Expliquez-lui que c'est un problème d'adultes et qu'il n'aurait rien pu faire pour l'éviter. Il aura peut-être aussi besoin de savoir que ni lui ni personne ne peut vous faire revenir sur votre décision. Aidez-le à comprendre que le divorce est définitif. Encouragez votre enfant à parler ouvertement de ses sentiments.
Certains enfants auront le goût d'en parler régulièrement et avec plusieurs personnes de leur entourage, d'autres auront tendance à se refermer. L'important est d'accueillir votre enfant. Reflétez-lui les émotions que vous percevez. Rassurez-le en lui expliquant qu'il est tout à fait normal de se sentir ainsi.
Au moment de la rupture, les deux parents ont le droit d'avoir la garde des enfants puisqu'ils sont égaux selon la loi. Un parent n'a donc pas plus le droit que l'autre de vivre avec les enfants. Cela signifie qu'un parent ne peut pas s'attribuer la garde et partir avec les enfants.
Comptez plutôt de 18 à 30 mois dans le cas d'un divorce pour faute. Pour bien faire, il vous faudra certainement éteindre vos instincts les plus vils.
Un enfant qui aurait entre 6 et 12 ans est beaucoup plus empathique et peut même réussir à se mettre à la place de ses parents, même s'il n'est pas rare de le voir nourrir l'espoir qu'ils se remettent ensemble. L'enfant de plus de douze ans saisit la complexité des relations.
LE DROIT DE VISITE ET D'HEBERGEMENT
Si la résidence des enfants est fixée par exemple au domicile de la mère, le père bénéficie en général d'un droit de visite minimum de deux week-ends par mois et de la moitié des vacances scolaires. Cependant, il peut demander et obtenir des périodes plus larges.
L'un des ex-époux peut percevoir une pension alimentaire pour lui-même de la part de son ancien(ne) époux(se). Cela s'applique en cas de divorce pour acceptation du principe de la rupture du mariage, pour faute ou pour altération définitive du lien conjugal) ou en cas de séparation de corps.
Celui qui prend l'initiative de la rupture ressent souvent un fort sentiment de culpabilité. Il a peur de faire souffrir celui avec lequel il a construit sa vie. Face à toutes les émotions qui accompagnent la rupture, il est important de prendre un peu de recul et d'analyser avec objectivité la situation.
Vous pourriez demander à lui parler, dans un endroit calme, sans la proximité des enfants. Vous pourriez lui demander ce qu'elle pense de votre relation puis lui faire part de vos propres ressentis et votre souhait de rompre.
La garde alternée prend de l'essor
En réalité, c'est dans le cas de désaccords entre les parents - qui constituent 10% des divorces analysés dans l'étude du ministère de la Justice - que les pères sont désavantagés. Dans 63% des cas, la garde est accordée à la mère contre 19% au père.
Ainsi le montant de référence de la pension alimentaire mensuelle par enfant s'élève à 1.424,48 euros x 7,8% = 111,11 euros (soit 222,22 euros pour les deux enfants). Le ministère de la Justice met à disposition une grille indicative des barèmes.
La douleur physique ressentie après la rupture a elle aussi été quantifiée : les femmes, là encore, sont les plus touchées, avec une douleur de 4,21 en moyenne, contre 3,75 pour les hommes.
Par ailleurs, rester en couple pour ses enfants, c'est leur faire porter une lourde responsabilité : le poids d'une union subie. Les enfants peuvent alors se sentir coupables et penser que s'ils n'étaient pas là, leurs parents auraient certainement une vie meilleure.
Expliquez-lui que c'est un problème d'adultes et qu'il n'aurait rien pu faire pour l'éviter. Il aura peut-être aussi besoin de savoir que ni lui ni personne ne peut vous faire revenir sur votre décision. Aidez-le à comprendre que le divorce est définitif. Encouragez votre enfant à parler ouvertement de ses sentiments.
À la séparation, chaque époux a le droit de rester dans la maison familiale même s'il n'en n'est pas le propriétaire. En principe, l'autre époux ne peut pas le mettre à la porte. Si un des époux décide de quitter la maison, il peut y retourner quand il le veut.
Il devient distant
Il s'éloigne toujours un peu plus, en privé et en public, alors que cela n'a jamais été dans ses habitudes. Il ne vous tient plus la main lorsque vous sortez. Votre partenaire évite systématiquement les contacts physiques. Ce comportement doit vous alerter s'il perdure.
Cela peut être lié à une difficulté à laisser l'autre partir, voire dans certains cas une dépendance affective. Lorsque la décision de la séparation est prise, il est inutile de vouloir revenir en arrière, avec l'illusion que les choses pourraient s'arranger et la relation repartir comme avant.
Il appartient donc au parent à qui a été adressée l'unique facture de solliciter, le cas échéant, de l'autre parent le règlement ou le remboursement des frais de restauration scolaire engagés, en fonction des modalités qui auraient été convenues dans le cadre de leur séparation.
Le concubinage ou le remariage de votre ex-épouse ne justifiera pas l'interruption du versement de la contribution à l'entretien et l'éducation de vos enfants.
Le conjoint demandeur dépose sa demande pendant l'audience de conciliation. Le juge fixera le montant de la pension alimentaire au titre des mesures provisoires dans l'ordonnance de non-conciliation. La pension alimentaire est versée à partir du jour de l'ordonnance de non-conciliation jusqu'au prononcé du divorce.