La charge émotionnelle de cette culpabilité est très lourde. La première chose à faire pour vous en libérer est d'accepter et de comprendre vos émotions, et surtout de ne pas les réprimer. Faites l'exercice suivant : écrivez une lettre avec tout ce qui vous préoccupe, sans omettre de détails.
Une fois que vous aurez visualisé tout ce que vous souhaitez, demandez-vous si ce n'est pas le stress qui vous pousse à être trop critique envers vous-même. Le perfectionnisme peut nous pousser à développer un sentiment de culpabilité. Accepter le fait que nous avons tous des limites est déjà un pas en avant.
Recentrez vous sur le moment présent, le vrai, aussi dur soit-il à atteindre. Enfin, entraînez-vous le plus souvent possible ! Avec ces exercices, votre conscience sera de plus en plus alerte et stoppera immédiatement le retour de ces pensées négatives.
Les sombres pensées sont habituellement un signe d'anxiété, et non de désirs secrets. Lorsque nous craignons quelque chose, il est normal d'imaginer cette chose. C'est de cette façon que le cerveau réagit à la peur. C'est un moyen de nous assurer que nous n'agissons pas d'une manière dangereuse.
Irresponsabilité personnelle. L'irresponsabilité personnelle est liée à l'immaturité émotionnelle et au manque de compétences sociales. Ainsi, les personnes qui n'admettent pas leurs erreurs sont également celles qui présentent de graves carences.
Si les erreurs et les boulettes s'accumulent, c'est un signe qu'il est temps de passer à autre chose. "Très souvent nous nous rendons compte nous même de nos erreurs", souligne Sabine Grégoire. "Faire trop de bétises signifie que le poste occupé n'est probablement plus fait pour nous."
S'accepter
Se punir pour une erreur signifie dans la plupart des cas que nous aurions pu mieux gérer une situation donnée. Il est inutile de faire semblant de rien et d'essayer de se convaincre que nous n'avons pas tort. Mais accepter notre vulnérabilité et apprendre à aimer nos faiblesses sont beaucoup plus efficaces.
Née d'une éducation faite d'humiliations, de honte, de chantage affectif, de reproches, la personne blessée par la culpabilisation peut même se sentir coupable non seulement de ses erreurs et de ses fautes, mais aussi de tout plaisir, sexuel ou autre et coupable de ses pensées.
Considérée comme particulièrement toxique sur le plan psychique, la culpabilité chronique participe en effet à une détérioration progressive de l'humeur, à une fragilisation narcissique et à l'épuisement des ressources nerveuses.
La culpabilité est un sentiment de faute que l'on ressent, peu importe que cette faute soit réelle ou imaginaire. Cette émotion naît de l'écart existant entre ce que l'on veut être idéalement et les actions que l'on fait réellement.
Retrouver l'estime de soi
Apprendre à s'aimer, à se pardonner, à être indulgent avec soi et les autres, à être son propre ami, à se respecter, à s'accepter même imparfait, aide à avancer sur le chemin de l'estime de soi. Des techniques comme l'auto-hypnose, le développement personnel, peuvent améliorer l'estime de soi.
Dans sa forme générale, le syndrome du survivant englobe les sentiments de culpabilité que ressent une personne qui se reproche d'être en vie alors qu'une autre personne a péri. Il est difficile de se sentir heureux d'être en vie sachant que d'autres n'ont pas connu le même sort.
La personne narcissique peut nous sembler charmante, sûre d'elle et même attentive quand elle a un but en tête. Cependant, il y a une chose qu'elle ne fait presque jamais, et encore plus dans son couple. Celle de demander pardon. De reconnaître ses torts.
Décidez de ce que vous allez dire.
N'oubliez pas les choses suivantes. Soyez prêt à prendre la responsabilité pour ce que vous avez fait. Il vaudrait mieux que vous réfléchissiez à ce que vous avez fait de mal pour pouvoir l'accepter. Cela permet de montrer vos remords pendant tout le reste de la discussion.
Celui qui n'apprend pas de ses erreurs du passé est condamné à les commettre dans l'avenir.
Lorsque nous tentons de réaliser quelque chose, nous faisons face à la possibilité d'échouer. Or, il semblerait que quoique nos erreurs ou nos échecs nous empêchent d'atteindre nos objectifs, ils nous permettent d'évoluer plus que nos succès.
Si vous apprenez de vos erreurs seulement, vous êtes enclin à apprendre que des erreurs. Celui qui veut tirer des enseignements de ses erreurs doit chaque jour apprendre à surmonter ses craintes. Il faut apprendre à vivre avec soi-même comme une foule de gens.