virtuelle correspond à un examen du côlon réalisé à l'aide d'un scanner. Elle permet de détecter la présence de lésions pré-cancéreuses ou cancéreuses, mais elle ne permet pas de les retirer ou de pratiquer une biopsie.
L'importance du dépistage reste primordiale. En effet, plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il a de chance d'être guéri. La prise de sang est l'un des examens qui aident à diagnostiquer un cancer. Si aujourd'hui elle ne permet pas de le diagnostiquer à elle seule, ça sera sûrement le cas d'ici quelques années.
Dans 60 à 80 % des cas, les cancers colorectaux se développent à partir d'un polype. Cependant, tous les polypes n'évoluent pas en cancer du côlon.
Habituellement, le cancer du côlon évolue silencieusement, parfois des années durant, avant de provoquer le moindre symptôme. Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles.
Si votre coloscopie a lieu le lendemain après-midi, vous pouvez prendre un repas léger la veille au soir (sans produits céréaliers) : bouillon clair, pain blanc avec fromage blanc nature ou confitures en gelée ou miel, riz blanc, pâtes, yaourt nature, pudding sans céréales.
La bouillotte bien chaude contre le ventre peut aider. Une douche ou un bain peuvent soulager si l'on n'est pas ballonné. Pour les brûlures d'estomac : tisane anisée ou à base de cardamone ou de cannelle peuvent réduire les risques. Les tisanes de mélisse et camomille matricaire peuvent également être utilisées.
Le Spasfon® (Phloroglucinol) est un médicament antispasmodique à prendre en cas de maux de ventre, de gastro, pendant les règles ou pour soulager les contractions de grossesse.