Le liquide en lui-même (ascite) n'est pas dangereux, mais une infection d'ascite risque de provoquer des complications graves comme une infection généralisée ou des troubles cardiaques. Un volume important d'ascite entraîne également une sensation de lourdeur dans le ventre et des difficultés à respirer.
Il convient tout d'abord de traiter, de préférence, maladie à l'origine de l'épanchement. En tout cas, il n'existe pas de remède miracle, mais certaines habitudes et médicaments peuvent permettre de soulager les patients et faire disparaître le symptôme.
L'ascite se manifeste le plus souvent en présence d'un cancer de l'ovaire, de l'utérus, du col de l'utérus, colorectal, de l'estomac, du pancréas, du sein ou du foie. Un cancer qui se propage au foie peut aussi causer l'ascite.
Les principales complications de l'ascite sont les infections spontanées du liquide d'ascite et les hernies ombilicales qui peuvent parfois s'étrangler ou se rompre. Une teneur en polynucléaires élevée (plus de 250/mm3) indique une surinfection bactérienne du liquide d'ascite.
Cet épanchement liquidien est dû à une maladie du foie, la cirrhose, dans près de 80% des cas. Plus rarement, elle peut être causée par un cancer. "Plusieurs types de cancers peuvent donner de l'ascite : celui de l'estomac, du côlon, de l'ovaire, du sein…
Le patient souffre également de nausées, de vomissements, de constipation, d'œdèmes au niveau des jambes et des chevilles ainsi que de l'aplatissement ou la saillie du nombril. Une sensation de fatigue ainsi qu'un essoufflement sont aussi observés.
L'ascite est également une complication courante de certains cancers à un stade avancé à titre de résultat d'une accumulation de liquide dans la cavité péritonéale, cette accumulation ayant de nombreuses causes, notamment le drainage du système lymphatique.
Les médicaments utilisés sont des diurétiques, produits destinés à augmenter l'élimination urinaire, en attirant le liquide stagnant dans la cavité abdominale vers l'appareil rénal. En cas d'échec, il faudra recourir à des ponctions, généralement de l'ordre de deux litres, répétées une fois par semaine.
Il peut résulter d'une tumeur donnant comme résultat que le corps produit une plus grande quantité de liquides ou la tumeur peut entraîner une obstruction du passage de liquide à travers le système de lymphe ou d'autres systèmes corporels.
Le but peut être thérapeutique lorsque l'ascite est abondante et persiste malgré le traitement médical (régime sans sel et diurétiques) et vise à soulager le patient en décomprimant l'abdomen. La ponction se réalise en hôpital de jour. Le patient est allongé.
En effet, un ventre gonflé ou ballonné peut être le signe d'une pathologie sous-jacente comme le syndrome de l'intestin irritable, la maladie de Crohn et le cancer du côlon.
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
Des douleurs épigastriques (dans la région de l'estomac) et un amaigrissement progressif sont les signes les plus fréquents. Toutefois, ces symptômes ne sont pas spécifiques à cette maladie. Lorsqu'elle est plus évoluée, la tumeur peut engendrer d'autres signes : des vomissements, une hémorragie et donc une anémie …
C'est le médecin qui réalise la ponction d'ascite. Il effectue une désinfection de la zone à ponctionner puis il applique un champ stérile. Lorsque le médecin aura piqué dans l'abdomen, il ne laissera qu'un cathéter en plastique en place.
Les personnes atteintes d'une cirrhose du foie à un stade avancé ont une espérance de vie moyenne de 2 ans environ.
Un cancer est généralisé quand, depuis la tumeur initiale, il s'est propagé dans d'autres parties du corps, pour créer de nouvelles tumeurs appelées métastases. On dit alors que le cancer est de stade 4 : le pronostic vital est engagé.
Habituellement, le cancer du côlon évolue silencieusement, parfois des années durant, avant de provoquer le moindre symptôme. Lorsque les symptômes apparaissent, il s'agit essentiellement de douleurs abdominales, d'une modification du transit intestinal et de la présence de sang dans les selles.
Le ventre gonflé ou la sensation de ballonnements est un symptôme qui alerte dans le cas d'une cirrhose. Précédemment cité, il s'agit de l'ascite. Cela correspond à une accumulation de de liquide dans l'abdomen, plus précisément dans la cavité péritonéale. Le ventre apparaît gonflé, vous vous sentez ballonné.
Le ventre gonflé est souvent le symptôme de fluctuations hormonales (les cycles menstruels, l'ovulation, la ménopause…). La baisse en œstrogène provoque fréquemment une gêne et des ballonnements. D'autres types de troubles gynécologiques peuvent également être en cause.
En vieillissant, le métabolisme basal diminue. À partir de 30 ans, le métabolisme baisse de 2 à 3 % tous les 10 ans . Cette baisse joue sur la masse musculaire. Ainsi, si nous ne changeons pas nos habitudes alimentaires et notre activité physique, nous prenons du poids sous forme de graisse.
À la ménopause, un enzyme déclencherait le stockage des graisses. À la ménopause, la répartition des graisses se modifie dans le corps des femmes: moins dans les cuisses ou les fesses mais plus dans l'abdomen, donnant naissance à ce que les médecins appellent l'obésité abdominale.
"On distingue deux grandes causes d'eau dans le ventre, précise le gastro-entérologue. D'abord, les maladies liées au dysfonctionnement du foie comme la cirrhose du foie (ce qui représente 80 % des cas) et les maladies du péritoine, notamment le cancer lorsqu'il atteint le péritoine".
Les complications les plus fréquemment rencontrées sont les fuites de liquide au point de ponction après le retrait du cathéter (1 à 5 % des patients), les infections au site de ponction et les perforations d'un organe interne étant beaucoup plus rares (0,2 % et 0,4 %, respectivement).