Alors que la crise sanitaire actuelle fait peser de nombreuses incertitudes sur l'économie, le marché immobilier semble quant à lui plutôt bien s'en sortir. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la période actuelle reste un bon moment pour vendre.
La tendance devrait se confirmer en 2022, à condition que les prix ne soient pas trop élevés (au-dessus des prix du marché). Car les acquéreurs, notamment les primo-accédants, peuvent être bloqués par des prix qui ne reflètent pas la valeur d'un bien.
En 2022 encore, le niveau des taux de prêt immobilier devrait rester très abordable, même si une légère tendance à la hausse pourrait être enregistrée. Toutefois, les nouvelles dispositions du Haut Conseil de Sécurité Financière devraient exclure un certain nombre de candidats à l'octroi de crédit immobilier.
Du fait de l'inflation et de la hausse des taux de crédit, le marché immobilier devrait ralentir en 2023 mais pas se retourner brutalement. L'année 2022 n'est pas encore terminée et des experts immobiliers se prêtent à l'exercice le plus redouté: prévoir l'avenir, qui plus est avec des chiffres précis.
On enregistre ainsi un prix moyen du m² signé à 3 316€ à fin mars 2022, soit +1,7% d'augmentation au global, tous logements confondus. Dans le détail, la demande reste soutenue sur le marché des maisons. En effet, le prix immobilier progresse de 3,4% sur le dernier trimestre avec un prix moyen qui atteint 2 737€/m².
Loin de l'attendu krach immobilier en 2021, les prix ont flambé plus que jamais, portés par la reprise post-covid. Alors, la question que tout le monde se pose en ce moment, c'est : se dirige-t-on vers un krach immobilier en 2022 ? En effet, les prix ont flambé en 2021, et on se demande si la hausse peut continuer.
Il y quelques petites baisses de prix ici ou là en 2022 et les augmentations se font de moins en moins fortes. Les taux de prêt immobilier vont encore augmenter en ce mois d'octobre et sur les derniers mois de l'année 2022.
Le prix moyen des maisons au pays pourrait chuter de 20% à 25% en 2023, après que ceux-ci ont explosé pendant la pandémie de COVID-19, selon un rapport de la Banque TD. Les prix ont déjà commencé à baisser au cours de l'été dans certaines régions du pays, une tendance qui pourrait perdurer.
Avec la remontée de l'OAT, les taux de crédit devraient avoisiner 3,5 % sur 20 ans à la fin 2022. À noter toutefois que la hausse des taux devrait mécaniquement faire baisser les prix immobiliers. De plus, la production de crédit immobilier reste vive et « profite encore de taux favorables », constate l'économiste.
Inflation : "La baisse des prix devrait commencer en 2023" estime l'économiste iséroise Virginie Monvoisin.
D'après une investigation menée par la Banque de France en mars 2020, la diminution des taux d'intérêt causée par le vieillissement de la population serait à l'origine de l'inflation du prix de l'immobilier à l'horizon 2030. L'investissement immobilier présente donc un réel potentiel sur le long terme.
Ainsi sur les douze prochains mois (septembre 2022-septembre 2023), le marché français devrait enregistrer une hausse des prix de 3% en moyenne – avec de fortes disparités selon les territoires – et le volume de transactions tomber sous le million, à 950.000, après 1,1 million de ventes estimées pour l'année 2022.
Le taux d'emprunt a presque doublé
Attendu par certains avec la pandémie, le prix de l'immobilier n'a finalement chuté que deux ans après son début. Cette baisse trouve son origine dans le contexte inflationniste qui change la situation économique des ménages.
Si le bien est vendu, l'opération n'est donc plus couverte. Pour conserver le crédit, il faudra alors transférer l'hypothèque vers le nouveau bien acheté. Lever l'hypothèque et la transférer vers un autre bien engendre des frais et nécessite de racheter un autre bien.
Quels types de biens immobiliers se vendent le mieux ? Les studios et les appartements avec deux ou trois pièces se vendent plus rapidement.
Devenir propriétaire est également l'un des meilleurs investissements, qui vous permettra de vous constituer un patrimoine. De plus, les sommes que vous avez investies (ou le coût du prêt) seront rapidement amorties en cas de revente grâce à la plus-value.
Le salaire net mensuel minimum pour acheter doit donc être situé autour de 3 690 euros. Et l'apport minimum, de 30 807 euros ».
Plus le loyer est élevé par rapport au prix d'achat d'un bien, et plus il semble judicieux de l'acheter plutôt que de le louer. La rentabilité locative du bien, c'est-à-dire son loyer annuel comparé à son prix d'achat, est donc un premier critère.
Ce qui risque surtout changer dans la seconde moitié de l'année 2022, c'est la décélération de la surenchère. Une bonne nouvelle pour les acheteurs qui pourront parcourir les offres plus rationnellement, sans se sentir contraint d'acheter impulsivement.
Accalmie des prix immobiliers en 2023
Après 1,1 million de ventes estimées pour 2022, le volume devrait tomber à 950 000 unités sur les douze prochains mois, avec une progression moyenne des prix de 3%. Et derrière une moyenne nationale se cachent irrémédiablement des disparités régionales.
La période entre la fin de l'été et le début de l'hiver est généralement plus calme sur le marché de l'immobilier, ce qui peut être un bon moment pour acheter un bien immobilier en 2022.