L'État fait la loi : c'est donc bien à lui de décider de ce qui est juste, c'est-à-dire de ce qui est légal. Pourtant la justice ne signifie pas seulement ce qui est conforme à la loi écrite, mais aussi à la loi morale.
ce qui est juste, c'est étymologiquement ce qui est conforme à la règle, au droit. La loi incarne la règle, on peut ici assimiler la loi, au droit positif, à la loi de l'État. En théorie, la loi est censée être juste et donc définir ce qui est juste.
En d'autres termes, c'est bien la loi (et elle seule) qui définit ce qui est juste, puisqu'il n'y a pas de justice sans loi : hors la loi, il n'y a que le règne de la force, et la force ne fait pas le droit.
Serait juste ce qui est réputé juste et reçu comme tel au sein des sociétés ; serait injuste ce qui est prohibé par la loi des hommes (par la loi positive) ou ce qui transgresse les règles établies.
LEIBNIZ disait : "Mettez - vous à la place d'autrui et vous aurez le bon point de vue pour décider de ce qui est juste". Ainsi, le juge rendra une décision juste en se mettant à la place de la victime comme de l'agresseur.
Qui est conforme au droit, à l'équité : Une décision juste. Il est juste qu'il soit dédommagé de sa peine.
Juste vient du latin « Jus » = droit Un Etat est donc juste s'il permet aux individus de vivre ensemble dans la plus grande harmonie possible. l'État doit pour cela chercher à rendre les comportements individuels compatibles entre eux, il apparaît que la finalité politique de l'État est bien la justice.
Dans un premier sens, éprouver l'injustice est nécessaire pour savoir ce qui est juste parce que pour définir la justice il faut savoir d'où on parle. Comme le yin permet de comprendre le yang, le mal permet de comprendre le bien, l'injustice permet de comprendre la justice et donne la légitimité pour la penser.
La blessure d'injustice se manifeste entre l'âge de 4 et 6 ans principalement. Elle se développe lorsque l'enfant prend conscience de sa personne et de ses différences avec autrui. Principalement, cette injustice est vécue avec le parent du même sexe.
Une loi juste imposera les mêmes restrictions à chacun, donc les mêmes droits et les mêmes devoirs. De plus, le droit implique l'égalité de tous devant la loi. En garantissant la liberté et l'égalité, la loi fixe les limites entre ce qui est juste et ce qui est injuste.
Et un impératif catégorique : l'Etat doit assurer la justice. Un Etat qui contraint, un ordre qui contraint est un ordre dans lequel le citoyen ne peut pas se retrouver, un ordre dans lequel il ne peut pas se reconnaître. Même chose pour une loi qui contraint.
La justesse de la justice se mesure à la manière dont celle-ci est rendue. Au-delà des principes, la justice est une affaire de personnes, d'individus, compris et entendus dans leur subjectivité. Juste, équitable, impartiale, compétente, sereine. Naturellement, la justice doit être tout cela.
Quand la justice n'est pas juste l'injustice est exacte.
Certaines lois sont foncièrement injustes, parce qu'elles ont été prises par un gouvernement tyrannique ou pour lequel la notion de morale n'a aucune signification.
Pas de justice sans État
Sans État, il n'y a pas de lois, à l'exception des lois de la nature. Le droit du plus fort, qui donne à celui qui a davantage de puissance, le droit de dominer les autres est généralement revendiqué par les super-méchants (Galactus, Ultron…), comme ce qui justifie leur ambition.
"Personne n'est au-dessus de la loi. Personne ne peut se soustraire à la loi, quel que soit son statut social", a-t-il déclaré.
Rejet, abandon, trahison, humiliation, injustice… Selon Lise Bourbeau*, telles sont les 5 blessures qui affectent et dirigent nos états émotionnels et nous empêchent d'être pleinement « nous-mêmes ».
Quel masque porte la personne souffrant de la blessure d'injustice ? La personne qui souffre de la blessure d'injustice va se créer LE MASQUE DU RIGIDE. Ses comportements seront alors dictés par la peur de souffrir à nouveau du sentiment d'injustice.
Socrate cherchait durant toute sa vie non pas à échapper à l'injustice mais à ne pas la commettre. Il nous explique qu'il est pire de la commettre que de la subir car le fait d'un homme injuste est de vivre dans le malheur.
«On cite souvent, sous des formes diverses, une phrase attribuée à Goethe : « Mieux vaut une injustice qu'un désordre », en y voyant le comble du cynisme.
La blessure d'injustice, que l'on peut appeler populairement "syndrome de Caliméro" correspond à un mal-être permanent ponctué par des plaintes répétées et un sentiment constant d'inégalité. La personne qui en souffre se sent généralement victimisée, oppressée, et surtout, ni entendue, ni comprise.
La loi fixe des limites à nos libertés et encadre nos actions, on peut l'associer au droit positif. Le juste est ce qui est conforme au bon droit d'un point de vue légal et ici d'un point vue légitime. Le terme « toujours » marque l'idée de permanence, donc il pourrait supposer que la loi ne sera jamais injuste.
L'avantage que nous avons à être juste, est de prouver notre humanité, la noblesse de notre morale, de surmonter notre égoïsme et de nous traiter équitablement avec nous-mêmes et avec les autres, et en conséquence de tout cela, nous obtenons une assurance de conscience et un sens de bonheur.
La superstition résulte donc d'une attitude réactive reposant sur la crainte qui est aux antipodes de la vertu : faire le bien ce n'est que fuir le mal, en guidant les hommes par la crainte.