Le calcul de l'impact d'un SMS en termes d'émission de gaz à effet de serre est simple. Un SMS a une longueur maximale de 140 octets, soit 1120 bits. L'envoi d'un sms consommerait donc, si l'on se réfère aux données de Vodafone, 0,05 Wh (50 mWh) et cela revient à émettre 0,00215 grammes équivalent CO2 par message.
L'envoi d'un SMS passe par le réseau de téléphonie et non sur le Web avec ses énormes centres de données (data centers). Pour une simple requête sur votre moteur de recherche préféré ou un mail, c'est 7 grammes de CO2 émis… Au final, le numérique représente 4 % des émissions de CO2 mondiales.
L'envoi d'un SMS est de très loin l'alternative la plus écologique, car chaque texto ne génère que 0,014 g de CO2. D'autres, comme Frédéric Bordage de GreenIt.fr, estiment même qu'un SMS émet 0,00215 g de CO2 (calcul basé sur des données fournies par Vodafone).
Les e-mails génèrent 410 millions de tonnes de CO2 par an
En prenant cette moyenne de 4 g de CO2 par e-mail, c'est donc 410 millions de tonnes de CO2 par an qui sont générés. Par comparaison, le transport aérien mondial a, quant à lui, produit 859 millions de tonnes de CO2 en 2017, d'après l'IATA.
Toutefois, globalement, le SMS reste plus écologique que les mails, surtout que l'empreinte carbone des mails peut augmenter très rapidement si on y ajoute des photos, des pièces-jointes, une signature avec une image par exemple.
Et cela a une influence sur la quantité de données qui transitent et donc sur la consommation d'énergie de l'application. Ainsi par minute : WhatsApp : 4MB. FaceTime : 3,2 MB.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
L'empreinte carbone du streaming vidéo est gonflée par l'utilisation importante d'énergies fossiles (gaz et charbon) pour alimenter les centres de données. Si de plus en plus d'entreprises s'engagent vers une énergie 100 % renouvelable, certaines (Amazon, Netflix, Pinterest, Twitter) sont encore à la traîne.
Nettoyer sa boîte mail régulièrement est donc une manière accessible à tous qui permet d'aider dans une certaine mesure à réduire la pollution numérique, et c'est bon pour la planète. En effet, un français reçoit en moyenne 39 mails par jour. Un mail avec une pièce jointe peut émettre 19g de CO2.
Un émail stocké, c'est 10 grammes de CO2 généré par an (d'après Cleanfox), soit le bilan carbone d'un sac plastique. Ces centres de traitement de données tournent 24h/24 et 7j/7 et doivent être refroidis, ce qui génère de la pollution numérique.
Si en moyenne les applications ont un impact de 0,75 g CO2eq (équivalent CO2) par jour et par utilisateur, les plus énergivores, comme les jeux mobiles, grimpent jusqu'à 10 g CO2eq.
Une fois le mail envoyé et reçu, vient le temps du stockage, générateur lui aussi de CO2. Car là encore, le fait de conserver ce courriel nécessite de faire appel à un ou plusieurs data center. En moyenne, chaque Français garde entre 10.000 et 50.000 mails non lus dans sa boîte de réception !
Par exemple, pour une entreprise de 100 employés dont chacun reçoit en moyenne une cinquantaine de mails par jour, c'est en moyenne 14 tonnes de CO2 par an qui est produit par l'envoi de mails. Ce qui équivaut à 80000 Km parcouru en voiture soit deux fois le tour de la Terre (source : calculateur Climat mundi).
Le calcul de l'impact d'un SMS en termes d'émission de gaz à effet de serre est simple. Un SMS a une longueur maximale de 140 octets, soit 1120 bits. L'envoi d'un sms consommerait donc, si l'on se réfère aux données de Vodafone, 0,05 Wh (50 mWh) et cela revient à émettre 0,00215 grammes équivalent CO2 par message.
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Selon cet inventaire, les transports sont la première source de gaz à effet de serre en France métropolitaine (29,7 % des émissions en équivalent CO2 en 2017), devant l'industrie et le secteur tertiaire (25,8 %) ou l'agriculture (18,9 %).
Contrairement aux idées reçues, la plus grande partie de la pollution numérique est engendrée au moment de la fabrication des appareils, et non lors de leur utilisation. En effet, près de la moitié des gaz à effet de serre émis par la filière numérique provient en fait de cette phase de fabrication (47%).
Supprimer les spams : rends-toi dans l'onglet messages indésirables > sélectionne l'ensemble des messages à l'aide du carré en haut à gauche > clique sur vider le dossier. Vider la corbeille : rends-toi dans l'onglet éléments supprimés > sélectionne l'ensemble des mails > clique sur vider le dossier.
Bloquer les expéditeurs des spams
Pour bloquer définitivement l'expéditeur en question, il vous suffit juste de copier-coller l'adresse mail de l'expéditeur puis dans les paramètres de configuration de votre boîte mail bloquer l'expéditeur concerné ! Ainsi, vous ne recevrez plus aucun mail de cet expéditeur !
Si votre boîte de messagerie est pleine, vous ne pouvez plus recevoir de messages. Afin d'éviter toute mauvaise surprise, vous recevez des messages automatiques de notre part dès que l'espace de stockage de votre boîte de messagerie est rempli à 80% et 95%.
L'usage d'Internet et des réseaux sociaux donne lieu à une surconsommation de contenus dont l'énorme quantité doit être stockée dans des clouds ou des datascenters. Or, ces immenses centres de stockages physiques sont extrêmement polluants, car leur fonctionnement nécessite une alimentation constante en électricité.
Il y a 180 milliards de recherches effectuées par heures sur Google, cela équivaut à 16 kilos de Co2 émis chaque seconde. Un mail envoyé = 20 grammes de Co2 (avec quelqu'un en copie = +6 grammes de Co2). Or, 26 grammes de Co2 c'est la consommation d'une ampoule pendant 1 heure.
Selon une étude de l'université de Columbia (USA), comparé à une connexion Wi-Fi, à bande passante consommée identique, l'échange de données avec ces protocoles mobiles avancés consomme : 3G : 15 fois plus d'énergie qu'en Wi-Fi ; 4G : 23 fois plus d'énergie qu'en Wi-Fi.
Les éléments les plus pollueurs sur la planète
En effet, les gaz émis par les voitures, les déchets quotidiens, les fumées des usines ainsi que les déchets dans les égouts et ceux abandonnés en pleine nature, constituent les principales causes de la pollution.
Ainsi, selon les calculs de Lucas Chancel, une personne appartenant aux 0,01 % les plus riches de la population mondiale – environ 771 000 personnes –, émettait en moyenne 2 332 tonnes d'équivalents CO2 en 2019, quand une personne appartenant à la moitié la plus pauvre de l'humanité n'en a émis que 1,4.