Après la transplantation, les personnes greffées sont plus vulnérables aux infections. Pendant les deux à trois premiers mois, il leur est conseillé d'éviter les lieux publics surpeuplés (cinémas, théâtres, restaurants, etc.) ou enfumés, ainsi que d'avoir des contacts avec des personnes malades.
On vit bien avec un seul rein. Par ailleurs, pour prévenir tout risque tant pour le donneur. que pour le patient, un bilan complet et un suivi est effectué avant l'opération et après l'opération.
La différence entre transplantation et greffe est que la première est réalisée avec une anastomose chirurgicale des vaisseaux sanguins nourriciers et/ou fonctionnels, alors que la seconde est vasculaire.
Un paramètre important et contrôlable par les patients permet de rallonger la durée de vie des reins transplantés : il s'agit de la prise rigoureuse et sans oubli des médicaments anti-rejets. La prise irrégulière des traitements anti-rejets est une des causes majeures de pertes de greffons.
Les organes les plus souvent greffés sont le rein, le foie, le cœur et les poumons.
Les principaux risques concernent l'hypertension artérielle et l'athérosclérose (accumulation de graisses dans la paroi artérielle), et leurs conséquences, et en particulier l'infarctus du myocarde.
Les cornées en tête des greffes de tissus
Dans 96 % des interventions, c'est ce type de tissus qui est greffé. L'intervention permet de lutter contre certaines formes de cécité dues à l'opacification de la cornée ou à des malformations héréditaires.
Une femme qui débute la dialyse à 30-34 ans, et reste en dialyse toute sa vie, a une espérance de vie de 16 ans et peut donc espérer vivre jusqu'à environ 46-50 ans.
En France, 51 % des patients greffés entre 61 et 70 ans sont en vie avec un greffon fonctionnel 10 ans après la transplantation. Les données étrangères constatent un taux de survie des patients transplantés entre 70 à 84 ans de 90 % à 1 an, 65 % à 5 ans.
Les symptômes possibles lors d'une réaction de rejet sont une sensation de faiblesse, une fatigabilité, une perte d'appétit et un état sub-fébrile. Au niveau rénal, on peut noter une diurèse diminuée, l'apparition d'oedèmes en particulier dans les jambes et une douleur au niveau du greffon.
Bénéficiant des travaux de SHUMWAY à San Francisco, le 3 décembre 1967, BARNARD, au Cap, étonne le monde par la première greffe de l'organe le plus symbolique : le cœur.
POURQUOI ? Un des mécanismes de ce rejet est la fixation d'anticorps naturels (préformés), présents chez le receveur à l'intérieur des vaisseaux (endothélium vasculaire) du greffon. Ceci est constamment observé en xéno-transplantation qui est la greffe d'un organe provenant d'une autre espèce.
Un rein peut résister jusqu'à 48 heures avant que ses fonctions ne soient altérées. Un cœur a une durée de vie beaucoup plus restreinte, moins de 4 heures. Les neurones, eux, ne tiennent pas une minute. Impossible dans ce cas d'envisager une greffe du cerveau… ni de l'œil.
Il existe tout d'abord des complications de l'opération en elle-même : hémorragie, infection, sténoses ou thromboses des vaisseaux, fuites urinaires. Passée la chirurgie, une des principales complications de la greffe est immunologique : le rejet du greffon.
On connait depuis quelques années le coût médical d'une greffe rénale en France. En gros, 80000€ l'année de la greffe, puis 20000€ par an, ce qui en fait le traitement de l'insuffisance rénale terminale le moins onéreux, tout en étant le plus efficace.
" En effet, selon le Dr Tostivint, " des mesures dites de néphroprotection reposant sur l'alimentation et l'activité physique associées à des médicaments permettent d'éviter la dialyse. C'est d'autant plus vrai aujourd'hui avec l'arrivée de molécules très prometteuses de protection des reins.
Une proposition prioritaire du greffon peut notamment être faite successivement au bénéfice des receveurs suivants : ceux dont la vie est menacée à très court terme, ▪ ceux pour lesquels la probabilité d'obtenir un greffon est très faible, ▪ les enfants.
Pour pallier le manque de donneurs, l'âge limite des greffes, notamment rénales, se situe désormais autour de 72-75 ans.
Vivre avec un seul rein. Vous pouvez mener une vie normale et en santé avec un seul rein fonctionnel ou avec seulement une partie d'un rein. Le reste du tissu rénal est quand même en mesure de filtrer les déchets et l'excédent d'eau du sang. Il est important que vous preniez soin du rein qui reste.
L'eau est la meilleure boisson pour la santé des reins. La recommandation officielle est de boire de 1,5 à 2 litres par jour. C'est l'équivalent de 8 verres d'eau par jour.
Vers une médecine régénérative
Parce que ces résultats suggèrent que le rein adulte possède des capacités de régénération intrinsèques, modulées par la télomérase, des perspectives intéressantes se dessinent pour lutter contre l'insuffisance rénale chronique.
La dialyse entraîne parfois des cicatrices cardiaques qui, en s'accumulant au fil du temps, peuvent conduire à l'insuffisance cardiaque. L'exercice physique est connu pour permettre d'atténuer de nombreux facteurs de risques cardiovasculaires.
L'Iran est le premier pays à permettre l'achat et la vente d'organes. Le marché est contenu au pays et à des personnes de même nationalité. Sur le marché légal iranien un rein vaut 2 000 $ à 4 000 $. Sur le marché illégal le prix peut aller au-delà des 160 000 $.
Les médecins peuvent également greffer des tissus tels que des os, des artères, des valves cardiaques, des veines, des tendons ou des ligaments. A cet égard, les yeux ne sont jamais prélevés en vue de greffer un malade, seule la partie transparente à la surface de l'œil, la cornée, est prélevée.
Dans ce cadre, trois critères sont retenus pour décider d'une attribution: l'urgence, les chances de réussite (l'«efficacité» médicale) et la durée de l'attente déjà subie par le patient. Les critères retenus ont le mérite de prévenir les dérapages les plus grossiers.