Les proches doivent pouvoir trouver de l'aide et de l'écoute, car ils ont eux aussi besoin de s'exprimer et de souffler par moments. Il leur est ainsi possible de s'adresser à une association de Lutte contre le cancer qui, par exemple, propose des groupes de parole pour les proches.
Le mieux que vous puissiez faire, c'est simplement d'être à l'écoute et de laisser la personne parler de ce qu'elle veut – même si cela vous déstabilise. Si vous vous sentez trop bouleversé, vous pouvez le lui dire et proposer d'en reparler plus tard.
Des jolis coussins : pour mettre un peu de douceur dans un intérieur et être bien confortable à la maison. Un plaid tout doux : pour se blottir dessous devant un bon film ou en lisant un bon livre. Des bougies pas trop parfumées : pour leur lumière douce et leur effet réconfortant.
Si la majorité des unions tiennent bon, voire se renforcent face à la maladie, certaines vacillent et se déchirent. Les femmes malades constatent, plus souvent que les hommes, un manque de soutien de la part de leur conjoint.
De l'aide pour les proches
Les proches doivent pouvoir trouver de l'aide et de l'écoute, car ils ont eux aussi besoin de s'exprimer et de souffler par moments. Il leur est ainsi possible de s'adresser à une association de Lutte contre le cancer qui, par exemple, propose des groupes de parole pour les proches.
Il est important de se montrer disponible pour l'autre, mais aussi de savoir reconnaître ses limites à soi : prendre des vacances, demander une hospitalisation transitoire de son conjoint malade sont des possibilités qu'il faut saisir sans culpabiliser.
"L'agressivité d'un cancer réside essentiellement dans sa capacité à donner des localisations à distance ou métastases" explique-t-il.
Toucher doucement la main, l'épaule ou la tête de la personne mourante est une tendre manière de lui dire « Je suis là. Tu n'es pas seule. » Continuez de parler à la personne mourante même lorsqu'elle n'est plus en mesure de vous répondre. Elle sentira votre présence et entendra votre voix.
On peut vivre avec certains cancers comme avec une maladie chronique. Mais cela requiert certains aménagements. Un apprentissage aussi, pour gérer les conséquences possibles de cette pathologie et de ses traitements.
Leur étude, présentée dans les excellents Scientific Reports, suggère en effet que l'ouïe persiste en fin de vie. Ainsi, l'étude confirme l'idée que même en l'absence de réponse, certaines personnes peuvent toujours entendre à la toute fin de leur vie.
'" Les mots qui font du bien : "Des petits messages réguliers, les SMS : 'Je pense à toi chaque jour. Toute ma force est avec toi.' ' Je sais que tu vas y arriver, je suis à tes côtés.
Le malade, sous le coup de l'émotion, risque de se retrouver en état de sidération, de ne pas entendre et de ne pas se souvenir des explications du médecin. Il pourra être utile que l'accompagnant puisse rester à l'écoute et poser des questions afin que, une fois le choc passé, il puisse en reparler avec le proche.
« Lorsqu'on est en contact avec un malade, c'est important de faire signe, affirme Réjean Carrier. Surtout, de ne pas le laisser tomber. » Ainsi, sans tourner le fer dans la plaie, on peut demander comment il se porte, simplement. Les gens sont libres d'en parler ou non.
La personne pleure. Elle veut parfois exprimer cette tristesse seule et parfois être accompagnée dans l'expression de cette grande peine. Les personnes en fin de vie expriment souvent qu'elles auraient voulu que cette vie se poursuive encore longtemps et comment il est difficile de laisser ceux qu'on aime.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
Le processus d'agonie peut alors se prolonger mais surtout, la personne commencera à s'agiter beaucoup lorsqu'elle sentira réellement que la fin est toute proche. L'agitation peut aussi survenir par manque d'oxygène au cerveau, ou par souffrances physiques mal contrôlées.
le cancer du poumon (1,80 million de décès) ; le cancer colorectal (916 000 décès) ; le cancer du foie (830 000 décès) ; le cancer de l'estomac (769 000 décès) ; et.
L'étude « Face », menée en partenariat avec la Société Française de Psycho-Oncologie (SFPO), confirme le rôle essentiel de l'entourage : 82 % des patientes atteintes d'un cancer du sein peuvent compter sur le soutien moral de leur noyau familial qui fait bloc contre la maladie. Le conjoint est le principal soutien.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Considérez la maladie comme un problème commun et faites-y face en équipe.» En faisant participer les membres de votre entourage, vous vous assurez de ne rater aucun renseignement important au sujet du diagnostic et du traitement alors que vos capacités de traitement de l'information sont peut-être amoindries.