Pour qu'un contrat soit valable, il doit respecter quatre conditions : le consentement des parties doit être exempt de vice (erreur, dol et violence), les parties doivent être capables, l'objet doit être certain et licite, la cause doit être licite.
Il ne doit pas hésiter à prendre conseil auprès d'un avocat ou d'un syndicat s'il a un doute sur certaines clauses ou à interroger directement son futur employeur. Dans l'absolu, le salarié doit vérifier l'intégralité des clauses de son contrat de travail.
Faux contrats de travail.
La plupart de fois, ces documents portent la signature, voire une mention manuscrite « lu et approuvé », confirmant la remise en mains propres des documents aux salariés, étant très peu contestable.
En tant que salarié, vous pouvez demander à l' Urssaf si votre employeur a correctement accompli la déclaration préalable à l'embauche ( DPAE ) vous concernant.
Trouver un emploi sans diplôme : de nombreux dispositifs d'accompagnement existent. Le Pacea (parcours contractualisé d'accompagnement vers l'emploi) est proposé par les missions locales. Cet accompagnement individualisé vous permet de vous insérer professionnellement.
La durée. Comme leur nom l'indique, la principale différence entre des contrats à durée déterminée et indéterminée reste évidemment… leur durée. Si la durée légale d'un CDI est, par nature, illimitée dans le temps, celle d'un CDD se limite à 18 mois, en incluant deux renouvellements possibles sur la période.
1° Le consentement des parties ; 2° Leur capacité de contracter ; 3° Un contenu licite et certain.
Pour que l'existence d'un contrat de travail soit reconnue, la jurisprudence impose la réunion de plusieurs éléments : une rémunération en argent ou en nature, une prestation de travail et un lien de subordination juridique entre les cocontractants.
CDI à temps plein
Le code du travail n'impose pas la signature d'un contrat de travail, sauf exception : Pour certains types de contrats (exemple : le contrat de chantier) ; Si certaines clauses sont prévues : période d'essai, etc. En l'absence d'écrit, ces clauses ne s'appliquent pas.
Les parties disposent d'un délai de 15 jours à compter de la signature de la convention pour se rétracter.
En l'absence de signature, l'employé travaille sans réelle contrainte. L'employé est libre de rompre son contrat de travail quand il le souhaite, sans aucune obligation envers l'employeur. En l'absence de signature d'un contrat, l'employeur n'est pas obligé de déclarer son employé.
les parties soient capables de conclure un contrat ; les parties donnent valablement leur consentement ; l'engagement porte sur un objet déterminé ; la cause de l'engagement soit licite.
Le délai de signature d'un contrat de travail, pour les CDI, CDD ou contrats d'intérim, est de deux jours. L'employeur peut accorder au salarié, pour la signature du contrat de travail, un délai de réflexion.
En dehors de la période d'essai, le CDD peut être rompu avant le terme prévu uniquement dans l'un des cas suivants : Accord entre l'employeur et le salarié Demande du salarié qui justifie d'une embauche en contrat à durée indéterminée (CDI).
Un contrat qui ne remplit pas les conditions requises pour sa validité est nul. La nullité doit être prononcée par le juge, à moins que les parties ne la constatent d'un commun accord. Le contrat annulé est censé n'avoir jamais existé.
L'employeur doit veiller à la santé et à la sécurité de ses travailleurs en mettant en place des actions de prévention, d'information et de formation. Il doit également évaluer les risques professionnels sur chaque poste de travail. Ces risques sont consignés dans un document.
une copie certifiée des diplômes requis pour le poste ; un RIB utilisé pour le versement du salaire ; une copie d'attestation d'affiliation à la Sécurité sociale (ou photocopie de la carte vitale) comportant le numéro de sécurité social de l'employé ainsi que l'adresse de son centre d'affiliation.
Mais en cas de problème, vous devez pouvoir prouver le contrat de travail qui vous lie à votre employeur. Si vous n'avez pas d'écrit, vous pouvez prouver votre contrat de travail par : des témoins ; d'autres preuves, comme des documents (fiches de paie, échanges de mails, déclarations de clients, etc.).
Lorsqu'un CDD est requalifié en CDI, la requalification a un effet rétroactif et immédiat. Le CDD n'a jamais existé et le salarié bénéficie du CDI dès sa date d'embauche.
le bulletin de paie ne vaut pas « arrêté de compte » ; le bulletin de paie ne constitue qu'un commencement de preuve, aux yeux de la loi (mais pas une preuve absolue de l'existence d'un contrat de travail, s'un travail salarié, d'une « dépendance »).
Pourquoi une telle différence de traitement ? Parce que les salariés en CDD touchent beaucoup moins de compléments de salaires (heures supplémentaires, primes et autres éléments comme l'épargne salariale). Et quand ils en touchent, ces compléments sont moins élevés.